memoire

essay B

L’intégralité de la publication est disponible à l’addresse suivante http://vuww. un. org/en/development/desa/policy/wesp/index . shtml Situation et perspectives de l’économie mondiale 2012 Résumé Nations Unies orq2 Sni* to View Perspectives économ pour 2012 et 2013 L’économie mondiale au bord d’une nouvelle récession majeure L’économie mondiale pourrait entrer dans une nouvelle récession majeure. L’activité économique a déjà ralenti considérablement en 2011 et une croissance anémique est attendue en 2012 et 2013. Les problèmes qui grèvent l’économie mondiale sont multiples et liés les uns ux autres.

Les défis les plus urgents sont la crise prolongée de l’emploi et l’affaiblissement des perspectives de croissance économique, en particulier dans les pays développés. Alors que le chômage reste à un niveau élevé proche de 9 pour cent et les revenus stagnants, la reprise reste au point mort à court terme en raison du manque deuxième semestre 2011 fragilisant davantage les bilans des banques détenant la dette publique de ces pays. Même certaines mesures audacieuses prlses par les gouvernements des pays de la zone euro dans le but de restructurer de manière ordonnée la dette de la

Grèce n’ont fait que renforcer les turbulences sur les marchés financiers et ont suscité de nouvelles préoccupations au sujet d’un éventuel défaut de paiement de certains grands pays de la zone euro, notamment l’Italie. Les mesures d’austérité budgétaire prises en réponse ? cette situation ne font qu’affaibllr davantage les perspectlves de croissance et de reprise de l’emploi, tout en compliquant les efforts pour rétablir l’équilibre des finances publiques et des bilans du secteur financier.

Les Etats-Unis font également face à un chômage élevé, au faible niveau de confiance des ménages et des entreprises ainsi u’à la fragilité du secteur bancaire. L’Union Européenne et les Etats-Unis sont les deux économies les plus importantes du monde et profondément interdépendantes. Leurs problèmes sont susceptibles de se renforcer mutuellement ce qui conduirait à une nouvelle récession mondiale. es pays en développement qui se sont mieux remis de la crise seraient affectés à travers leurs relations commerciales et financières avec les pays développés.

Croissance faible et risque élevé d’une seconde récession Fondé sur un ensemble d’hypothèses relativement optimistes, y compris le fait que la crise e la dette souveraine en Europe se cantonne dans un nombre limité d’économies de petites tailles et qu’une arran ement satisfaisant puisse être trouvé entre tou PAGF 9 d’économies de petites tailles et qu’une arrangement satisfaisant puisse être trouvé entre toutes les parties prenantes dans un calme relatif, la croissance du produit mondial brut (PMB) dans le scénario de base devrait atteindre 2,6 pour cent en 2012 et 3,2 pour cent en 2013.

Cependant, l’échec des décideurs politiques, en particulier en Europe et aux Etats-Unis, à diminuer le chômage et à prévenir la crise de la dette et la fragilité du secteur Situation et perspectives de féconomie mondiale, 2012 Perspectives de croissance faibles et incertaines pour l’économie globale 5. 0 Croissance du produit mondial brut (en pour cent) 4. 1 4. 0 Scénario optimiste 3. 2 9 se réaliser que si les politiques actuelles venaient à être remplacées par une action bien plus décisive et concertée au niveau international.

Dans un tel cas de figure, la croissance pourrait atteindre 4. 0 pour cent en 2012 et 2013. Cependant, les approches politiques du moment ne laissent que peut d’espoir pour un tel dénouement. Les difficultés économiques de nombreux pays éveloppés grèvent la croissance mondiale Les difficultés économiques de nombreux pays développés sont un facteur important du ralentissement mondial. La plupart subissent encore les conséquences de la crise de 2008 et se trouvent dans des situations difficiles.

La croissance aux États- Unis a ralenti de manière marquée en 201 1 et devrait encore faiblir en 2012. Une contraction temporaire de l’activité économique est même possible au cours de l’année. En août 2011, le pays était sur le point de faire défaut sur sa dette en raison dune impasse politique. De nombreuses incertitudes ccentuent la fragilité du secteur financier, qui en retour n’accorde des prêts aux entreprises et aux consommateurs que de manière insuffisante. Dans la zone euro, la croissance a également ralenti de manière considérable depuis le début de 2011.

De plus, une grande variété d’indicateurs prévisionnel révèlent un effondrement de la confiance et suggèrent qu’un nouveau ralentissement économique pointe à l’horizon, avec une croissance nulle peut-être dès la fin de 2011 et en début 2012. Le Japon était en récession au premier semestre de 2011, causée en grande partie, mais pas exclusivement, p strophe du partie, mais pas exclusivement, par la triple catastrophe du mois de mars (tremblement de terre, tsunami, accident nucléaire).

Alors que les efforts de reconstruction suite au séisme devraient élever la croissance du PIB japonais au-dessus de son potentiel à environ 2 pour cent pendant les deux prochaines années, les risques restent orientés à la baisse. Les pays en développement restent vulnérables au ralentissement économique des pays développés Les pays en développement et les économies en transition devraient continuer à stimuler l’économie mondiale dans les deux années à venir, mais leur roissance sera nettement inférieure au niveau atteint en 2010 et 2011.

Malgré le renforcement des liens économiques entre les pays en développement, ils restent vulnérables au ralentissement de l’activité économique dans les pays développés. Depuis le deuxième trimestre de 2011 la croissance économique dans la plupart des pays en développement et econamies en transition a commence à ralentir notablement. Parmi les principaux pays en développement, la croissance devrait demeurer robuste: en Chine, le taux de croissance devrait descendre sous la barre des 9 pour cent en 2012-2013 tandis que l’économie indienne evrait croître entre 7,7 et 7,9 pour cent durant la même période.

Le Brésil et le Mexique devraient souffrir de manière plus visible du ral conomique mondial. Les PAGF s 9 cent en 2010 à 3,5 pour cent en 2011. Cependant, malgré les prévisions d’un ralentissement économique à l’échelle mondiale en 2012-2013, les pays les plus pauvres pourraient connaître une croissance moyenne égale ou légèrement superieure au niveau atteint pendant les deux années précédentes. La même chose vaut pour la catégorie des Nations Unies des pays les moins avancés (PMA). Cependant, la croissance devrait tout de ême rester inférieure à son potentiel dans la plupart de ces économies.

Les pays développés continuent de grever la crolssance mondiale 10. 0 Taux de croissance du PIB (en pour cent) 8. 0 6. 0 2. 0 -2. 0 -40 Pays développés Economies en transition -6. 0 pays en développement Pays les moins advancés -8. 0 2006 6 9 régulière depuis le début de la crise. Un nombre croissant de chômeurs de longue durée finissent par cesser leur recherche d’emploi, disparaissant ainsi des statistiques de la population active. Environ 29 pour cent des chômeurs aux Etats- Unis ont été sans emploi endant plus d’un an, contre 9 pour cent en 2007. ne telle augmentation de la durée du chômage a des effets préjudiciables et durables à la fois sur les individus qui ont perdu leur emploi et sur l’économie dans son ensemble. En effet, l’allongement de cette durée érode les compétences professionnelles de ces individus et diminue les revenus qu’ils pourraient obtenir s’ils trouvaient un emploi. D’une manière générale, l’augmentation du chômage de longue durée a un impact négatif sur la productivité de l’économie à moyen et à long terme. La reprise de l’emploi a été bien plus forte dans les pays en développement

Dans les pays en développement, la reprise de l’emploi a été beaucoup plus forte que dans les économies développées. Par exemple, le taux de chômage est retourné à son niveau d’avant la crise ou en dessous dans la plupart des pays d’Asie et, dans une moindre mesure, en Amérique latine. Toutefois, les pays en développement font face aux défis majeurs que représentent la part élevée de travailleurs sous-employés, mal payés, évoluant dans des conditions de travail précaires et privés d’accès à toute forme de sécurité sociale.

Par Le chômage de longue durée décourage la recherche d’un emploi ux Etats-Unis 30 7 9 65. 0 15 64. 5 Participation 65. 5 10 Median de la durée du chômage 64. 0 jul-2011 jan-2011 jul-2010 Jan-2010 Jul-2009 Jan-2009 JLll-2008 jan-2008 jul. 2007 chômage des jeunes a aussi augmenté davantage que dans d’autres groupes de population. Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, en particulier, ont connu une forte augmentation du chômage des jeunes durant l’année 2010.

La situation a commencé à s’améliorer durant le premier semestre 2011. Dans d’autres régions en Asie et en Afrique, les jeunes ont une forte probabilité de travailler dans des conditions précaires. Un déficit d’emploi de 64 millions à travers le monde reste ? combler Afin de restaurer le niveau d’emploi prévalant avant la crise et absorber les nouveaux arrivants sur le marché du travail à travers le monde, il serait nécessaire de combler un déficit d’emploi d’environ 64 millions.

Avec un ralentissement économique mondial prévu dans le scénario de base et l’augmentation de la population active, ce déficit grimperait à 71 millions, dont 17 millions dans les pays développés. Si la tendance à une croissance économique faible se confirme dans ces pays, remploi ne retrouvera son niveau d’avant la rise bien après 2015. La persistance d’un chômage élevé empêche l’augmentation des salaires et de la consommation à travers le monde, et stimule celle du non- remboursement des crédits immobiliers aux Etats-Unis.

Ces facteurs ainsi que la fragilité des secteurs financiers dans les pays développés grèvent les investissements et la confiance des entreprises, prévenant ainsi la reprise économique. Perspectives d’inflation L’inflation a augmenté dans le monde en 2011, notamment en raison des chocs d’offre, q ont poussé à la hausse les prix alimentaires et du pétrole, ainsi qu’à la demande croissante es grands pays en développement où les revenus et les salaires ont continué d’augmenter. Les politiques monétaires des grands pays développés visant ? relancer la demande ont aussi contribué aux pressions inflationnaires.

L’inflation de devrait pas poser de problème dans les pays développés… Parmi les pays développés, notamment aux Etats-lJnis et en Europe où les banques centrales ont continué d’injecter davantage de liquidités dans l’économie par diverses mesures 6 Situation et perspectives de Péconomie mondiale, 2012 non-conventionnelles, les taux d’inflation ont légèrement rogressé au cours de 2011, se rapprochant de la limite supérieure des fourchettes fixées par les autorités monétaires.

Cependant, l’inflation ne devrait pas être un souci majeur dans la plupart des pays développés. L’inflation devrait baisser en 2012-2013 en raison du déclin de la demande, des pressions baissières sur les salaires dues à un chômage élevé, et du déclin modéré des prix de matières premières—sans compter les chocs d’offres qui peuvent survenir. … mais représente un défi dans certains pays en développement Dans un grand nombre de a s en développement, le taux d’inflation a souvent dépa