Peut on ne pas etre soi meme .
Pas de soi-même, sans être qui peut se considérer comme un soi-même, qui s’apparaît à lui-même, qui a conscience de soi, etc.. Peut-être alors eu la notion renvoie au problème de la connaissance de soi. L’expression ne pas être soi-même signifierait alors : ne pas être ce qu’on croit être. Est-ce que ce qui nous apparaît de nous, ce à quoi nous avons accès, n’est qu’une apparence de ce que nous sommes vraiment, de notre personnalité ? L avons accès, n’est qu’une apparence de ce que nous sommes vraiment, de notre personnalité ? Le soi-même n’est alors qu’une illusion, ce n’est pas notre être. Etc.. On est toujours ici du côté de fraude.
Ne pas être soi-même, chez fraude, c’est quand l’inconscient remonte à la surface : e ne me comprends plus, je fais des choses dont le sens m’échappe, dans lesquelles je ne me reconnais pas. Mais en fait, c’est ma véritable personnalité, non ? Je ne suis pas ce que je crois être, c’est tout ! J’ignore donc ce que je suis vraiment : c’est un problème de méconnaissance de soi plutôt que « ne pas être ». Ce que je suis vraiment, m’échappe, je m’échappe sans cesse à moi-même. Ce qu’on connaît de nous (notre soi au sens de ce qui apparaît) pas vraiment ce que nous sommes (notre soi au sens d’essence) : c’est seulement une apparence, une image de nous-mêmes. Je suis autre que le moi-même qui m’apparaît immédiatement. Elle peut signifier encore : ne pas réussir à être authentiquement soi.
Le soi est caché, ou bien, je n’ai pas le droit de l’exprimer, etc.. C’est une problématique sociale : est-ce que la vie en société ne m’empêcherait pas d’être moi-même ? On pensera à la poil de rousse… Mais on pensera aussi à une critique saharienne du cogiter cartésien, que suppose la thèse de or que suppose la thèse de rousse. Nous avons vu aussi que l’expression renvoie à la notion d’identité personnelle (en plus, que être = relation ‘identité). L’expression voudrait alors dire que je ne suis jamais le même, que je suis toujours en mouvement, toujours en devenir. Je change sans cesse. Je suis donc « multiple ». On n’est pas toujours le même.
Mais on dira encore que c’est impossible : on n’est pas sans cesse autre que soi, quand même : il faut bien que quelque chose « reste » identique à travers ces changements, sinon, ces changements ne seraient pas les miens ! Sens dans quel on peut pourtant dire ça : cf.. Sens sauraient : être soi-même au sens d’identique à soi-même, ce serait être figé, ce serait être une chose. Un homme n’est pas une chose (une chose est ce qu’elle est : étendue dans l’espace, résistance, poids, etc.. ) ; un homme n’ »est pas », n’ »est rien », il existe, il est en perpétuel devenir, il est projet… Je ne suis pas moi- même signifie (sens positif, donc) que j’ai à être moi-même. C’est ce qui me distingue de la chose. Problème de la liberté et de ce qui fait de nous des hommes.
Plan Le sens de l’expression selon le sens commun ; justification philosophique de cette o Le sens de l’expression selon le sens commun ; justification philosophique de cette opinion : la théorie fredonnée de l’inconscient. Est-ce parfois, je ne manque pas de maîtrise de moi-même, je fais des choses dont je ne comprends pas le sens ? Cf.. Passions, inconscient problème de la connaissance de soi : peut-on avoir accès à notre véritable être ? Ce que je suis vraiment, correspond-il à ce dont j’ai conscience d’être ? Mais nous n’avons pas dit que l’expression aurait un sens interloqué : puis-je être autre que moi-même ? Puis-je ne pas être moi-même au sens strict de l’expression Cf.. Sarthe et la liberté de l’homme, le fait même qu’il ait une conscience (pas besoin de recourir à l’inconscient) ; cf.. Existence dans le temps
Dans l’être et le néant (le chapitre sur la mauvaise foi ; la dualité humaine ; l’en soi et le pour soi), Sarthe parvient donner un sens à la phrase : « je ne suis pas ce que je suis », qui est une réaffirmation littérale, de l’expression « je ne suis pas moi-même Ainsi, il dit que je ne suis pas ce que je suis, au sens où « ce que je suis » désigne « ce que j’ai été Je peux par conséquent être aussi ce que je ne suis pas, si par « ce que je ne suis pas », j’entends « ce que je se être aussi ce que je ne suis pas, si par « ce que je ne suis pas j’entends « ce que je serai ». Par conséquent, je peux ne pas être moi-même, au sens je ne suis pas ce que j’ai été (réductible prisonnier de mon passé) et où je suis ce que je serai (me ferai être, cf.. Projets, etc.. ).
Ne pas être ce que nous sommes, signifie que nous sommes libres, que nous pouvons à tout moment choisir ce que nous voulons être. Tout autre sens de l’expression serait sans doute mettre au compte de ce qu’il appelle les conduites de mauvaise foi, conduites d’excuse… (cf.. Fait que pour S. , le principe d’identité ne vaut que des choses, qui sont « en soi Par rapport à fraude, on n’ plus besoin de recourir à une extinction entre deux parties de notre être ; l’expression « ne pas être soi-même » n’ plus un sens négatif (ne pas oublier que chez fraude, on était obligé de nier toute liberté : ne pas être soi-même c’est ne pas s’appartenir, c’est être « aliéné », ne pas se comprendre… ).
Et puis, on peut presque prendre l’expression « ne pas être soi-même » en un sens littéral : je ne suis pas identique moi-même, je ne suis pas le même tout au angon de ma vie. Cf.. Rapport à la notion de temps. Autre possibilité : analyser le non sens de l’expression en première partie… Mais cela peut déjà première partie… Mais cela peut déjà apparaître dans l’introduction. Sans doute pas assez de choses à dire pour faire une première partie solide. Autre : analyser le sens commun et sa justification philosophique, en I , et montrer que ce n’est pas possible : la conscience n’est-elle pas la source de toute vérité ? (cogiter cartésien). En Il montrer que si, cette expression est fondée : cf.. Inconscient fraudiez.