ME MOIRE FINAL

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L’AVENIR DE LA PRESSE PAPIER EN FRANCE Problématique : La presse papier a-t-elle un avenir alors que le web semble conquérir de plus en plus les consommateurs français ? MARIE MIRIEU DE LA BARRE ISCOM Montpellier Coma14 Tuteur de mémoire Directeur de Mémoir l’association Culture SOMMAIRE Introduction ors. ecteur de Partie : Etat des lieux ont amélioré ou, peut-être, dégradé notre quotidien. Cette mutation remet en cause, entre autres, beaucoup de modèles économiques.

En effet, l’innovation peut être source d’opportunités, de croissance pour les entreprises t/ou génératrice de risques, de disparition même, pour celles qui ne réussissent pas ? s’adapter. En outre, nous sommes depuis 6 ans en pleine crise economque, une crlse sans doute plus grave que celle de 1929, où le champ des possibles semble restreint. La question que nous posons dans ce mémoire est de savoir si les sociétés de presse écrite sont condamnées à décliner, voire disparaître, ou si, au contraire, la révolution technologlque que nous vivons ne leur offrlralt pas de nouvelles opportunités pour se développer.

Beaucoup nous expliquent donc que nous vivons aujourd’hui les erniers jours du papier, tout au moins pour ce qui concerne ses usages littéraires, journalistiques ou administratifs Au nom d’économies budgétaires et écologiques, ou encore pour le confort du consommateur, il faudrait supprimer le papier des sphères de l’éducation, de l’entreprise et de l’administration. 7 OF D’où la question globale : la presse papier a-t-elle un avenir ? La presse papier, bien que parfois muselée dans le passé, était considérée comme LE moyen d’expression libre.

Aujourd’hui, force est de constater que ce n’est plus vraiment le seul. Sur internet, nous pouvons accéder très facilement ? l’information et nous Nouvelles technologies de l’information et de la communication. exprimer en toute liberté, avec pour seule limite, le regard des autres. Mais c’est l’unique limite ! Ceci présente des avantages : on a accès à toute l’information où que l’on soit ? condition d’avoir une connexion internet, sans avoir besoin de se rendre au kiosque ou au tabac-presse du coin. Mais l’information que l’on y retrouve n’est pas toujours fiable.

D’où cette nouvelle question; pouvons-nous négliger la qualité de l’information pour rivilégier la simplicité d’accès ? Tout au long de ce mémoire, nous verrons qu’il y a énormément de facteurs qui entrent en jeu dans cette « guerre entre la presse papier et internet. Je parle bien d’internet dans sa globalité car il ne s’a it as seulement de presse en ligne, mais aussi des PAGF OF approche critique de la situation. En seconde partie, je m’intéresserai aux causes du déclin de la presse papier : les consommateurs français ont une façon différente de vivre l’information avec tout ce qu’internet a pu leur apporter.

Mais sont-ils vraiment prêts à faire le deuil de la presse apier ? Cette seconde partie se construit comme là aussi comme un affrontement entre ces deux moyens outils d’information grâce aux études quantitatives menées, à l’analyse des modèles économiques de la presse papier qui se fondent sur les comportements d’achats des français, avec pour finir, une synthèse de la seconde partie qui mettra en avant les problèmes posés par le consommateurs.

Enfin, dans la troisième partie, une synthèse des deux précédentes, mettra en évidence certaines préconisations quant à la presse écrite, pour qu’elle rebondisse. 4 PARTIE L’ETAT DES LIEUX a. Les constats : Les chaneements de mod PAGF mocratisation d’internet et s’exprimer librement. Elle est pour beaucoup synonyme de liberté d’expression. La presse a une véritable histoire, aussi grâce à son rôle dans la recherche de la vérité: combien de fois a-t-elle été censurée, considérée dangereuse pour les pouvoirs en place ?

Ceci fait d’elle l’un des médias les plus apprécié des français. Elle nous a permis de nous exprimer, de réfléchir, de nous cultiver mais aussi de nous dlvertir ou nous donner quelques conseils pour meux vlvre. Mais la presse qui « n’appartenait à personne qui clamait haut t fort son indépendance, censurée à maintes reprises a maintenant perdu de sa superbe en raison de la chute de ses lecteurs. La presse, qui revendiquait sa liberté d’expression ne fait plus aussi belle figure.

Ses modèles économiques sont critiqués • « ils ne savent pas s’adapter ! diront certains, « il n’y a plus de fond diront d’autres, « ils détruisent des forêts ! » Alors que pouvons-nous dire de ce média, l’un des plus puissant en France, qui semble voué à disparaitre ? D’abord, prenons les éléments concrets dont nous disposons afin d’analyser la situation. b. Définition : La presse écrite est défini emble des quotidiens, en réseau des médias. Selon l’Observatoire de la Presse Ecrite, elle comprend : Presse quotidienne nationale (PQN) Presse quotidienne régionale (PQR) Presse magazine, specialisee Agences de presse Imprimerie et routage Presse gratuite Dans ce mémoire, les trois derniers ne seront pas considérés comme la presse papier ? part entière : les agences de presse ont des journalistes certes, mais ne diffusent pas de journaux, tandis que l’imprimerie n’embauche pas de journalistes et que la presse gratuite n’est tout simplement pas payante par définition et n’a onc pas le même modèle économique que les trois premiers types de presse.

Il faut aussi dire que les agences de presse comme la presse gratuite sont plus récentes qu’un journal comme le Figaro qui a vu le jour au 18ème siècle. Même si la plupart des autres grands titres de presse n’ont que quelques dizaines d’années, ils sont plus vieux qu’internet et nous y certain dynamisme avec le lancement de nouveaux titres et, pour une partie de ces entreprises, par la création de sites internet. Seulement, la tendance n’est pas bonne.

Réduction des effectifs et faibles niveaux d’embauche sont synonymes de déclin. Grâce à l’étude Audipress One 3 menée en 2014 et qui a permis d’établir un bilan de l’année 2013, on peut voir que cette année aura été une année noire pour la presse française, qu’elle soit nationale, régionale ou magazine : baisse significative des ventes, chute des recettes publicitaires au profit d’internet, déficits généralisés, plans de départs et cessions en rafales ont été les points relevés par cette étude…

Un déclin que même la création de sites internet par les journaux concernés ne compense pas, apparemment ? cause de la redoutable concurrence qu’est devenue Google, le lus gros agrégateur de contenus au monde qui recense des milliers, si ce n’est pas des millions d’articles traitants d’un même sujet de façon gratuite.

Déjà touchée depuis un moment par Parrivé de la presse quotidienne gratuite qui a trouvé un public fidèle grâce a sa ratuité mais aussi à sa distribution massive dans PAGF 7 OF pas disparaître d’ici une dizaine d’années (une dizaine d’année peut même paraître très optimiste), puisque pour l’instant, les chiffres n’annoncent pas non plus un avenir très glorieux du papier. Sept des huit grands quotidiens nationaux français ont vu leur iffusion baisser sur les 10 premiers mois de l’année 2013, selon l’OJD 4.

La Croix est le seul quotidien qui progresse en diffusion. Les Echos résistent, Le Figaro et Le Monde ont vu leurs ventes baisser de 3 à mais la chute est alarmante pour Le Parisien, Aujourd’hui en France et l’Equipe, qui reculent d’environ 10%, et plus encore pour Libération, en situation de quasi-faillite. Libération enregistre, la plus forte baisse des ventes de la presse quotidienne française 16,06%), à 102 221 exemplaires par jour.

Le sort du quotidien Libération, au bord de la faillite, se jouera ici avril-mai entre deux options : une transformation des locaux du journal en espace culturel (studio TV, centre de conférence, restaurant) et la création d’un réseau social, ou un dépôt de bilan avec Voir annexes OJO, Anciennement Diffusion Contrôle, est une association professionnelle française dont le rôle est de certifier la diffusion, la distribution et le dénombrement des journaux, périodiques et de tout autre support de publicité BOF communication de la part de la direction de la rédaction.

Pour faire face à la fonte de leurs recettes publicitaires au profit d’Internet pour a Presse Quotidienne Nationale, -6% pour la Presse Quotidienne Régionale et pour la Presse Magazine en 2013 par rapport à 2012, selon l’Institut de Recherches et d’Etudes Publicitaires5 et le recul de leurs ventes, les principaux quotidiens français ont augmenté leur prix en ce début 2014 de 5, 10 voire 20 centimes d’euros. par exemple, le prix du Figaro ou du Monde est désormais de 1,80€.

Victimes collatérales de la baisse des ventes au numéro, les points de vente de presse ont vu leur nombre baisser de 800 en 2013 On voit donc bien que l’avenir de la presse papier n’est pas un njeu que pour les éditeurs ou les journalistes, puisque, indirectement elle concerne aussi les propriétaires de kiosque et des points de vente presse, ou encore les réseaux d’impression comme Presstalis 6, qui a dû l’année dernière licencier presque la moitié de ses salariés.

Cependant, il y a certains points qu’il est important de souligner: la presse quotldienne nationale connaît à la fois une baisse d’audience 7 et de diffusion 8 importante, alors que la presse quotidienne régionale connait elle aussi une baisse de diffusion mais voit au PAGF g OF uppression (ou la cession) de divers magazines au profit de Elle afin de concentrer son offre. Pour mieux illustrer le problème de la presse quotidienne nationale française, il est intéressant de voir qu’à l’étranger, la situation est différente.

La quasi-totalité des titres de presse a déjà intégré Internet dans leur stratégie, comme un prolongement de la marque pour capter de nouvelles audiences et les fidéliser ou L’IREP est une association interprofessionnelle loi 1901 qui a été créée par les professionnels du secteur de la publicité et de la communication le 18 octobre 1957. Société commerciale de messagerie de presse. La principale mission de cette entreprise est de participer à la diffusion de la presse écrite. Nombre des individus ou auditoire, exposées à un média (radio, télévision, site Internet… ) 8 Nombre d’exemplaires imprimés et distribués. encore offrir une complémentarité. D’ailleurs, certains sites de médias ont plus d’audience que les médias eux-mêmes, car ils permettent aux internautes de suivre et de réagir instantanément à Pinformation en temps réel, ce que le papier ne permet pas de faire. Outre atlantique existe pl e presse tirent leur