Peut On Faire Le Bonheur D Autrui

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Martin VOLLE TS2 04/03/1 5 Dissertation de Philosophie « Pour être heureux, il faut penser au bonheur d’un autre. D, Bachelard. Par cette qu’afin d’être heureu org celui d’une personne, ut:•_ , Snipe to l’on arrivait à compre l’accaparer. Cela vou t comprendre are notre bonheur ? rait heureux que si i, puis de se otalement dépendant des autres dans notre ternelle et commune recherche du bonheur. Cette « quête » est, selon Pascal dans ses Pensées ou encore Aristote, universelle à tous les êtres humains.

C’est pourquoi il est logique de se demander si, du fait de ‘universalité de cette « quête », on ne pourrait pas tous s’aider pour y parvenir. C’est pourquoi nous allons nous demander s’il est posslble de rendre heureux un autre que mol ? Nous allons dans un premier temps définir, le plus clairement possible, les termes important. puis nous essayerons de montrer dans quelles mesures nous pouvons prétendre pouvoir aider autrui à trouver son bonheur. Enfin, nous expliquerons pourquoi la recherche du bonheur de l’autre est une mission impossible.

L’Homme serait dépendant d’autrui afin de trouver son bonheur. Mais qu’est-ce que le bonheur ? Qu’est-ce qu’autrui ? le Néant). Ici l’auteur essaye de nous donner une courte définition d’« autrui Sartre nous explique qu’autrui c’est un moi qui n’est pas moi. Autrement dit, c’est une personne qui me ressemble mais qui n’est pas moi. Cest un étranger qui est comme moi, mais qui n’est pas moi. Parler d’autrui, c’est considérer une personne comme son semblable, mais avec des différences propres à cette personne. On a, par cette façon de qualifier une personne, une certaine marque de respect.

Il faut également faire attention : comme le dit Émile Littré, il y a une différence ntre « les autres » et « autrui D. Lorsqu’on parle « des autres », cela signifie tout le monde sauf moi. En d’autres termes, cela correspond à un regroupement des semblables, en s’excluant d’eux. Au contraire, « autrul » est plus précis. En effet, « autrui » est employé pour une seule personne. Et non pour un groupe. Cette personne-ci c’est autrui. Ces personnes-là se sont les autres. On a donc une spécification avec le terme « autrui » : on ne parle que d’une personne et non pas de tout le monde ou bien d’un groupe.

Pour Sartre, autrui correspond à ce « moi-même ont rien ne me sépare, si ce n’est sa pure et totale liberté D. Encore une fois, Sartre nous montre le paradoxe de ce terme, qui est à la fois identique et different de moi. Du fait de ce paradoxe, il est difficile de donner une définition parfalte d’« autrui et c’est pourquoi la question sur autrui n’est apparue que tardivement dans l’histoire de la philosophie c’est pourquoi la question sur autrui n’est apparue que tardivement dans l’histoire de la philosophie (ms à part Descartes et Hegel), vers le 20ème siècle.

Le bonheur correspond à un état psychologlque de satisfaction t de plénitude stable. Autrement dit, un état psychologique dans lequel on ne manque de rien. On notera que le bonheur est différent du plaisir, ce dernier n’étant qu’éphémère. Chacun a sa propre définition de son bonheur. Le bonheur c’est ce qui nous rend heureux. Mais on peut donner deux grandes définitions du bonheur. D’un côté on aura celle soutenue par Aristote, qui dit que le bonheur correspond à la réussite de l’activité que Fon entreprend. Selon lui, l’activité la plus élevée est Pintelligence, c’est-à-dire que penser procure le plus grand bonheur.

L’autre grande définition est soutenue par Kant. Selon ce dernier, au cours de mon existence, le bonheur est que tout arrive selon mon souhait et ma volonté. En d’autres termes, si je suis heureux, c’est parce que j’ai accompli ce que je voulais faire. Le bonheur est réellement un terme difficile à définir, notamment du fait que personne ne se trouve dans cet état de plénitude absolu. C’est donc un terme abstrait, dans le sens où personne ne sait réellement ce que c’est. Lucrèce a dit « l’homme est un malade qui ne connalt pas la cause de son mal En effet, Lucrèce ouligne ici le fait que ‘homme est malade car il n’est pas heureux.

Et il n’est pas heureux car personne ne fest. On ne peut que s’en appro n’est pas heureux. Et il n’est pas heureux car personne ne l’est. On ne peut que s’en approcher. Espérer y goûter, mais jamais l’être. Nous pouvons être heureux, mais uniquement ponctuellement. Hors le bonheur est un état stable. Donc nous ne trouvons jamais notre bonheur. D’ailleurs, le bonheur étant directement lié à l’exécution de certains de nos désirs, réussir ? tous les accomplir, se serait ne plus en avoir. Or un Homme ne eut vivre sans désirs. Autrui c’est un autre moi qui n’est pas moi, et le bonheur est un état de plénitude jamais atteint.

Comment est-il possible d’aider autrui à trouver son bonheur ? Du fait que la recherche du bonheur soit une quête universelle ? tous les hommes, il est naturel de se dire que l’on pourrait tous s’entraider. En effet, le bonheur est en partie quelque chose de commun. Tout d’abord parce que l’homme ne peut vivre sans ses semblables. C’est-à-dire que tout homme a besoin des autres pour vivre. C’est une nécessité. Le roman de Daniel Defoe, Robinson Crusoé, est ce qu’on appelle un mythe. Autrement dit, Robinson Crusoé n’a jamais vécu seul aussi longtemps sur cette île.

Comme son genre l’indique, c’est un roman de fiction, de la pure imagination. Et même dans l’imaginaire, il finit par trouver un autre homme sur cette île, grâce auquel il n’est plus seul : Vendredi. Cest donc un parfait exemple de la nécessité pour un homme d’être proche des siens, car même dans son imaginaire, il lui est impossible de penser pouvoir vivre seul. « Pour siens, car même dans son imaginaire, il lui est impossible de penser pouvoir vivre seul. ? Pour moi, le plus grand supplice serait d’être seul en paradis », Goethe.

Dans cette phrase, Goethe nous montre bien qu’en tant qu’être humain, même s’il se trouvait dans le plus bel endroit imaginé par l’homme, un endroit de prospérité, mais qu’il n’y aurait personne d’autre que lui-même, se serait pire que d’être dans l’endroit le plus horrible et le plus difficile à vivre, mais avec ses semblables. C’est pourquoi finalement le fait même d’être avec la présence d’autrui participe à notre bonheur. Mais si l’an veut de façon volontaire aider autrui, l’un des seuls moyen de ui permettre d’être heureux, c’est de raider. L’aider dans ce qu’il fait.

Mais il faut faire attention, aider ça n’est pas faire à la place. Lorsqu’on aide quelqu’un, on lui rend plus facile une tâche, mais on ne la lui fait pas. Car si on accomplit soi-même la tâche, ça n’est pas autrui mais nous-même qui allons ressentir du bonheur. Donc il faut juste aider, sans accomplir. Comme le dit Aristote, « Penser procure le plus grand des bonheur. ». Mais comment arrive-t-on à penser ? C’est grâce ? l’éducation. Aussi bien l’éducation de nos parents que celle des professeurs. En effet, c’est parce que nos parents ont appris ? penser qu’ils vont nous rapprendre.

C’est par l’apprentissage qu’on pense. Et quoi de plus beau que de transmettre notre savoir. C’est par cette transmission qu’on peut également participer à aider autr transmettre notre savoir. C’est par cette transmission qu’on peut également participer à aider autrui à être heureux, et à goûter ? son bonheur. Le fait de transmettre des connaissances permet l’émancipation intellectuelle d’une personne, ce qui correspond ? l’activité la plus élevée selon Aristote. De plus, l’enseignement est ne activité qui procure autant de plaisir à l’élève qu’au maitre.

En effet, le fait d’exprimer sa connaissance et le fait de voir son élève réussir et comprendre ce que l’on connait procure une sensation de bonheur. C’est pourquoi on peut dire que l’enseignement est pleinement une activité qui permet de faire le bonheur d’autrui. L’Homme recherche la reconnaissance de ses semblables. Et quoi de plus honorifique que d’être admirer pour sa connaissance. On peut remonter jusqu’à la Grèce antique, et même plus loin, pour montrer que les Hommes de connaissance étaient considérés omme des sages, et comme des personnes à écouter et à suivre.

La connaissance apporte la reconnaissance, ce qui nous procure du bonheur. Nous pouvons prendre comme exemple, deux hommes perdus sur une ile. L’un sait comment construire un abri pour se protéger aussi bien du froid que de la pluie, et l’autre non. Lequel sera le « plus heureux » ? Assurément celui qui dormira tranquillement, c’est-à-dire celui qui connait la maîtrise de la construction. Cet exemple permet de bien illustrer le bonheur que procure la connaissance, acquise par l’éducation. Il est donc possible que nous pu