Les Hommes Ont Ils Besoin D Un Maitre

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Lhomme a -t-il besoin d’un maître? or7 Sni* to View « Ni dieu, ni maître » tel est la devise des anarchistes rejetant toute forme de pouvoir exercé sur l’homme. Cette doctrine se caractérise par le refus de tout principe extérieur, d’autorité, une critique de l’état. Ainsi cette proposition viendrait réfuter la nécessite pour l’homme d’avoir un maître. Mais qu’est ce qu’un maitre ? Un maitre est une personne qui détient une autorité, qui est en état de décider de diriger. Mais c’est aussi quelqu’un autonomes. Ils n’ont pas besoin de l’autorité d’un maître.

Certains hilosophes défendent cette idée notamment Rousseau dans , Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, écrit : « Il est donc Incontestable, et c’est la maxime fondamentale de tout le droit politique, que les peuples se sont donné des chefs pour défendre leur liberté et non pour les asservir.  » Pour Rousseau un pouvoir n’est légitime qu’à la condition d’assurer l’ordre dans la liberté. Il réfute donc ainsi l’idée s’une servitude volontaire qui assurerait la sécurité des hommes mais au prix de perdre leur liberté, liberté qui qualifie l’humanité.

Le respect que les hommes se doivent à eux-mêmes suppose en effet que dans celui à qui ils obéissent, ils ne voient pas un maitre qui les opprime , mais d’une 101 garante de leur liberté. Prenant l’apparence pour la réalité les hommes politique et les philosophes, notamment Hobbes, pensent que les hommes se seraient soumis à une autorité suite à un contrat dans lequel les hommes aurait échanger une liberté dans l’insécurité du profit avec une paix dans la servitude. Mais pour Rousseau cette thèse est absurde pour plusieurs raisons.

Tout d’abord dans cette thèse la soumission est une donnée naturelle alors qu’elle est istorique contingente et par conséquent réfutable; ensuite il n’est pas loglque que les hommes se soient soumis à un pouvoir aussi dangereux que l’état d’insécurité dans lequel il se trouvait auparavant. Enfin car la liberté étant le naturel d PAG » rif 7 l’état d’insécurité dans lequel il se trouvait auparavant. Enfin car la liberté étant le naturel de l’homme et inaliénable, tout contrat qui viserait à supprimer la liberté serait dépourvu de valeur.

L’homme ne peut vouloir que ce qui accomplit sa nature, et non pas se qui porte atteinte à son humanité. Ainsi Rousseau prône le contrat ocial sur lequel on reviendra plus tard dans le raisonnement. Mais l’homme peut par son devoir moral remplacé le droit dans le cadre ou il ne serait pas gouverné. une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont une seule et même chose, dit Kant. La liberté ne consiste pas à faire ce qui nous plait mais agir selon la loi de la raison.

Ainsi il faudrait agir selon son impératif catégorique. Il s’énonce de la forme suivante : agis toujours de telle maniere que la maxime de ton action puisse être érigée en loi universelle de la nature. Ainsi si l’homme agit selon on impératif catégorique, il est difficile d’imaginer un monde apocalyptique malgré l’absence d’une autorité supérieure. IJn homme sans maître n’est donc pas impossible, si l’homme suit des règles morales qui sont les siennes et non celles d’autres personnes.

On retrouve également des idées du stoïcisme dans cet impératif catégorique. Le sto-lcisme prône le détachement des passions et donc empêcher l’homme de se faire de nouveaux maitres tel que l’argent, le sexe, ou l’orgueil. Nous pouvons retrouvé dans cette idée ce qui apparait en Europe moderne comme l’expression philosophiqueme PAGF3C,F7 comme l’expression philosophiquement élaborée de l’universalisme chrétien. Revenons sur le point de vue anarchiste, pour Proudhon l’état n’a jamais qu’engendré la violence, l’aliénation et l’abus de pouvoir.

Selon cette doctrine, avoir un maître et croire en lui c’est effacé sa volonté personnel, et ainsi l’homme devient esclave du maître. Si les hommes sont gouvernés par un pouvoir abusif ils perdent leur liberté , car ayant un pouvoir sur des hommes un maître peut rapidement rentrer dans l’oppression pour garder une emprise sur eux, ce fut notamment le cas avec la nazisme d’Hitler. Lhomme n’a pas besoin de maître dans le sens ou nous pensons à un dictateur.

Ainsi si nous prenons le mot maître dans le sens de celui qui domine, l’homme n’en a pas besoin de maitre et par ses actions morals il doit savoir se détacher de ses passions qui ne font pas de lui un homme libre, car on pourrait penser qu’une passion est un choix mais l’homme passionné est aussi esclave. Ainsi nous pouvons penser que l’homme a besoin d’un maître, en effet l’homme à besoin de règle pour l’encadrer car vivre dans un Etat sans loi pourrait vite apporter le chaos. Vivre ans une forme d’anarchisme ou de nihilisme permettrait ? n’importe qui de prendre le pouvoir par la force et donc aboutir à une autocratie.

En effet si l’homme pense que n’être soumis à aucune loi est une voie pour la liberté il peut se tromper car il aboutirait soumis à aucune loi est une voie pour la liberté il peut se tromper car il aboutirait à une autocratie dans lequel il deviendrai le dominé dans une relation dominant dominé. Kant écrit que la colombe dans son libre vol, volerait bien plus vite dans le vide parce qu’elle ressent la résistance de l’air. On pourrait utiliser ette image de la colombe pour décrire notre rapport à la loi.

La colombe, dans son vol, éprouvant la résistance de l’air se plaît à imaginer qu’elle volerait bien mieux sans cet obstacle elle ignore que sans l’air , elle ne volerait pas du tout et que ce qu’elle ressent comme un empêchement est aussi une condition de possibilité. Nous aussi nous nous plaisons à imaginer une vie sans règles, au-delà des lois : suppression d’impôts, du code de la route… En faisant cela nous sommes comme la colombe, nous oublions que sans la contrainte subjectives, notre prétendue iberté ne pourrait plus s’exercer sur tout.

Nous ressentons comme un obstacle ce qui est en réalité une condition d’exercice de nos actions. Ainsi l’homme à besoin d’un régime démocratique comme le veut Rousseau avec son contrat social. Celui-ci ne légitime pas un pouvoir absolu, comme Hobbes, mais le pouvoir démocratique. pour Rousseau le souverain n’est ni Dieu, ni le pape, ni le roi, c’est le peuple. Ainsi l’état social n’aliénera pas la liberté naturelle de l’homme, mais au contraire la garantira. Le contrat social selon Rousseau est l’ensemble des conventions fondamentales qui, bien qu’elles niaient jama