Philo
LA LIBERTE DE PENSER CONSISTE-T-ELLE A PENSER cg QUE L’ON VEUT ? A première vue, on définit la liberté comme une absence d’obstacles ou de contraintes. Nous pensons qu’elle nous est donnée dès lors qu’une résistance y a été opposée et qu’être libre, c’est faire ce que l’on veut. La liberté s’exprime alnsl pas la lutte contre tous ce qui la bloque et que pour l’atteindre en elle-même il faudrait vivre seul sans rien ni personne qui puisse lui devenir un obstacle.
La pensée dont il est question est l’acte de penser telle ou telle chose en exprimant clairement ne opinion, et non la pensée immédiate et irréfléchie au sens général puisqu’il s’agit d’un verbe. On peut donc définir la liberté de penser comme la opinions sur un sujet des lois puisque la d liberté d’opinion. Ens en elle-même du ma ns org Sni* to View ‘avoir ses propres de non-respect Homme donne la on de la définition Il nous est proposé une réponse et la formule « consiste-t•elle » demande si ce qui est à définir correspond bien à la réponse donnée.
Il s’agit donc de savoir si notre capacité à penser en tant que telle tout ce que ‘an veut correspond exactement à ce qu’on appelle la liberté de penser. En philosophie l’expression « faire ce que l’on veut » renvoie à la notion de volonté, non pas à la notion de désir. penser ce qui nous plait renvoie page renvoie à une pensée arbitraire et sans raison. La volonté, en revanche, est fondée en raison. La notion de liberté de penser est très étroitement lié à la liberté d’expression d’une opinion intérieure.
Si, comme le pensaient les citoyens grecs, être libre, c’est être soumis aux Lois : cette conception de la liberté n’est-elle as paradoxale ? En effet, celui qui est soumis aux lois n’est pas libre de faire ce qu’il veut mais il peut être libre de penser ce qu’il souhaite. Cependant nous vivons dans un monde où différents facteurs dont notamment les lois sont tout de même source de contrainte et nous incitent a ne pas penser ce que l’an veut. De plus, nous n’avons pas le droit d’obliger qui que ce soit à penser comme nous même si on peut essayer de l’en persuader.
Mais est- ce que chacun peut penser ceux qu’il souhaite sans jouer sur a liberté d’autrui ? Ily a le plus souvent une grande différence entre les principes et leur application. Il ne faut pas sous-estimer l’impulsion de l’Etat qui nous fait regarder d’un mauvais œil une pensée étrangère à la nôtre. Cette question sur la liberté est intéressante à traiter car elle relève de notre rapport aux autres. Nous cherchons donc à savoir en quoi consiste véritablement la liberté de penser.
Premièrement, nous nous demanderont si la liberté de penser réside dans l’absence d’opposition à l’opinion ersonnelle ou si cette liberté peut quand même être définit sous certaine contraintes. Enfin nous verrons que la seule liberté qu’il existe est celle d’obéir a existe est celle d’obéir aux lois. On peut se demander en quoi la liberté de penser consiste- t-elle à penser ce que l’on veut. Tout d’abord, la pensée est inaliénable, la conscience étant séparé du monde extérieur chacun peut penser à sa guise sans devoir être juger. La liberté de penser est quelque chose d’intérieur contre quoi les Etats ne peuvent rien.
Ainsi, un homme peut se plier extérieurement à la contrainte politique de son pays sous une dictature, et, en son for intérieur penser le contraire. De plus, dans une démocratie comme la nôtre la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen prône la liberté d’opinion. On peut donc officiellement penser à notre guise sans être accusé de vlolation des règles de la démocratie. Par exemple, en alliant la liberté d’expression à celle de l’opinion, chaque citoyen a le droit de manifester son opinion publiquement sans être inquiété par les autorités, comme lors es manifestations contre le mariage pour tous.
En contre- exemple on peut donner le cas d’un pays sous une dictature où la liberté de penser n’est pas donné à la population. Ces pays censurent et il n’y a pas d’élection libre comme dans les pays où il y a la liberté d’opinion. Enfin la liberté de penser est le droit que possède chacun d’employer comme il l’entend ses facultés réflexives. Il peut donc avoir des pensées religieuses, artistiques, politiques, émotive différentes de celles des autres. En allant plus loin, la liberté d