Nourrir les hommes

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Plan détaillé : Nourrir les hommes problématique : – En quoi l’agriculture intensive permet de nourrir les hommes ? – Quels sont ses limites ? Introduction I y a environ 7 milliards d’hommes sur la planète. En 2050, il y en aura sûrement 9 d’habitants en plus s faire face à trois défi Le 1er est celui de l’ p g ‘e, il ya BO millions tian nombreuse doit , car plus de 800 millions de personnes souffrent de la faim. – Le 2ème défi est de réconcilier les citoyens avec la nourriture. – Le 3ème est celui d’augmenter la production tout en respectant la planète et la vie qui y habite. Une population nombreuse à nourrir . La croissance démographique mondiale La Terre est passée de 1 milliard d’hommes en 1900 6,7 milliards aujourdhui, mais les besoins alimentaires sont très différents selon les pays. Les pays riches ont achevé leur transition démographique donc leurs besoins alimentaires accroitre leurs rendements agricoles face à l’augmentation rapide de leur population. L’Inde et le Vietnam se sont lancés dans ce modèle de développement agricole. Ils ont défrichés les forêts.

Ils ont utilisés des engrais, des pesticides et des variétés à haut rendement. Cette révolution a eu un grand succès mais la ollution de l’environnement a été particulièrement forte. En revanche les pays riches, ont accès sur une agriculture moderne et intensive. Ces agricultures, dont la production est forte, s’orientent partout dans le monde vers les mêmes productions destinées aux marchés extérieurs et aux villes. Ces cultures commerciales se font sur de vastes exploitations dotées dun parc Important de machines.

Ces cultures se rencontrent principalement dans les pays développés, elles imposent aussi leurs paysages aux campagnes, avec l’aide des pays du Nord et, de ce fait, les cultures traditionnelles se réduisent. c. Une situation qui s’améliore Même si une partie importante de la population mondiale mange mal, il y a eu de gros progrès alimentaires en 50 ans. Il y a 13 % de sous alimentés de 2500 kcal / jour) contre 37 % en 1970. L’amélioration est surtout qualitative, car l’alimentation s’est diversifiée avec la progression de la consommation de viande et de laitages.

Au Nord, comme au Sud, l’agriculture s’est profondément transformée et on parle aujourd’hui d’agrobusiness. Machine, Engrais, Pesticide Conditionnement et Ventes Il . Au Nord et au Sud a. Au Nord l’exportation Agriculteur 2 l’exportation est privilégiée A partir de 1945 et surtout des années 60, l’agriculture Européenne fait de gros progrès en matière de modernisation. CEurope devient aux côtés des Etats-Unis un acteur agricole majeur. L’agriculture du Nord recherche le rendement en investissant rapidement dans les machines, les engrais, et surtout dans la génétique.

Cette agriculture est fortement artificialisée car il y a des cultures et des élevages hors-sol. Les pays du nord ont connus une très forte hausse de la productivité et des rendements en raison d’investissements massifs. Ces agricultures du Nord sont hautement subventionnées par les états. Un agriculteur du bassin parisien nourrit 300 personnes soit 2 % de la population en France. Les campagnes ont perdu la majorité de leurs habitants en raison de la mécanisation. Mais cette agriculture connaît aussi des problèmes. Elle a atteint Pautosuffisance et elle est tombée dans la surproduction.

Les stocks s’accumulent inutilement et engendre un important gaspillage. b. Au Sud, l’essentiel est de se nourrir Dans les pays du sud, où la population augmente, la principale prioritée est de se nourrir. La majorité de la production est consommée sur place et les rares excédants servent à payer es importations, mais aussi les dettes. Au sud, la majorité de la population vit de l’agriculture. Ily a 2 types d’agricultures : ‘agriculture vivrière et l’agriculture commerciale Les pays du Sud sont totalement dépendant des cours qui fluctuent énormément.

De plus ils ne transforment pas la matière première, et sont obligés de vendre au prix de la matière premlere. 3 ne transforment pas la matière première, et sont obligés de vendre au prix de la matière première. Exemple : Le cacao est vendu tel quel, au lieu d’être transformé en tablette de chocolat Ill . L’agriculture, une industrie ! a. Un marché alimentaire mondial L’ag iculture obéit aux règles de l’économie et aux règles de la mondialisation. Les produits agricoles représentent environ 10 % du commerce mondial.

Les échanges obéissent à la logique Nord/Sud et le commerce est dominé par les pays du Nord. Les pays riches possèdent des agricultures performantes. Ce sont des grands exportateurs de produits alimentaires à destination du sud. Au sud, l’alimentation et l’agriculture représentent de lourdes dépenses. b. La fabrication de la nourriture La nourriture se fabrique dans les usines. L’alimentation est largement industrialisée. Le complexe agroalimentaire, appelé ussi agrobusiness, Joue un rôle essentiel dans l’économe des pays développés.

La production agricole est au centre d’activités qui, en amont, fournissent les machines, la chimie et l’énergie nécessaires à la production. Cette production fournit en aval les industries agroalimentaires qui transforment, conditionnent et emballent les produits qui, ensuite, sont transportés puis distribués dans les commerces et les chaînes de restauration. L’agriculteur n’est donc qu’un maillon de la chaîne. Pour survivre, il doit être performant afin de permettre aux groupes multinationaux (ou les firmes) d’augmenter leurs parts de arché.

Les géants de l’industrie a roalimentaire ont des chiffres d’affaires impressionnants nt en mill 4 de l’industrie agroalimentaire ont des chiffres d’affaires impressionnants qui s’énoncent en milliards de dollars. Exemple : Nestlé avec 50 milliards de $, la firme française Danone arrive au onzième rang avec 15 milliards de $. Elle a une activité fortement internationalisée et diversifiée et le groupe est implanté partout dans le monde. L’Asie est un énorme marché stratégique car, après le Japon et l’Asie du Sud-Est, Danone s’implante en Chine avec 1,3 milliard de consommateurs potentiels.

Nestlé, quant à lui, groupe suisse, possède 500 usines dans le monde dont 46 % en Europe et 37 % en Amérique du Nord. Le marché du blé est aussi un bon exemple de domination des pays développés sur le marché mondial de l’alimentation, car cette céréale est maintenant la plus consommée sur la planète devant le riz. Les plus gros exportateurs sont les Etats-Unis (32 millions de tonnes/an), le Canada (20 millions de tonnes/an) et la France (1 5 millions de tonnes/an).

Les grandes firmes sont américaines et françaises et les flux d’exportation sont planétaires reliant entre eux les principaux ports du monde. Exemple: les rizicultures en camargues La domination est enfin technologique. pour produire plus, il faut à l’agriculture des machines, des engrais et des semences de plus en plus performants et issus d’une recherche très onéreuse. Il faut aussi Innover dans la conservation et le conditionnement des aliments : cet ensemble d’industries et de services est l’apanage des pays développés. c.

Un commerce inégal Les pays du Nord et du Sud n’ont pas les mêmes armes dans la compétition S Un commerce inégal Les pays du Nord et du Sud n’ont pas les mêmes armes dans la compétition internationale. Les pays du Sud ont subi ne dégradation des termes de l’échange. C’est-à-dire que les produits qu’ils exportent ont vu leurs prix s’effondrer. En revanche, les prix de leurs importations ont plutôt augmentés. Les recettes ont donc baissé et comme il fallait payer les dettes, ils se sont enfoncés dans la pauvreté en empruntant.

IV . Agriculture et environnement a. Les risques environnementaux L’agriculture productiviste moderne ne fonctionne plus qu’avec des doses massives d’engrais pour enrichir des sols appauvris par la surexploitation dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud. Les Pays-Bas par exemple utilisent 500 kg d’engrais par ectare, ce qui pollue les eaux utilisées pour l’irrigation et les besoins domestiques. Les forêts disparues ne peuvent plus jouer leur rôle de protection et le ruissellement entraine la terre cultivable dans les zones en aval.

Les hommes ont aménagé des cultures en courbe de niveau aux États-Unis ou en Russie ; ils ont limité la destruction du bocage en Europe de l’Ouest pour protéger les sols. Les cultures biologiques sont une réponse pour aider l’environnement, mais la production reste un peu mise de coté pour l’instant. Pour faire face à une demande croissante de nourriture, certaines randes firmes ont proposé des OGM, c’est-à-dire des variétés végétales et animales plus résistantes et qui s’adaptent aux contraintes du milieu.

Ils ont des effets encore mal connus sur l’environnement car nous manquons de mesures dans le temps pour les évaluer. Ce que mal connus sur l’environnement car nous manquons de mesures dans le temps pour les évaluer. Ce que l’on sait en revanche, c’est qu’ils entraîneront une réduction du nombre des espèces animales ou végétales sur la planète. b. Les risques sanitaires L’agriculture dans les pays développés a connu de graves crises anitaires. une autre peur a remplacé celle de ne plus manger à sa faim.

Celle des crises alimentaires telles que : la listéria, la vache folle, la dioxine, la grippe aviaire, la fièvre aphteuse et la grippe A Les consommateurs exigent donc des contrôles renforcés et une traçabilité des aliments. c. Vers une agriculture durable pour de nombreux observateurs, la réponse à ces crises est chercher dans une agriculture respectueuse de la nature. En plus du BIO, d’autres solutions existent. Des groupes de personnes spécialisées dans la protection de l’environnement ont lancé vec succès des campagnes contre les OGM et la malbouffe industrielle.