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L’anthracnose L’anthracnose est une maladie parasitaire très répandue sur de nombreux végétaux. L’anthracnose (maladie du charbon selon les racines grecque et latine) est une maladie cryptogamique. Les signes sont caractérisés par l’apparition de taches rondes ou allongées, bien délimitées, de couleur brun-roux à brun-noir, sur divers organes de la plante. Ces taches voient leur centre s’éclaircir progressivement vers une couleur plus claire, blanche, grise ou rosâtre.

Les tissus se dessèchent, flétrissent et finissent par mourir pendant la croissance. Le champignon responsable es lésions pénètre dans la plante et s’y développe, par temps humide, vers 16-170 Cette mycose peut a bien que sur les feuill dégâts sont particuli org to View annuelles aussi rs fruits. Les annuelles, comme le maïs et d’autres plantes potageres. Les arbres atteints dans leur feuillage ou leurs fruits survivent à l’attaque cryptogamique. Comme décrits ci-dessus, les symptômes sont comparables d’une espèce à l’autre.

Il importe de savoir que chaque plante est victime d’un champignon spécifique, qui appartient à de nombreux genres de champignons ravageurs, dont Colletotrichum et Gloeosporium sont peut-être les plus réquents. Les parasites de l’anthracnose se conservent dans le sol, Ihiver, sous forme d’organes appelés sclérotes, fixés sur des débris de végétaux. Les spores, dont le rôle contaminant est essentiel, restent aussi l’hiver sur les feui feuilles mortes, dans les interstices des écorces… Parfois, les graines ont été contaminées depuis la récolte précédente, d’où leur difficulté à lever (fonte des semis).

Les plantes sensibles à l’anthracnose Parmi les plantes de grande culture, on peut citer la luzerne, le mais, le lin, et parmi les plantes potagères, le haricot, le pois, a tomate, le melon, la laitue… Chez les arbres et les arbustes, le noyer, le noisetier, l’amandier, le cerisier, le platane, le framboisier, le groseillier, le rosier, sans oublier la vigne, sont aussi concernés. prévention et lutte Des mesures préventives sévères doivent accompagner les cultures. Le champignon parasite se conserve plusieurs années dans le sol, d’où la nécessité de pratiquer des rotations longues des plantes sensibles (5 à 6 ans).

Choisir aussi des semences pour des variétés reconnues plus résistantes, ou des graines préalablement traitées par des fongicides. Sachant que la ontamination se fait surtout par la propagation de spores, que favorisent le vent, la pluie, le ruissellement, les petits animaux, il faut aussl éviter au cours de la végétation, en période humlde, tous contacts inutiles comme les frottements par la marche ou la manipulation d’outils de culture. Eviter les excès de fertilisation favorisant le développement des jeunes pousses tendres et vulnérables. Veiller à une bonne aération, respecter les bonnes distances de plantation.

Si malgré tout l’attaque parasitaire survient, arracher rapidement les sujets atteints et les brûler pour limiter la contamination. Une lutte biologique préventive est possible par une d brûler pour limiter la contamination. Une lutte biologique préventive est possible par une décoction ? base de prêle ou d’ail, ou grâce à du purin de consoude ou d’ortie, en pulvérisation toutes les deux semaines. La lutte chimique se fait grâce aux fongicides simples, comme le mancozèbe par exemple. On préconise aussi l’emploi préventif du sulfate de cuivre, bouille bordelaise.

Mais tout cela avant l’apparition des symptômes, le traitement curatif étant illusoire. L’oidium Qu’est-ce que l’oïdium ? Ce sont différents champignons qui infectent de nombreuses lantes. La maladie est également connue sous le nom de ‘maladie du blanc’. Elle attaque souvent les rosiers, les tomates, les courgettes ou encore les vignes. L’érable et le chêne sont également des arbres très sensibles à la maladie. Symptômes de l’oïdium La maladie débute par l’apparition d’une espèce de poudre blanche sur les feuilles ou les fruits de la plante touchée.

Les feuilles peuvent ensuite se gondoler et se déformer. Ce sont souvent des feuillages jeunes qui sont touchés. Traitement Plusieurs traitements peuvent être mis en place pour venir ? bout de la maladie. La pulvérisation d’eau de javel au début de ‘hiver est très efficace tout comme les traitements à base de purin de prêles, de bicarbonate ou de souffre. Il est également possible de préparer une infusion à l’ail à laquelle est ajouté du Ialt. Ce mélange permet d’éradiquer l’oidlum tout en respectant l’environnement. Prévention de l’oïdium Il faut veiller à espacer suffisamment les plants entre eux. n entretien régulier du jardin sable espacer suffisamment les plants entre eux. Un entretien régulier du jardin est indispensable tout comme l’élimination rapide des éléments touchés par la maladie. Il est aussi important de ne pas rroser les feuilles des plantes en cas de chaleur. Le mildiou Le mildiou : la maladie Présent en particulier dans les plants de tomates, de pommes de terre mais aussi dans les vignes, le mildiou est une maladie de moisissure causée par de petits champignons : le plasmopara viticola pour la vigne, le phytophthora infestans pour la pomme de terre.

A lui seul, le mildiou peut ravager des cultures entières, il est donc nécessalre de s’en prémunir. Prévenir le mildiou Parmi les mesures de prévention du mildiou, on conseillera de planter pommes de terre et tomates (choisies selon des variétés ites « résistantes ») à des distances éloignées, pour éviter que la maladie ne touche les deux cultures. On tentera également d’éviter l’humidité, principal facteur d’apparition du champignon. En plus de ces mesures, on ne peut que conseiller la célèbre rotation des cultures qui prévoit de ne jamais planter la même chose aux mêmes emplacements à chaque saison.

Repérer le mildiou Le mildiou est reconnaissable grâce à l’apparition de tâches brunes assez irrégulières sur les feuilles. Ces tâches sont en général accompagnées d’un duvet blanc sous les feuilles qui ressemble à de la moisissure. Traiter le mildiou Dans le traitement du mildiou, il est nécessaire d’agir le plus vite possible une fois la maladie repérée. pour cela, il sera d’abord nécessaire de couper les plantes atteintes, voire celles à proxim repérée. Pour cela, il sera d’abord nécessaire de couper les plantes atteintes, voire celles à proximité en mesure de prévention.

Pour le reste de la culture, armez-vous de fongicides ? base de cuivre. La cochenille Que sont les cochenilles ? Les cochenilles forment la superfamille des Coccoidea dont on dénombre environ 8 500 espèces. Elles ne dépassent pas millimètres et sucent la sève des plantes grâce à un rostre piqueur. Les mâles possèdent des ailes tandis que les femelles sont immobiles et pondent leurs œufs sur les feuilles. Ces insectes prennent de nombreuses apparences, selon le végétal sur lequel ils se trouvent.

Ils sécrètent une substance avec laquelle ils se recouvrent et ressemblent parfois à des amas de coton Pourquoi les cochenilles sont-elles nuisibles ? Les piqûres des cochenilles provoquent des plaies qui affaiblissent les plantes. Elles peuvent être également responsables de l’apparition de la fumagine, puisque ce hampignon se développe sur le miellat des cochenilles. Cela se caractérise par une couche noire sur les plantes, qui ralentit leur croissance. Quelles sont les plantes menacées par les cochenilles ?

Cet insecte s’attaque plus particulièrement aux arbres fruitiers, aux plantes grasses et aux plantes d’intérieur, dans des environnements humides et peu aérés. Quels sont les traitements contre les cochenilles ? De manière préventive, appli uez un traitement de septembre ? octobre, en renouvelant l’O tre fois. Pour supprimer utilisez une solution à base de savon noir et d’alcool à brûler. Vous pouvez aussi faire appel à quelques coccinelles qui se feront un plaisir de débarrasser vos plantes de ces nuisibles. Le hanneton Que sont les hannetons ?

Les hannetons sont des coléoptères phytophages appartenant à la famille des Scarabaeidae, qui se déplacent à la tombée de la nuit et pondent dans la terre. Si les adultes ressemblent à de gros scarabées volants, les larves, qui se développent au début de l’été, se trouvent dans la terre et ont la forme de gros vers jaunâtres. Il ne faut pas les confondre avec des larves de cétoine, d’une forme très voisine mais de couleur blanche, et nécessaires ? la fabrication du compost. Quel danger représentent les hannetons ?

Même si le coléoptère adulte se nourrlt de la sève des feuilles, c’est sa larve qu’il faut redouter le plus. Celle-ci dévore les racines des plantes, ralentissant leur croissance et pouvant même aller jusqu’à les tuer. Quelles sont les plantes menacées par les hannetons ? Toutes les plantes sont menacées par ces coléopteres, mais les larves ont une préférence pour les racines des plantes potagères. Comment lutter contre les hannetons ? Les larves peuvent souvent être éliminées manuellement, lorsque l’on travaille le sol.

Il faut simplement les mettre de côté : ils seront mangés par taupes, oiseaux et autres hérissons. En outre, l’introduction dans la terre du Beauveria brongniartii, un champienon fatal aux h ut être possible au printemps. Les aleurodes Que sont les aleurodes ? Il s’agit de petites mouches blanches qui mesurent entre 1 et 3 mm de longueur et qui infestent de nombreuses plantes et notamment les tomates, les aubergines, les fuchsias ou encore les cucurbitacées. Ce sont des insectes très ravageurs pour la flore et surtout pour les plantes potagères cultivées dans les serres.

Symptômes et conséquences Les mouches et les larves se logent sous les feuilles et se nourrissent de la sève des plantes, ce qui peut entraîner la mort de ces dernières. Les feuilles deviennent gluantes et collantes ? mesure qu’elles sont infectées. Les insectes peuvent également transmettre de nombreuses maladies et notamment des virus phytopathogènes de type Carlavirus ou Begomovirus. L’application d’insecticide agit généralement sur les mouches adultes mais pas sur les larves. our éllminer également les larves, il faut appliquer un insecticide systémique qui se répand au travers de la sève. Le traitement doit être mis en place en ehors des époques de floraison afin de ne pas infecter les abeilles. Les inconditionnels de traitement bio peuvent se servir de la guêpe encarsia formosa ou de la punaise macrolophus caliginosus, qui viennent à bout de ces mouches blanches tout en protégeant l’environnement. Il faut également veiller à mettre les plantes infectées en quarantaine. Les charançons Que sont les charançons ?

Les charançons, également appelés balanins, sont des insectes appartenant à l’ordre des coléoptères et à la famille des curculionidés. On en dénombre environ 100 000 espèces. Parmi les e famille des curculionidés. On en dénombre environ 100 000 espèces. Parmi les espèces communément appelées « charançon », on peut citer Sitophilus granarius (charançon du blé), Sitophilus oryzae (charançon du riz) ou encore Rhynchophorus ferrugineuse (charançon rouge des palmiers) Pourquoi les charançons sont-ils nuisibles ?

Munis d’une sorte de trompe comportant des mandibules, les charançons creusent des trous dans les feuilles, les racines, les tiges ou les fruits et y pondent des œufs. Lorsque ceux-ci éclosent, les larves se développent à l’intérieur de la plante et se nourrissent de ses tissus, provoquant la mort de leur hôte. Certaines espèces mangent les feuilles à l’âge adulte, comme le charançon vert ou le charançon noir, ce qui développe les maladies fongiques. Quelles sont les plantes les plus menacées ? Chaque espèce de charançon a tendance à s’attaquer à une plante en particulier.

Ainsi, certaines espèces s’attaquent d’avantage aux plantes potagères tandis que d’autres préfèrent des plantes comme le lilas, lerhododendron, l’if ou le thuya. Comment se débarrasser des charançons ? par mesure de prévention, vérifiez les feuilles de vos plantes car les charançons, même s’ils sont de petite taille, sont visibles ? l’œil nu. En secouant le feuillage, vous pourrez les récupérer et les détruire. Arrosez et binez fréquemment. Vous pouvez également planter des iris à proximité, car l’odeur de ces plantes fait fuir les charançons.

Les pucerons Que sont les pucerons ? Les pucerons sont des insectes qui font partie de la superfamille des Aphidoidea, comptant environ 4 000 espèces. De c des insectes qui font partie de la superfamille des Aphidoidea, comptant environ 4 000 espèces. De couleur verte, rouge, noire, jaune ou brune, ils mesurent quatre millimètres maximum. Parmi les espèces les plus connues figurent Dactylosphaera vitifoliae plus connu sous le nom de phylloxéra), Aphis pomi (puceron vert), Aphis fabae (puceron noir) ou encore Macrosiphum rosae (puceron des rosiers).

Pourquoi les pucerons sont-ils nuisibles ? Au printemps, ces petits insectes colonisent les plantes par dizaines et en sucent la sève, provoquant des plaies. Les feuilles ont alors tendance à s’enrouler et la croissance de la plante ralentit. D’autre part, les pucerons sont vecteurs de virus ou de champignons comme la fumagine, et le miellat qu’ils sécrètent attire les fourmis. Quelles sont les plantes menacées par les pucerons ? Les pucerons sont particulièrement friands des jeunes pousses t des bourgeons.

Ils s’attaquent en particulier aux rosiers et ? de nombreux arbres fruitiers comme le cerisier, le pêcher ou le prunier. Comment se débarrasser des pucerons ? Il existe bien des moyens biologiques pour lutter contre ces insectes. Le plus connu est la coccinelle qui dévore les larves de pucerons. Par mesure de prévention, vous pouvez vaporiser une solution d’eau savonneuse et d’huile sur vos plantes pour empêcher l’adhérence des pucerons. Le purin d’orties est également efficace. Enfin, n’oubliez pas les plantes répulsives comme la menthe, la lavande, le thym ou encore les œillets d’Inde.