Nouvelle Literraire
Tout commença un vendredi matin, alors que Pierre Tremblay partit pour aller travailler. Pierre était un employé ordinaire d’une grande entreprise. N’ayant pas de trait caractéristique, il passait généralement inaperçu. Pierre prenait l’autobus comme la plupart des personnes de sa banlieue. Confondu dans une petite foule anonyme qul attendait l’autobus, il lisait son journal quand soudain une femme lui demanda s’il était bel et bien Pierre Tremblay. Il répondit par l’affirmative et la femme, l’air joyeux, ui dit qu’elle était enchantée de le rencontrer en personne. ? l’arrivée de son autobus, il se retira poliment de la conversation. Tout en prenant place dans l’autobus, Pierre se demanda qui pouvait bien être cette femme… Probablement une cousine éloignée, se dit-il. Se interlocutrice, il décid retourner à sa lectur indice sur son évènement et de ors Sni* to View Plus tard dans la journée, durant sa pause du dîner, Pierre alla au café près de son bureau comme à tous les vendredis midis. À son ntrée, le propriétaire l’accueillit et lui dit de choisir la place qu’il voulait.
Il prit place près de la fenêtre, au milieu des habitués du café, dont il faisait partie. Ceux-ci lui je Swipe to View next page jetèrent un regard, puis retournèrent à leurs conversations. Il dina tout en regardant les gens marcher dehors. Tout était tranquille, jusqu’au moment où trois adolescents qui marchaient sur le trottoir remarquèrent Pierre. Ils s’arrêtèrent et commencèrent à parler tout en lui jetant de brefs regards de temps en temps. Pierre, qui les avait remarqués, commença à se poser des questions.
S’était-il sali en mangeant? Avait-il oublié de se coiffer? Son heure de dîner étant presque finie, il décida qu’il était temps pour lui de retourner au bureau. Il n’avait pas fait trois pas dehors que les trois adolescents s’approchèrent avec un air hésitant. Arrivés à la hauteur de Pierre, ils lui tendirent un calepin et un stylo. Ils lui demandèrent un autographe. D’abord surpris par cette demande inattendue, il pensa aussitôt que ceux-ci voulaient ui jouer un mauvais tour. ?tant pressé de retourner au travail, il se dit qu’il n’avait pas de temps à perdre et il refusa, laissant les adolescents déçus derrière lui. En fin de soirée, alors que Pierre retournait chez lui en autobus, il commença à somnoler sur son banc. petit à petit, il se sentit observé. En regardant les personnes autour de lui, il lui sembla que plusieurs le regardaient plus ou moins subtilement. Il commençait à être mal à l’aise. Il réfléchissait à ce qui