Personnage antipathique
Le terme de personnages désigne l’ensemble des personnages fictifs composants une œuvre littéraire. En devenant, au XIXeme siècle le genre principal, il a redéfini ce concept apparu durant la renaissance, et qui, autrefois, était réservé au genre théâtral. Le personnage, que ce soit pour le genre théâtral ou pour le roman, est créé par le dramaturge ou le romancier dans la logique de l’univers qu’il fait naître dans l’histoire et du regard qu’il est décidé à porter sur le monde.
Dans un roman, le personnage peut avoir plusieurs caractéristiques, qui, dès le début de l’histoire, inspirent out un tas de différents sentiments au lecteur. Nombreux sont ceux qui n’inspirent pas de sympathie. Ce type de personnage n’a-t-il pour fonction que de susciter le rejet du lecteur ? Dans un premier plan, nou de roman antipathiq ressent au contacte les différentes foncti Le personnage antip or 5 end un personnage nt ce que le lecteur nfln, nous décrirons ejet du lecteur par bien des moyens.
Les principaux sont assur ment le caractère et le physique que le romancier lui a assigné, et es actions qu’il entreprend durant toute la durée de l’histoire. Un personnage peut susciter le rejet du lecteur par la description hysique et morale que l’auteur choisi de lui donner. Dans Les Swipe to View next page Misérables, Victor Hugo utilise considérablement un vocabulaire péjoratif afin de décrire la Thénardier.
En effet, il la compare souvent à un homme, il utilise plusieurs adjectifs synonymes de « gros A travers cette description, la Thénardier n’est pas mise en valeur du tout. De plus dans Vipère au Poing, d’Hervé Bazin, Folcoche est décrite par le narrateur, qui est son fils, comme une marâtre cruelle avec ses enfants et ses proches, qui ne vit que pour faire du mal. D’un autre côté, nous pouvons citer Julien Sorel ans Le rouge et le noir, de Stendhal.
A travers les adjectifs que l’auteur lui confère, le lecteur peut vair un personnage timide, jeune d’esprit qui ne prend pas sa vie en main, cependant la suite de l’histoire nous montre plutôt un personnage manipulateur, qui n’a peur de rien et qui n’hésite pas à se donner de faux airs pour arriver à ses fins. La description n’est cependant pas la seule cause qui rend un personnage antipathique. En effet, ses actes peuvent influer dans la caractérisation de ce genre de personnage. un personnage criminel, tel que jean Baptiste Grenouille dans Le parfum de
Patrick Suskind qui tue plusieurs femmes pour leur parfum, ou bien un personnage qui a un raisonnement différent du notre, comme Georges Duroy, qui va se servir des femmes pour assurer sa réussite, ou même un personnage juste malveillant, par exemple l’Infortuné dans Le vicomte pourfendu. Tous ses personnages inspirent au lecteur le mal, le mauvais côté des cho dans Le vicomte pourfendu. Tous ses personnages inspirent au lecteur le mal, le mauvais côté des choses. Le rejet du lecteur est alors assurément suscité.
Cependant ce n’est pas forcément la seule idée que le lecteur peut se faire de lui. Le lecteur peut, certes, ressentir un sentiment de rejet, mêlé à du dédain, du mépris, de la révolte ou bien d’autre encore, comme lors de la lecture de Boule de suif de Maupassant, lorsque l’Officier Allemand force Boule de suif à céder à ses avances sous contrainte de ne plus la laisser repartir, ou encore Mme de Merteuil ou Mr Valmont qui sont taus deux des personnages manipulateurs, qui ne peuvent qu’attirer du mépris de la part du lecteur.
Cependant, dans certains cas, il peut aussi éprouver des sentiments mons durs, comme la pitié par exemple lorsque Milady parle de son passé, se plaint de ne pas avoir fait ce qu’il faut de sa vie, dans Les trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas ou Javert dans les misérables, qui a pour seul but d’arrêter Jean Val jean, sans se préoccuper du reste, sans se remettre en question. Cependant, quelque fois, le lecteur peut aussi s’identifier à certains personnages antipathiques, comme Emma Bovary dans Mme Bovary de Flaubert qui est infidèle, insipide, insignifiante, égoïste… u bien Raphael de Valentin dans la peau de chagrin de Balzac, qui ne veut que sa richesse personnelle, ce qui le rend égoïste. Le lecteur ressens tellement de choses, mais rien de bien mélioratif pour ces personnages, c’est Le lecteur ressens tellement de choses, mais rien de bien mélioratif pour ces personnages, c’est pourquoi il pourrait se poser la question suivante : pourquoi l’auteur a-t-il fait un tel choix que d’intégrer ce genre de personnage à son histoire ?
Le personnage antipathique, à première vue, ne sert pas à grand- chose dautre qu’a susciter le rejet du lecteur, cependant, si celui- ci a fait le choix de tels caractéristiques, c’est qu’il doit bien servir à quelque chose, voir même être important pour l’histoire. Tout d’abord, il peut occuper une place primordiale dans Vhistoire, c’est-à-dire, s’il n’est pas le personnage principal, au moins être un personnage secondaire. Cest le cas de Heathcliff dans les hauts de hurlement de Bronté. Celui-ci est le personnage principal.
Après avoir été rejeté de sa famille d’adoption, il va vouloir se venger sans états d’âmes et peut-être à tord de celle-ci. C’est aussi le cas pour Anastasie de restaud et Delphine de Nucingen, dans le père Goriot de Balzac, qui vont ignorer leur père, qui a tout sacrifié pour l’amour de ses filles. Elles vont par la suite le laisser mourir sans états d’âme et sans regrets. Thérèse raquin peut aussi bien être citée. Le livre éponyme raconte l’histoire d’une criminelle, son histoire. Par ailleurs, le personnage antipathique peut sewir à critiquer les vices d’une société.
Dans le vicomte pourfendu, Italo calvino dénonce à travers l’infortuné le mal que les gens peuvent commettre autours deux. Néa PAGF Italo calvino dénonce à travers l’infortuné le mal que les gens peuvent commettre autours d’eux. Néanmoins, il affirme que chacune des personnes vivantes a une partie bonne et une artie mauvaise en elle, et que ce concept est irrémédlable. Dans Candide, de Voltaire, celui-ci dénonce, à travers Venderdendur, un esclavagiste qui fait du mal autour de lui, l’esclavagisme, qui est un fléau à abolir. ne autre fonction d’un tel personnage peut être de mettre en valeur le personnage principal. Dans tintin et milou par exemple, le capitaine Hadock est montré comme un marin pas sérieux, toujours saoul. Il contraste avec tintin lui-même qui est toujours sérieux et travailleur. Javert est aussi un personnage comme cela. Le lecteur, en le mettant dans la case du « méchant va enforcer son point de vue vis-à-vis de Jean Val jean, qui ne veut que le bien pour les gens, et qui hésite pas à commettre de petites infractions pour y arriver.
Par conséquent le personnage antipathique ne sert pas juste ? susciter le rejet du lecteur, mais a bien d’autres fonctions parmi lesquelles celle de faire avancer l’action, de mettre en valeur le personnage principal, ou critiquer les vices d’une société par exemple. A travers un tel personnage, le lecteur peut ressentir tout un tas de différents sentiments tels que la pitié, le dédain. Il peut aussi se retrouver, s’identifier à travers lui.