Philo
Le bonheur consiste t-il à ne plus rien désirer ? Si je m’en réfère à ce que pense Rousseau, j’insisterai sur le caractère essentiel et paradoxal du désir. Comme lui, je vais essayer de démontrer que l’homme devient heureux lorsqu’il est à la recherche de quelque chose qu’il désire et non pas lorsqu’il la possède déjà. L’homme vivrait alors son bonheur sur un monde imaginaire, le plaisir reposerait sur la possession de l’objet désiré l’absence de désir équivaut à un malheur.
Le désir est le propre de la condition humaine, le moteur de ‘existence de chaque homme et il l’anime sans arrêt car [homme est fait pour désirer la différence. Autrement dit, l’homme se projette dans le futur pour donner une signification au présent et c’ests a représent dans le décalage pré l’homme se plait, lep décalage. L’homme d celui qui a conscienc ors end heureux. Cest aire et le réel que do de supprlmer ce plus de désir ou iel du désir. Pourtant nous notons une distinction.
En e et, le besoin se mesure à un défaut qu’il faut donc rectifier, la satisfaction d’un esoin correspond donc à la suppression de l’état de manque généré par ce besoin. En accomplissant son besoin l’homme est rassasié, le désir exprime au contraire un manq Swipe to View next page manque subjectif crée par Ihomme, c’est-à-dire un manque provenant d’une réalité jugée insatisfaisante. Mais ce manque est en même temps une occasion de dépassement, la satisfaction d’un déslr se trouve donc dans la déploiement de l’imagination autour de l’être désiré.
En retardant l’accomplissement de son désir, l’homme a le loisir de donner libre COURS à son magination, alors que le besoin se comble en s’effaçant et le désir réjouit l’individu en s’amplifiant. La raison de ce paradoxe vient de la nature de l’homme, car l’homme est « avide et borné c’est-à-dire qu’à la fois il est insatisfait de sa condition et qu’il n’a ni les moyens ni le pouvoir de se procurer réellement ce qu’il recherche, on peut parler donc d’une faiblesse humaine. L’homme est faible car impuissant face à la réalité qui s’impose à lui, et d’autre part il n’a pas la possibilité d’accorder ses objectifs à ses moyens.
Si l’homme ne peut accéder à tout, il peut du moins se le représenter mentalement, se faire croire qu’il le possède en l’imaginant. Ainsi l’imagination a telle un rôle fondamental dans le mécanisme du désir ? L’imagination semble dominer le réel puisqu’elle procure l’illusion de posséder l’objet désiré, c’est l’imagination qui va adapter l’objet désiré au désir. On peut percevoir l’imagination d’une manière originale non pas comme simple pouvoir de se représenter des images et de tromper sur le réel mais plutôt comme une puissan