Devoir d’invention 1es :Vos etes un soldat pres à partir à l’assaut.

essay B

Devoir d’invention de Français : Sujet no 1 Cest aujourd’hui, aujourd’hui le grand jour, la grande bataille. Plus que quelques heures voire même quelques minutes. Je repense à notre arrivée ici, la plaine était splendide, mais maintenant après plusieurs attaques ce n’est ni plus ni moins qu’un terrain de mort. C’est un champ de ruines. Je fais partie des soldats des tranchées de premieres lignes. Nous sommes sales et nos vêtements sont en lambeaux. Mes bottes, nos bottes sont de plus en plus lourdes, la boue, cette glaise collante et épaisse nous handicape et il est impossible de s’en débarrasser.

De plus nous avons faim. Cette nui Il était froid. Si seule Ily a quelques j de mes camarades. P vouloir regarder, pat rvi, le seul d’ailleurs. p g cher en compagnie n avança sans ais la curiosité était plus forte. Cest une horreur. Nous avons marché sur ce sol moue entouré de cadavres plus dégoutant les uns que les autres. Un entassement de soldats, d’humains, de chairs déchiquetées. Je me souviendrais to Swile to vte' » next page toujours de cette odeur de pourriture qui en aurait faits vomir plus d’uns. Je restais calme, mais j’étais choqué. L’une de ces orts était démembrée on aurait dit un monstre.

Il ne possédait plus aucun trait humain. C’était horrible. Je me demande si moi aussi Je vais finir comme ça. Etsi c’est le cas que penseront les autres soldats qui me verront mort, et aussi laids que ce que moi-même j’ai pu voir. Peu importe ce n’est pas le moment de se poser ce genre de questions. On attend… Ce fait maintenant un moment que nous attendons l’ordre d sortir et toujours rien. On se regarde, observe et écoute. En face de moi il y a André. J’ai retenu son nom hier car il a un visage peu commun. Une mâchoire carrée, de grands yeux t un long nez. Il a fair pensif comme moi.

Qui sait il pense peut- être aux mêmes choses. Cependant, je l’ai vu sortir une petite photo hier, sa femme sûrement. Il doit penser à elle. Sur sa droite un homme bois. Il a peut-être peur. La peur de ne plus revoir les siens comme la plupart d’entre nous. L’important maintenant est que je pense à ce que je vais devoir faire. Je n’aurais pas le temps d’y réfléchir après. Tout ira très vite. Quand j’avancerais les sentiments n’existeront plus, plus de peur, plus d’amour, 2 ira très vite. Quand j’avancerais les sentiments n’existeront plus, lus de peur, plus d’amour, plus rien n’aura de sens. Je serais sans pitié.

Autour de moi les soldats tomberont et crieront de douleurs. Si je veux revenir il me faudra juste aller de l’avant, courir, tirer. Me sauver. Et même avec tout çay a-t-il un espoir pour que je revienne sain et sauf ? Y a-t-il un espoir pour la plupart d’entre nous restent en vie ? On ne sait pas. Pour se donner de respoir certains pris. J’en fais partie. Je pris et ça me permet de m’imaginer un avenir. Je pris sans trop y croire. Au fond qui y croit vraiment.. Les minutes sont des heures. Et plus elles passent plus ous avons le temps de nous interroger. Ces questions qui ne sont ni bonne ni mauvaise pour notre conscience.

On fait face, on espère, on imagine, on passe le temps. C’est bientôt. Bientôt le grand moment je sens que son bouge. Ça va se faire très vite. Je vais être l’un des derniers à sortir de notre tranché. Est-ce bien ? Je sais pas en tout cas je ne serais pas le premier à me faire tué. Nos visages se décomposent. pour certains ce sont nos derniers moments de vie. Au fond de moi à ce moment la je me demande si tout cela n’est pas qu’un cauchemar et si je ne vais pas en fin de moment la je me demande si tout cela n’est pas qu’un cauchemar et si je ne vais pas en fin de compte me réveiller.

Alors je me pince. Je ne rêve pas, je suis bien là dans une tranchée à attendre mon tour. En vérité c’est comme si nous attendions notre exécution. Nous sommes quasiment sur de ne pas revenir. Nous allons nous faire tuer, mourir pour la France. Mais bizarrement personne ne semble avoir vraiment peur car chacun sait ce qui l’attend. Ils installent l’échelle, c’est l’heure. Dans quelques instants je vais mettre ma vie en jeu. Je suis préparé. Les bruits son de lus en plus fort.

On entend le crépitement de la fusillade qui commence, les éclatements des obus, et les cris étouffés de ceux qui sont déjà sorties. Ça va très vite. En quelques secondes c’est moi qui me retrouve devant la porte des enfers. Ma tête ne sait plus quoi pensée. Je ferme les yeux, pose mon pied sur l’échelle. Je fais le vide. Je n’entends plus rien. Le chaos total. J’oublie tout. Je monte les marches une par une, j’arrive en haut j’ouvre les yeux. On ne voit rien, la poussière a englouti l’horizon, je suis perdu. C’est parti, plus le droit de reculer. 4