géopolitique

Royaume du Maroc Université Ibn Tofail Ecole Nationale de Commerce et de Gestion Semestre 9 Marketing et action commerciale La géopolitique de l’IJPM (Union pour la méditerranée) Vision, missions et mandat — Travail de recherche Matière : géopolitique M.

MACHROlJHJama Fait par : 3 AZENCOD Nour el ho p g a MSALEK Soufiane Sommaire Introduction 03 adré par : TRA Ali Première Partie : Présentation générale de l’Union pour la Méditerranée L’histoire de l’UPM . 07 Objectifs de l’IJPM Carte des pays membres de l’U PM • • • • • • • 09 Deuxième Partie : Le contexte géopolitique de FIJPM La Méditerranée : vue des deux rives….. — Bibliographie.. 2 ntroduction La Méditerranée, mer géopolitique par excellence, c’est en tout cas « le seul grand ensemble géopolitique à être désigné par le nom d’une étendue marine entourée d’une multitude d’Etats, la Méditerranée favorise les interactions directes entre ces pays, elle est aussi accessible depuis l’ensemble du globe à travers le détroit de Gibraltar et le canal de Suez, les relations entre ses états riverains offrent une riche variété de gammes, on ne peut les résumer ni à un affrontement Nord-Sud, ni à un choc des ivilisations entre islam, chrétienté et judaïsme, elle est le centre d’enjeux stratégiques, culturels et énergétiques depuis presque aussi longtemps que remonte l’Histoire.

Chaque grande puissance s’étant développé sur le continent européen a, à un moment ou à un autre, cherché à contrôler les pourtours d’une mer qui se trouve à la lisière de trois continent (Asie, Afrique, Europe), et qui est bordée par 22 Etats et une population de 500 millions de personnes, En effet, depuis les années 1970, les essais pour créer des relations plus intenses entre les deux rives de la Méditerranée ‘ont pas manqué, citons le dialogue euro-arabe, de 1973 à 1990, le Dialogue 5+5, lancé en 1990, le Processus de Barcelone, initié en 1995 et la Politique européenne de voisinage, en 2004, En ce sens, nous étions décidés de relever une problématique, à laquelle nous allons essayer de répondre tout au long de cette recherche et qui s’articule comme suit : L’union pour la méditerranée est-elle un nouvel élan des relations nord-sud ? Notre revue de la littérature nous amène en l’occurrence à mettre 23 relations nord-sud ?

Notre revue de la littérature nous amene en Yoccurrence à mettre n avant deux hypothèses de réponses à savoir : La concrétisation de la volonté des pays de la rive à s’unir pour mettre en place un partenariat économique et environnemental durable et équitable, Les enjeux géopolitiques majeurs exigent des mesures de lutte contre les flux illégaux et la consolidation des frontières, En effet, la présente contribution se fixe comme objectif l’éclaircissement et la mise en lumière d’un certain nombre de points liés au sujet du travail avec des exemples illustratifs, deux parties seront traitée, la première est une présentation générale e l’UPM et la seconde portera sur son contexte géopolitique. Partie 1 : Présentation générale de l’Union pour la Méditerranée L’histoire de l’UPM Vision, missions et mandat Carte des pays membres de I’LJPM L’histoire de l’IJPM La méditerranée a été le centre d’enjeux stratégiques, culturels et énergétiques depuis presque aussi longtemps que remonte l’Hist01re.

Chaque grande puissance s’étant développé sur le continent européen a, à un moment ou a un autre, cherchait ? contrôler les pourtours d’une mer qui se trouve à la lisière de trois continent (Asie, Afrique, Europe), et qui est bordée par 22 Etats et une population de 500 millions de personnes. En 1973 1’Union Européenne a donc cherché à introduire dans ses relations avec ses voisins méditerranéens un premier dialogue qui visait à développer les échanges énergétiques Nord-Sud. En 1979, suite à des divergences économiques et politiques avec les pays nord africains, ce dialogue est abandonné au profit de relations bila avec les pays nord africains, ce dialogue est abandonné au profit de relations bilatérales.

Depuis les années 1970, les essais pour créer des relations plus intenses entre les deux rives de la Méditerranée n’ont pas manqué. Citons le dialogue euro-arabe, de 1973 à 1990 ; le Dialogue 5+5, lancé en 1990 ; le Processus de Barcelone, initié en 1995 et la Politique européenne de voisinage, en 2004. En 1995, la Conférence de Barcelone rassemble les Quinze pays membres de l’UE et douze pays méditerranéens. Elle affirme l’importance du bassin méditerranéen en y instaurant une « zone euro-méditerranéenne de paix, de stabilité et de sécurité » fondée sur le partenariat. Dix ans après, le processus de Barcelone peine à atteindre ses objectifs.

Signe d’un malaise : lors de la cérémonie des dix ans du partenariat organisé à Barcelone, eule la moitié des chefs d’État et de gouvernement des pays de la rive Sud se déplace. Les formules mises au point depuis 1 995 témoignent aussi de l’hésitation à choisir entre l’ouverture et la fermeture de l’espace européen vers le Sud. Ici, le compromis est particulièrement déséquilibré et ronge le processus de Barcelone comme la politique européenne de voisinage. Il consiste à renforcer l’intégration à l’Europe des économies d’outre-Méditerranée, tout en restreignant la circulation des hommes du Sud vers le Nord. Pour l’UE, la Méditerranée est à la fois une région périphérique et ne frontière.

L’idée dune Union pour la Méditerranée est lancée par Nicolas Sarkozy dès le soir de son élection à la présidence de la République française, le 6 mai 2007, et formalisée un peu plus tard, en octobre 2007, dans un discours prononcé à Tanger. Le président français souhaite ainsi créer une nouvelle organisation inter 4 23 prononcé à Tanger. Le président français souhaite ainsi créer une nouvelle organisation internationale regroupant l’ensemble des Etats riverains de la Méditerranée, membres de l’Union européenne (UE) ou pas. La proposition de Nicolas Sarkozy oulève également des interrogations sur la répartition des tâches entre l’Union européenne et cette Union pour la Méditerranée.

Nicolas Sarkozy avait révisé son projet initial • rebaptisé ‘Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée » en mars 2008, de façon à tenir compte du programme lancé par l’UE en 1995, il a intégré , désormais l’ensemble des 27 Etats de l’Union européenne. L’Union pour la Méditerranée est officiellement fondée le 13 juillet 2008, à l’occasion d un sommet tenu à Paris, au Grand Palais, dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. Outre Nicolas Sarkozy, 43 chefs d’Etat et de gouvernement ont été présents à cette conférence. Par la suite, Barcelone est choisie comme lieu d’implantation du secrétariat général de l’Union pour la Méditerranée. 2. -Vision L’Union pour la Méditerranée représente un partenariat multilatéral entre les pays euro-méditerranéens qui vise ? souder les relations et le potentiel d’intégration régionale de ces pays. CUPM a comme principale VISIOn le partage intensifié des efforts pour faire de la région méditerranéenne un espace de paix, de stabilité, de sécurité et de prospérité. Le Secrétariat ontribue à renforcer le partage des responsabilités dans le cadre des nouvelles relations qui se tissent au sein de la zone méditerranéenne, à travers des projets de coopération régionaux. 2. 2- Mandat et Missions . Le mandat et la mission du Secrétariat ont été définis par les déclarations de paris et de M s 3 Missions : déclarations de Paris et de Marseille, ainsi que par ses statuts adoptés le 3 mars 2010.

CUPM a comme principal mandat l’identification, le traitement, la promotion et la coordination des projets régionaux visant à renforcer les relations de coopération entre les pays euro- éditerranéens, tout en se basant sur le respect des principes et des dispositions de la législation internationale. Six domaines prioritaires ont été définis lors du lancement de l’UPM, ils concernent principalement La dépollution de la Méditerranée ; Les autoroutes de la mer et les autoroutes terrestres ; La protection civile ; Les énergies renouvelables: le Plan solaire méditerranéen ; Censeignement supérieur et la recherche: l’Université euro- méditerranéenne , L’initiative méditerranéenne de développement des entreprises.

Pour ce faire, l’UPM fait part d’un intérêt particulièrement mportant à différents principes, ces derniers doivent être évidement respectés par les diverses propositions de projets soumises au Secrétariat, il est question ici du principe Du développement durable ; De la contribution à la stabilité et à la paix dans l’ensemble de la région euro-méditerranéenne ; De la préservation des intérêts légitimes de tous les membres de l’UPM ; De tenir compte du principe de géométrie variable • Du respect de la décision des pays membres concernés par un projet en cours lorsque celui-ci doit faire l’objet de développements. Objectifs de l’UPM

CI-Jnion pour la Méditerranée vise à renforcer la coopération et le partenariat au niveau régional entre les deux rives de la Méditerranée, à travers la mise en œuvre des : Projets concrets : Le but e oss 6 3 Projets concrets : Le but est de rendre possible la réalisation des programmes répondant aux besoins et aspirations actuels des populations méditerranéennes, et à contribuer au développement durable, à la création d’emplois, à l’échange de connaissances et à l’innovation, Coopérations régionales : Nombre des défis économiques et sociaux auxquels la région est confrontée sont directement liés ? ne très faible intégration régionale, dans ce contexte, le travail se centre sur la promotion de projets de coopération régionale conçus pour renforcer l’intégration dans la région et donc, augmenter les possibilités de croissance et la compétitivité, Carte des pays membres de l’IJPM L’Union pour la Méditerranée comprend les 28 États membres de l’UE, la Commission européenne et 15 pays méditerranéens. CEurope Le premier cercle qualifié de noyau dur et visant la convergence et la mise en commun de pays européens puissants et moteurs, un noyau dur dont l’objectif serait une convergence économique t sociale progressive et la mise en commun de nouvelles politiques. Ce noyau dur pourrait, dans un premier temps, être constitué des principaux pays membres de la zone Euro (Allemagne, France, Italie, Espagne, Pays-Bas, Belgique), qui représentent à eux seuls, en termes de PIB, de l’UE, 87% de la zone Euro et 1,3 fois celui de la Chine.

Le deuxième cercle est une zone économique basée sur la coordination et la coopération : Plutôt que de viser à la convergence entre des Etats qui sont aujourdhui trop disparates, il s’agit de rédiger le règlement de copropriété de ce bien commun qu’est l’Euro. Danemark, Pologne, République tchèque, Slovaque, Croatie, Hongrie, Autriche) Il s’agit, en parti République tchèque, Slovaque, Croatie, Hongrie, Autriche) Il s’agit, en particulier, d’éviter la mise en place de politiques économiques non-coopératives entre les Etats membres et d’achever l’union bancaire qui est un projet aussi important que ne l’était la mise en place d’une monnaie unique.

Le troisième cercle caractérisé par un espace de libre-échange régit par l’Etat de droit : Ce troisième cercle symbolise, en quelque sorte, la vocation universelle de l’Union Européenne au sein du nouveau monde globalisé. Ses missions seraient recentrées sur la promotion des droits de llHomme, la lutte contre le réchauffement climatique, la non-prolifération d’armes de destruction massive. (Chypre, Malte, Grèce, Portugal, Irlande, Suède, Finlande, Estonie, Lettonie, litanie, Roumaine, Bulgarie, Albanie, Monaco, Royaume Uni, Monténégro, Luxembourg, Turquie, La Bosnie-Herzégovine) Afrique du Nord / Moyen-Orient Données Générales Situation économique Situation Politique e Maroc PIB: 79,1 Mds € Superficie : 446. 50 kmz Capitale : Rabat part des principaux secteurs d’activités dans le *agriculture : 14,6 % *industrie : 27,3 % *services : 58,0 % La politique étrangère du Maroc reste centrée sur deux priorités : la question du Sahara occidental et l’ancrage à l’Union europeenne. – Le Conseil de sécurité a adopté le 29 avril 2014 la résolution 2152 qui proroge pour un an le mandat de la MINIJRSO L’Algérie PIB : 209 Mds USD Superficie : 2 381 741 : Alger La croissance est estimée à et le taux de chômage à 9,7 % en 2012 ; – L’Algérie a accéléré le processus de réformes clitiques, économiques et sociales , phénomène du terrorisme avait pris une dimension régionale. La Tunisie PIB : 33. Mds € superficie : 162. 155 capitale : unis -Des flux ‘investissements étrangers de 900 M € ; -Les recettes du tourisme, ont de nouveau progressé de en 2013 -Le Président de la République, représente l’Etat tunisien et dispose de pouvoirs partagés avec le chef du gouvernement -La Tunisie entretient de bonnes relations avec ses voisins maghrébins La Mauritanie PIB.  » 4,2 milliards de dollars Superficie : 1 030 700 kilomètres2. Capitale : Nouakchott Le fer, l’or et le cuivre, ainsi que le pétrole, composent également les quatre cinquièmes des exportations, le reste étant pour l’essentiel constitué de produits de l’agriculture et de la pêche. Trois ouvernements militaires -Les mandats de Mohamed Ould Abdel Aziz (depuis 2009) ; -le pays garde un point de contact entre les mondes arabe et berbère et l’espace africain. Pour les pays du Moyen-Orient adhérent à l’UPM sont : La Syrie La Palestine La Jordanie Le Liban L’Israël L’Égypte Partie 2 : Le contexte géopolitique de l’IJPM 1-La Méditerranée : vue des deux rives2-Le contexte de création de l’UPM 3-UPM : Entre approbation et dissensions 4-UPM et conflits géopolitiques 5-Les limites de l’UPM Deuxième Partie : Le contexte géopolitique de l’IJPM La Méditerranée : vue des deux rivesLa réussite de l’Union pour a Méditerranée dépend e représentation que 1. 1 -Espace commun ou nouvelle frontière ?

La Méditerranée a donné lieu à une littérature abondante, cette mer intérieure comprise entre l’Europe méridionale, l’Afrique du Nord et PAsie occidentale n’a jamais cessé d’intéresser les chercheurs tant elle est depuis 10 000 ans un lieu de confrontations mais aussi un carrefour d’échanges, de même qu’elle est le berceau des trois grandes religions monothéistes révélées : l’islam, le christianisme et le judalSme, de nombreuses notions ont été formulées ? propos de la Méditerranée, certaines dénotant une appréciation ositive : « creuset de civilisations « lac de paix « espace d’échange », d’autres une appréciation négative : « champ d’invasions et de batailles Y, « frontière entre l’Europe développée et le Sud pauvre », « mur séparant les « civilisés » des barbares » etc, il convient d’expliciter ici une autre notion très usitée, dont le sens et la portée ne sont ni neutres, ni innocents. Il s’agit de « mare nostrum » que les Romains ont inventée pour nommer la Méditerranée après avoir envahi et vaincu Carthage lors de la troisième guerre punique en 146 avant J.

C, beaucoup d’auteurs ontinuent d’employer cette notion comme synonyme de Méditerranée, bien qu’elle ne corresponde pas à la représentation qu’ils se font de cette dernière, pour les pays arabes et maghrébins, la Méditerranée est actuellement perçue comme la propriété de tous ses riverains tant au Nord qu’au Sud, Elle est davantage un trait d’union qu’une frontière, l’appellation en arabe de cette mer, « al-bahr al- abiad al-mutawasit qui signifie littéralement « la mer Blanche intermédiaire » marque la vision des arabes selon laquelle la Méditerranée est considérée comme une mer intermédiaire entre deux civilisations se tro 0 3