Michael Porter 5 forces
Né en 1947 dans le Michigan, Michael Porter est diplômé de Princeton et de Harvard. Il est professeur de stratégie d’entreprise à Harvard où il dirige aujourd’hui l’Institute for Strategy and Competitiveness. Cest une figure emblématique de la prestigieuse Harvard Business School (HBS), qui a pour mission de former les futurs dirigeants des plus grandes entreprises du monde. Sa pensée de la concurrence entre entreprises…
Porter a formalisé une approche nouvelle de la concurrence, ne la limitant pas à un affrontement sur les prix et les produits. L’entreprise doit se doter d’une stratégie de long terme basée sur une analyse de la composantes déterm actions des autres fir fournisseurs, celui de sur le marché et l’arri pa r, selon les cinq ncurrence: les de négociation des ouveaux entrants its substituables aux siens. Ce sont les célèbres « cinq forces », connues aussi bien des consultants que des étudiants en écoles de commerce.
Pour empêcher aux entrants de prendre des parts de marché, les firmes cherchent à élever des barrières à l’entrée (avance technologique, économes d’échelle, brevets, etc. ) Se prémunir ontre l’arrivée de produits de substitution est plus difficile. Il faut empêcher la distribution du nouveau produit, par exemple en obtenant un durcissement des normes, ou l’intégrer dans sa propre gamme. Il n’existe que trois stratégies possibles Swige to vie' » next page possibles pour dominer le marché : la domination par les coûts, la différenciation ou la concentration.
La première nécessite rigueur de gestion et position forte sur le marché, la seconde requière un produit à caractère unique aux yeux du client ; la concentration consiste à se différencier uniquement sur un segment du marché. L’analyse de Porter repose sur une confiance absolue dans les mécanismes de marché et sur une conception agressive, quasi guerrière, du fonctionnement de l’économie. … ? la concurrence entre pays Porter va nuancer ses positions extrêmement libérales dans son analyse de la compétitivité des territoires ; il y reconnaît l’intérêt de certaines interventions en matières d’éducation ou de recherche notamment. Face à la perte de compétitivité des Etats-Unis dans les années 80, Porter va construire un outil d’analyse simple, le « diamant de Porter » qui présente l’efficacité du cluster, réseau d’acteurs ocaux autour d’une « industrie » donnée qui réunit entreprises, universités, laboratoires de recherche, organismes de financement et pouvoirs publics.
Le prototype du cluster est la Silicon Valley et sa traduction française, le pôle de compétitivité. Quatre éléments déterminent l’avantage national : les facteurs de production, le dynamisme de la demande, les industries en amont et la concurrence entre les firmes. Contestées pour leur validité en période de crise et leur inadaptabilité aux PME, les méthodes de Porter autant que sa réputation semblent indétrônables. 2