M Thodes P Dagogiques Savoir Comprendre Exp Rimenter

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Méthodes pédagogiques Savoir, Comprendre, Expérimenter Notre société nous permet d’accéder à un niveau de connaissance extraordinaire . généralisation des moyens de télécommunication relative gratuité de Paccès ? l’information et à la culture ; l’accès à une masse de connalssances inégalée dans l’ensemble des civilisations humaines… Cette révolution de la connaissance se doit d’être accompagnée par u or7 de la conscience, à ais regain de conscience bse notamment a trave et citoyens ainsi que in iduelle. Ce ronnementalistes biais des démarches de développement durable.

Ces ernières ont pour objectif de développer la conscience individuelle et collective autour des impacts que génèrent l’ensemble des actions et des comportements. Afin de mieux comprendre la manière dont se forge la connaissa nce, on peut adopter la grille de lecture suivante: Il existe plusleurs niveaux de connaissance, ces niveaux sont à la fois complémentaires et interdépendants: Boorstin : Dans « Les Découvreurs », Boorstin avance l’idée que « le principal obstacle à la découverte de la forme de la Terre, des continents, et des océans n’aura pas été l’ignorance, mais l’illusion de savoir

Notons donc que le savoir « pauvre », celui qui est juste transmis ou appris sans expérience ni compréhension, est le plus sûr chemin vers « l’illusio n de savoir ». La « Compréhension », se définit par la possibilité d’utiliser cette compréhension à des fins d’enrichissement de celleci ou encore de découverte de nouveaux savoirs. Elle permet de relier entre eux différents savoirs afin de produire une analyse ou d’imaginer une expérience. La compréhension est une démarche personnelle, elle peutêtre suscitée, mais en aucun cas elle ne peutêtre transmise, elle est la résultante d’une émarche qui conduit vers celleci. Cexpérience », est un moyen d’atteindre le « Savoir’ et la « Compréhension ». Elle permet de vérifier certains aspects et certaines déductions issues d’un ou de plusieurs « Savoirs » ou encore d’affiner la « Compréhension » d’un phénomèn e. ‘expérience permet de vérifier à travers les sens, ou à travers des mécanismes vérifié s, au préalable par les sens, la réalité du fonctionnement d’un phénomène afin de s’approcher de sa *AGF 9 rif 7 permis de l’atteindre, ne me permettent pas à eux seuls de déduire une compréhension du phénomène.

Pour atteindre cette ompréhension, je vais devoir multiplier les expériences ou enrichir mes savoirs afin de trouver la cause du phénomène. Autre savoir : « Il existe des saisons » Je peux lui adjoindre d’autres savoirs: « les saisons sont inversées dans l’hémisphère opposé », « la terre tourne autour du soleil », « la terre est ronde (ou presque) », « la latitude d’un lieu influence le climat et l’éclairement ».. Tous ces savoirs, lorsqu’ils sont déconnectés les uns des autres, ne me permettent toujours pas de comprendre les raisons des saisons.

Afin d’améliorer ma compréhension du phénomène je vais devoir les relier ntre eux, essayer de produire une analyse ou une modélisation du phénomène, effectuer des recherches pour y adjoindre des savoirs complémentaires. Je peux également imaginer une expérience comme « mesurer la hauteur du soleil sur l’horizon » afin d’en observer les variations. Et c’est en connectant tous ces éléments que j’aurai la possibilité de comprendre les saisons. Pourtant si l’on demande à quelqu’un s’il sait ce que sont les saisons, il vous répondra « bien sûf’.

Si vous lui demandez « pourquoi ?  » ou encore, « Comment 7′, il y aura peu de chance qu’il vous réponde que « c’est lié ? l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre par rapport au plan de révolution de la paGF3Cf7 du soleil ». En revanche, il soleil en été qu’en hivefl, ce qui est complètement faux Une démarche plutôt que des savoirs: Dans l’approche pédagogique de Planètesciences , cette déclinaison entre savoir, comprendre et expérimenter, permet de prendre conscience de l’évolution cognitive de l’individu.

Il est inutile, voire contreproductif, de multiplier la transmission de différents savoirs détachés de l’expérience et de la compréhension, ce que malheureusement s’obstine à faire récole. Au contraire, l’animateur scientifique doit faire l’effort de ne pas donner de réponses à certains questionnements que les jeunes vont pouvoir surmonter par euxmêmes dans leur progression.

L’animateur amène une démarche avant d’amener des savoirs Cette démarche se décline de plusieurs manières ou phases qui portent différentes dénominations en fonction de leur contenu: sensibilisation, découverte, projet, valorisation Toutes ces démarches s vers Pautonomisation uniquement (il y a la modélisation numérique, les statistiques, la démonstration mathématique… ), reproductible donc érifiable par d’autres scientifiques, permettant de valider une hypothèse Cette hypothèse une fois validée peutêtre utilisée pour poursuivre la démarche, formuler de nouvelles hypothèses et les moyens de les valider.

Les hypothèses peuvent être critiquées voire invalidées par de nouvelles expériences, ce qui remet en cause une partie de la construction qu’elles avaient permises, et il faudra peutêtre vérifier ? nouveau, ou redémontrer le cheminement scientifique qui avait conduit à leur adoption. La science est une construction perpétuelle qui remet en cause régulièrement ses éveloppements afin d’en assurer leur validité. Il arrive parfois que la science et les croyances se retrouvent confrontées.

Il convient d’être prudent dans ce genre de cas. Il faut bien distinguer ce qu’est la démarche scientifique, qui ne doit adopter aucun parti pris, ni aucune idéologie, tout en ayant une certaine « éthique » et les croyances propres à chaque individu qui bien que scientifiquement infondées n’en ont pas moins de valeur On peut évoquer à ce titre les nombreux scientifiques qui vouent un culte à leur croyance. Ceci qui ne remet, en aucun cas, en cause leur tifique. I PAGFsc,F7