Milo le chat
Le garçon lui gratta le menton ; Voilà, voilà, petit, dit-il, et il commença à lui verser un bol de lait. Mais à cet instant, Lorentz cria de l’autre pièce : Où es-tu, Paulo ? Je t’attends depuis ce matin, j’ai un travail fou ! Le garçon abandonna ce qu’il était en train de faire et disparut pour ne pas revenir. Une heure plus tard, on frappa à la porte. Lorentz laissa ses croquis pour aller ouvrir. Mil eut un frisson : dans l’embrasure de la porte se tenaient un homme à la barbe blanche, une femme en obéi rouge, et une créature avec des ailes ! Bonjour, dit Lorentz aux étrangers. Entrez et asseyez- premier boy méningée ‘–;couple 04, 2009 | 4 pages L’estomac de micro gargouille. AI sauta du rebord de la pou, elle était avariée ! Il la repoussa, ce?ure. _ Voilà, voilà, petit, dit-il, et il commença à lui verser un bol Mais à cet instant, Lorentz cria de l’autre pièce ? _ Où es-tu, Paulo ? Je t’attends depuis ce matin, j’ai un Bonjour, dit Lorentz aux étrangers. Entrez et asseyez- vous, je vais vous servir à boire. Mil fut indigné : Quelque chose à boire ? Aire ?
Décidément, c’en était trop ! Son maître n’allait tout de même pas s’occuper de ces gens- là avant lui ! Aima le suivit dans la cuisine pour voir cela. Non, il ne rêvait pas ! Et plus grave encore, le monstre ailé s’était installé à SA place ! Mil essaya d’attirer l’attention de la créature en lui donnant un coup de patte. Comme cela resta sans effet, il essaya une petite morsure de rien du tout. Aie ! Hurla le monstre. _ Méchant ! Gronda Lorentz, allez, ouest ! Il saisit Mil et le jeta derrière la porte. Offensé, Mil quitta la maison.
A force d’errer dans les rues de venins, il finit par tomber sur un groupe d’enfants occupés à jouer. « Tiens, se dit-il, si je les amuse un moment, peut-être vont-ils me donner à manger. « Cela ne s’annonçait pas mal, mais le plus jeune des enfants lui tira la queue. PIAFFAIT ! AI s’enfuit en courant par une rue étroite. Mil parvint à un marché bordé d’un large et magnifique canal. A l’un des étals, une femme vendait d’appétissantes miches de pain. Il en saisit une, mais… PAVA ! Avant qu’il ait eu le temps d’ goûter, la femme le repoussa d’une tape.
Les moustaches de Mil pendaient lamentablement. Son estomac le déraillait, mais il continua son chemin. Bonsoir, dit un homme en lui lançant un poisson. Mil se jeta dessus et lécha les écailles salées. Soudain, surgie de nulle part, une boule de fourrure noire lui tomba dessus. Mil prof Soudain, surgie de nulle part, une boule de fourrure noire lui tomba dessus. Mil protesta en sifflant et crachant, mais d’autres chats accoururent, chacun annulant et tirant sur le poisson. Le pauvre Mil abandonna la partie, et se retrouva dans les ruelles de venins.
AI errait à la recherche de nourriture, souffrant de la pluie, mais il ne réussit qu’ devenir de plus en plus maigre et solitaire à mesure que les jours passaient. Cependant, par une nuit orageuse, alors qu’il se tenait blotti dans une embrasure de porte, la pluie dégoulinant de ses moustaches, Mil aperçut une botte qu’il connaissait bien. C’était Paulo, l’élève de Lorentz, qui marchait en sifflant. Sans réfléchir, Mil se mit sur ses traces. Lorsqu’ atteignirent le monastère, Mil fit halte sous la fenêtre de Lorentz. Un éclair en illumina le rebord au moment où il y sautait.
Il se glissa entre les volets battants et évita a flaque d’eau qui se formait sur le sol. Une grosse bougie coulait, éclairant la pièce d’une faible lumière tremblotante qui permit à Mil de distinguer Lorentz. L’artiste s’était endormi sur sa table de travail, des piles de peintures lui couvrant à moitié le visage.