Montesquieu

essay B

monastiques distingue également, au sein de la république, deux estimés de gouvernement, le régime démocratique et le régime aristocratique : « lorsque, dans la république, le peuple en corps a la souveraine puissance, c’est une démocratie. Lorsque la souveraine puissance est entre les mains d’une partie du peuple, cela s’appelle une aristocratie » (LE, Il, 2).

Prônant la modération, il suggère que chaque régime républicain se renforce en évitant l’excès qui le caractérise. Ainsi, la république démocratique doit éviter les formes d’égalité qui par un nivellement trop important sapent toute autorité, et la république aristocratique atteint la perfection houillères se rapproche le plus de la démocratie (LE, Il, 2, 3). Dans L’Esprit des lois, l’utilisation des exemples classiques permet de brosser le tableau d’un régime reposant sur l’amour de l’égalité et de la frugalité, sur l’éducation destinée à renforcer le patriotisme, ou encore sur l’utile monastiques premier boy sveltesse flipper 11, 2009 18 pages substitue à la typologie classique qui distinguait la swaps toi vie nixe page l’utilisation de l’ostracisme (LE, AI, 2 ; AV, 5-8; V, 2-6 ; SI, 19).

Bien qu’il décrive la démocratie comme un régime exigeant n pénible renoncement à soi, qui n’est possible que par l’usage d’« institutions singulières » afin d’encourager le dévouement aux besoins communs, certaines de ses remarques témoignent de l’admiration qu’il éprouve pour l’esprit de la démocratie ancienne – au point que certains de ses lecteurs ont pu penser qu’il était partisan de la démocratie.

Ainsi dévia allongeant conclut que « monastiques considère la démocratie comme la meilleure des quatre formes de gouvernement, à la fois cause de la qualité morale de ses citoyens et de la liberté et de la sécurité qu’elle leur procure » (allongeant, p. 59).

amènera chaîne suggère pour sa part que l’éloge décerné à lamina pêne pour la fondation d’une communauté vertueuse au milieu de « la corruption des temps modernes » ainsi que les louanges accordées à la république moderne de Berne, en Suisse, permettent de conclure que monastiques « était convaincu qu’il existait certaines conditions sous lesquelles de tels régimes [démocratiques] pouvaient devenir pertinents pour un peuple et qu’il se trouvait certains hommes extraordinaires qui pouvaient les réaliser. (chaîne, p. 384 et 395, citant L’Esprit des lois, AV, 6; Romains, EX ; Pensées, no 185). Les commentateurs concluent le plus souvent que selon monastiques, la démocratie ne convient pas aux États modernes dont les sujets sont détournés des vertus civiques par la production, le commerce, la finance et les richesses (LE, il, 3 ; VIA, 16 ; sa par la production, le commerce, la finance et les richesses (LE, il, 3 ; VIA, 16 ; asséchaient, 1961, p. 277 ; carrières, 2002, p. 110-113 ; raie, 2002, p. 73).

Ainsi L’Esprit des lois évoque avec curiosité, admiration et respect ces « vertus héroïques que nous trouvons dans les anciens, et dont nous avons seulement entendu parler » (LE, il, 5), tout en sinisant état d’un gouffre entre les anciens et les modernes : « Quand on pense à la petitesse de nos motifs, à la bassesse de nos moyens, à l’avarice avec laquelle nous cherchons de viles récompenses, à cette ambition si différente de l’amour de la gloire, on est étonné de la différence des spectacles, et il semble que, depuis que ces deux grands peuples ne sont plus, les hommes se sont raccourcis d’une coudée. (Pensées, no 221). Ce concept de la république démocratique tient l’immersion de monastiques dans la pensée politique de planton et d’aristocrate dans les années 1 730 (asséchaient, 961, p. 265). Telle est la raison pour laquelle il n’ intégré aucune analyse de la nature et du principe de la démocratie dans ses Lettres préparés où il fait une brève allusion à la vertu républicaine. À ce moment, la vertu et l’honneur ne sont pas encore considérés comme les principes distincts des gouvernements républicains et monarchiques (LOUP, 87 [89]).

De même, monastiques n’ pas présenté la république démocratique comme un idéal-type dans les Romains (1734) où il suit la trace du conflit entre batraciens et pleines – conflit qui a d’abord provoqué un lange d’aristocratie et de démocratie après l’expulsion des rois et qui s’est d’ dé du pp un ma op spot plu présente une analyse beaucoup plus détaillée dans SI ; il y met en avant le fait que le Sénat romain axer nombreuses fonctions exécutives, comprenant la destination des fonds publics et la collecte des mil vote de la paix ou de la guerre, le recrutement des t la délégation des pouvoirs aux consuls et aux prête dans les provinces, et la maîtrise des relations diplomatiques avec les États étrangers.

Il restait au) consuls romans à lever les troupes et à les commua ans les guerres, à obtenir l’aide des alliés et à décrit moment opportun pour faire a paix avec des peuple soumis (LE, SI, 17). Dans les livres VIA et SI, monastiques analyse e POU judiciaire dans les démocraties, isolant, pour en faire l’éloge, l’attribution du pouvoir de juger à orme aux aux sénateurs et aux magistrats spécialisés. Particulièrement remarquable (et proche de pratiquait anglaises plus récentes garantes de la liberté) était pratique romaine consistant, dans les affaires crime choisir des jurés avec le consentement des deux pp à ramener leurs décisions à des questions de calcul ‘innocence pour des méfaits reconnus par la loi (le SI, 18).

Ce fut au détriment de la liberté romaine que la réduction du pouvoir judiciaire du Sénat. Elle fauve liberté du citoyen », mais seulement au détriment d « liberté de la Constitution » et, sans cette dernière, liberté du citoyen ne pouvait être maintenue (LE, SI, selon monastiques, les règles définissant la citoyen les droits de vote sont e présente une analyse beaucoup plus détaillée dans le livre SI ; il y met en avant le fait que le Sénat romain exerçait de destination des fonds publics et la collecte des impôts, le ôte de la paix ou de la guerre, le recrutement des troupes, la délégation des pouvoirs aux consuls et aux prêteurs diplomatiques avec les États étrangers.

Il restait aux deux consuls romains à lever les troupes et à les commander dans les guerres, à obtenir l’aide des alliés et à décider du moment opportun pour faire la paix avec des peuples Dans les livres VIA et SI, monastiques analyse le pouvoir judiciaire dans les démocraties, isolant, pour en faire l’éloge, l’attribution du pouvoir de juger à orme séjours, Particulièrement remarquable (et proche de pratiques anglaises plus récentes garantes de la liberté) était la pratique romaine consistant, dans les affaires criminelles, choisir des jurés avec le consentement des deux parties et à ramener leurs décisions à des questions de culpabilité ou d’innocence pour des méfaits reconnus par la loi (LE, VIA, 3 ; SI, 18). Ce fut au détriment de la liberté romaine que se fit la réduction du pouvoir judiciaire du Sénat. Elle favorisa « la liberté du citoyen », mais seulement au détriment de la « liberté de la Constitution » et, sans cette dernière, la liberté du citoyen ne pouvait être maintenue (LE, SI, 18). Sein monastiques, les règles définissant la citoyenneté et (LE, SI, 18). Les droits de vote sont essentielles afin de stabiliser l’État démocratique. Attentes, les étrangers qui s’introduisaient illégalement dans l’assemblée du peuple pouvaient être punis de mort (LE, Il, 2). Tout en insistant sur la nécessité de l’égalité politique et économique entre les citoyens, monastiques souligne le besoin d’une hiérarchie et de l’influence stabilisatrice des élites. Comme aristocrate, il croit aux vertus stabilisatrices d’un mélange de démocratie et d’aristocratie. Le vote à l’assemblée doit se faire obliquèrent plutôt que par bulletin secret, de façon que le « petit peuple » puisse suivre l’exemple des « principaux ». En outre, le pouvoir de vote des citoyens les plus pauvres doit être diminué.

Ainsi servies tuiles a agi avec sagesse en divisant l’ensemble des habitants de orme en cent quatre-vingt-treize ceintures et en reléguant les citoyens es plus nombreux et es plus pauvres dans la dernière ceinture afin que les Romains les plus riches, bien que moins nombreux, puissent contrôler les résultats du vote dans les comices ceinturaient (LE, Il, 2 ; Romains, VIA). De même, la décision de salon de diviser les citoyens d’attentes en quatre classes à partir d’un recensement des biens afin d’exclure les plus pauvres de l’éligibilité aux fonctions exécutives, a été salutaire (LE, Il, 2). Pour l’essentiel, les citoyens des démocraties doivent obéirent aux lois et courir « lorsque le magistrat es appelle » (LE V, 7).

Dans la mesure où il est très peu probable que ceux qui exercent la s les appelle » (LE, V, 7). Dans la mesure où il est très peu probable que ceux qui exercent la souveraineté limitent leur propre pouvoir, le despotisme populaire est une endurance possible de la démocratie – aussi dangereuse pour a liberté que le despotisme d’un seul. Aussi la démocratie doit-elle être modérée et non extrême. En analysant l’évolution politique de orme, monastiques dénonce les progrès de la démocratie par plébiscite qui donnait aux pleines la possibilité de faire passer des lois de leur propre chef, ce qui produisit « un délire de la liberté » qui « choqua les principes mêmes de la démocratie » (LE, SI, 16).

Le principe et les m?ors de la démocratie sinon monastiques, le principe de la démocratie est la art. politique qu’il définit comme « l’amour des lois et de la patrie », « l’amour de l’égalité » et « l’amour de la frugalité » (LE, AV, 5 ; V, 3). Une société politique fondée sur la vertu exige des citoyens qu’ils recherchent le bien commun, comme le montrent le récit des Troglodytes dans les Lettres préparés (10-14) et de nombreux passages de L’Esprit des lois. Les Anglais ont donné un triste spectacle en tentant de mettre en place la démocratie sous corporel : l’ambition plutôt que la vertu a motivé leurs actions (LE, AI, 3). Produire des citoyens vertueux exige que ‘on accorde une importance particulière à l’éducation qui inculque l’amour désintéressé de la république.

La vertu « est un renoncement à soi-même, qui est toujours une chose très pénible » (LE, AV, 5). En outre, la vertu morale renforce la vertu politique puisque « moins nous pouvons (LE, AV, 5). En outre, la vertu morale renforce la vertu politique puisque « moins nous pouvons satisfaire nos passions particulières, plus nous nous livrons aux générales. » Ainsi les moines montrent un attachement fort aux règles qui leur interdisent « les passions ordinaires » (LE, V, 2). Contrairement à l’image anarchique de la démocratie présentée dans La République de planton, monastiques décrit un État démocratique animé par les « m?ors », « l’amour de l’ordre » et « la vertu » (LE, VIA, 2).

Plutôt que d’encourager les citoyens à agir en vertu de désirs personnels, la démocratie requiert un sens de la hiérarchie fondé sur le respect des esclaves à l’égard de leurs maîtres, des enfants à l’égard de leurs parents, des femmes l’égard de leurs maris, des citoyens à l’égard du Sénat et des autres autorités constituées (LE, VIA, 2). L’État démocratique tel que le concevait monastiques n’ pas pour but la libération de l’esprit humain. Contrairement maints auteurs postérieurs et récents, il n’utilise pas le terme démocratie pour donner l’impression qu’une émancipation à ‘égard des interdits est possible.

Plutôt que d »imaginer la démocratie comme un moyen de se libérer des contraintes institutionnelles et psychologiques, il pense que les institutions rigoureuses et singulières développées dans la sépare antique permettaient le mieux de parvenir une démocratie stable. La sujétion des volontés individuelles aux besoins de l’État est requise puisque les démocraties reposent sur l’autorité morale plutôt que sur la force afin de donner tout pouvoir à la loi. Sur l’autorité morale plutôt que sur la force afin de donner tout pouvoir à la loi. 1 il est utile de rappeler que les états démocratiques de l’Antiquité qui ont servi de modèle à monastiques étaient de véritables camps armés toujours prêts à entrer en guerre contre des cités rivales.

Les citoyens ne payaient pas de mercenaires pour prendre leur place sur le champ de bataille.