« PARTIR-VENIR. MOBILITE, VOYAGE, MIGRATION ».

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Synthèse de documents sur le thème : « Partir-Venir. Mobilité, voyage, migration Problématique : « la mobilité des hommes est-telle un facteur lié à l’économie ? Introduction : Les sociétés humaines sont à l’origine de flux migratoires, d’échanges économiques, financiers et d’informations à l’échelle planétaire. La mondialisation intègre leurs territoires dans des réseaux hiérarchisés et interdépendants autour de pôles situés next page pour la plupart dans de développement q te d’acteurs.

Le déplacements des conquêtes de Darius, ‘ sulte des inégalités certain nombre réhistorique, ar ou Hannibal pendant [‘Antiquité, échanges commerciaux et voyages de formation de la jeunesse privilégiée dans le monde antique, pèlerinages et croisades au Moyen-Age, grandes découvertes de la Renaissance, « Grand Tour » de l’élite européenne et des artistes au XVIIème et au XVIIIème siècle, explorations au XIXème siècle… autant d’exemples qui montrent que la mobilité et les déplacements humains ne sont pas des phénomènes récents.

De tout temps, par nécessité ou par choix, pour se cultiver, se former, faire du commerce, survivre ou simplement explorer le onde, certains hommes sont partis à la découverte de l’ailleurs. Le développement des moyens de transport individuels et collectifs, l’augmentation de la vitesse des déplacements, la révolution numérique et les outils de communication nomades, la mondialisation de l’économie et les transformations liées tant au point que la mobilité semble une caractéristique majeure de la société contemporaine.

Ces mouvements ont d’importantes répercussions sur les mentalités, les habitudes sociales, les cultures, les arts mais aussi sur l’économie et sur la politique. Le terme de « mobilité » évoque l’idée de parcours et il peut ‘appliquer aux changements d’activité professionnelle dune personne (mobilité professionnelle) ou à des changements de résidence (mobilité géographique). La mobilité sous toutes ses formes a toujours été un mode de vie ou, plus souvent, une stratégie de survie. Le nombre de migrants dans le monde est estimé à environ 230 millions en 2010.

Le nombre de personnes désirant migrer d’un pays ou d’un continent à un autre s’accroit en raison de l’augmentation des inégalités socioéconomiques et de multiples facteurs démographiques, politiques et environnementaux liés en particulier aux changements limatiques et de la répartition des nouveaux marchés du travail. Nous pouvons donc nous demander si la mobilité des hommes est un facteur lié à l’économie, ou au contraire l’économie est reléguée au second plan, face à un désir de mobilité spirituelle et communautaire.

Partie 1 Pour commencer d’un point de vue macro-économique, la migration, bien loin d’être un phénomène accidentel ou marginal, est Inscrite dans les structures mêmes de notre système économique et social. Au moins dans son modèle théorique, le capitalisme implique la liberté du marché du travail comme la iberté du marché des capitaux, et de son point de vue, les obstacles qui s’opposent à la libre circulation des travailleurs – et par exemple les frontières nationales – sont des obstacles artificiels et contre nature.

De même, I 2 exemple les frontières nationales – sont des obstacles artificiels et contre nature. De même, la mondialisation encourage la migration : le capital financier doit sa suprématie à sa mobilité et le nomadisme de l’argent appelle, comme en contrepartie, un nomadisme du travail, que les migrants sont les premiers ? mettre en œuvre. La mobilité des hommes est un facteur essentiel de l’activité ?conomique et de la croissance qu’il s’agisse des mobilités quotidienne et/ou résidentielle, ou pour cause de travail.

II en est de même des déplacements et du voyage pour affaires ou autre cause, pour les loisirs et le tourisme moderne. En France aujourd’hui, chacun parcourt quotidiennement 45 kilomètres, contre seulement 5 kilomètres en 1 950 : un tiers pour les week-ends et les vacances, moins d’un tiers pour le travail, le reste pour la consommation, l’éducation, les loisirs. La ville qui concentre les services, le travail, la culture est le centre qui ordonne les déplacements des hommes.

Leur lieu de résidence, souvent différent de leur lieu de travail, est en rapport avec leur rémunération et dépend du coût du logement et du coût des déplacements qui est de plus en plus important. Pour aller travailler, les migrations alternantes, les navettes ou migrations pendulaires, posent des problèmes d’équipement en routes, chemins de fer, avions… Le système automobile n’est ni durable ni généralisable dans sa forme actuelle.

Les émissions de gaz à effet de serre ont ainsi augmenté de depuis 1990. De plus la notion de tourisme implique une évasion physique éelle qui se traduit par le voyage que l’on entreprend vers une ou plusieurs destinations avec une dimension de loisir. Ainsi le changement de lieu est 3 vers une ou plusieurs destinations avec une dimension de loisir. Ainsi le changement de lieu est perçu comme un des attributs déterminants du tourisme.

Selon l’organisation mondiale du tourisme ce secteur regroupe : « les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours, dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires ou autres otifs non liés à rexercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité Cette définition large peut être affinée par le partage du secteur en quatre segments distincts : tourisme de loisir, de santé, d’affaire et tourisme culturel.

Mais quel que soit le secteur, la caractéristique commune à chaque type de tourisme est le voyage. La mobilité spatiale est l’essence même de ce secteur. L’industrie du voyage et du tourisme est l’un des secteurs les plus vastes et les plus dynamiques de l’économie mondialisée. Avec près d’un milliard de clients, le tourisme est la premiere ndustrie économique mondiale selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

Ses recettes dépassent aujourd’hui celles des exportations de pétrole et cette activité accapare actuellement ? l’échelle mondiale plus de 10 % des investissements, des emplois, du PIB et des recettes fiscales des Etats. L’OMT s’attend à ce que le secteur fournisse 296 millions d’emplois à l’échelle mondiale d’ici à 2019. La France conserve sa place de première destination touristique au monde en nombre d’arrivées avec 76,8 millions de touristes étrangers (Mémento du tourisme édition 2010 et INSEE).

Pour finir s’ajoute à cela deux mythes qui perdurent : le mythe du sédentaire entravé dans 4 NSEE). pour finir s’ajoute à cela deux mythes qui perdurent : le mythe du sédentaire entravé dans sa mobilité et celui du nomade qui jouirait d’une mobilité infinie. Bien évidemment, nous percevons toujours notre condition « pseudo-sédentaire » comme celle dune mobilité entravée. Il n’y a jamais assez d’infrastructures de transports ; il faut toujours augmenter l’autonomie et l’efficacité des véhicules.

Certes, il existe dans les mégapoles modernes une proportion non négligeable de personnes qui n’ont plus accès à la mobilité, ais ce ne sont pas des sédentaires, il faut les appeler par leurs vrais noms : travailleurs-esclaves, exclus, sans-domicile-fixe. Quant au mythe du nomade, il est lui aussi toujours présent comme la réalisation parfaite de la mobilité sans entraves, sans limites.

La réalité des peuples nomades est en fait celle de toutes les contraintes de déplacement : ni routes, ni véhicules mécanisés, l’obligation d’emporter avec soi des charges parfo•s colossales pour assurer une subsistance liée au commerce donc à l’économie. Le « pseudo-sédentaire » américain parcourt souvent n quelques minutes bien plus de kilomètres pour acheter une bière que le touareg en une journée dans le désert saharien.

Partie 2: Malgré une omniprésence de l’économie dans notre monde actuel et des conséquences liées à celle-ci, j’aimerais nuancer en apportant une autre vision de la mobilité. Au-delà du changement climatique, la crise écologique globale a eu, a et va très certainement avoir des conséquences graves pour les populations, en entraînant notamment des migrations très importantes. A titre d’exemple, suite à Tchernobyl, ce sont 375000 personnes qui ont été déplacées. Les catastrophes éc S