liturgie : Notion de répertoire

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TEMPS LITURGIQUE ET RÉPERTOIRE. COHÉRENCES ET FONDEM ENTS THÉOLOGIQUES l- SITUATION DU REPERTOIRE. 1. Le mot répertolre et fondements théologiques L’usage du terme répertoire » se fait plus courant au XVIIe siècle. Dans son Dictionnaire universel de 1690, Antoine Furetière en délimite l’usage : répertoire : lieu où l’on trouve ce dont on a besoin. Les Indices des Livres sont des répertoires qui enseignent où sont traitées les matières qu’on cherche.

Les lieux communs sont des répertoires aux savants, aussi bien qu’aux ignorants. » Swipe to page Ily aura par la suite u sorte d’inventaire ou o or 13 déslgnatlon des pièc de Retenons cependant un ensemble d’élém i passera par une ui passera par la s et ainsl de suite. re définit comme les ou disposés dans le cadre d’une pratique en vue d’un usage. Par exemple un répertoire de chant pour la messe. « Le trésor de la musique sacrée sera conservé et cultivé avec la plus grande sollicitude…

Cependant les évêques et les autres pasteurs veilleront avec zèle à ce que dans n’importe quelle action sacrée qui doit s’accomplir avec un chant, toute l’assemblée des fidèles puisse assurer la participatlon active qui lui revient en propre.. ?1 Le mouvement liturgique s’est d’abord beaucoup attaché et même exagérément au chant grégorien, ensuite une ouverture s’est faite pour l’utilitaire, le facile et la participation de tous à tout.

Le chant se se pratiquait déjà avant l’événement du Christ, Hon peut le constater dans certains passage de l’Ancien Testament et encore plus dans les Psaumes où Dieu est loué avec des instruments de musiques comme la lyre, le tambourin, la cithare, les cymbales et bien d’autres. L’Église chante depuis les Apôtres. La question de se demander si les voix extérieures pouvaient louer Dieu par des chants ne se pose pas.

La musique sacrée était difficilement cernées dans l’église car, plusieurs limites en ressortaient. Par exemple, la musique instrumentale faisait référence aux ju fs et était donc écarté de la musique de l’Église qui se limitait à la musique vocale. Cela montre que le chant liturgique s’est développé en passant de la Synagogue (avec le chant instrumentale) à l’Église. Chanter dans l’Égllse montre donc qu’il y a une continuité et une actualisation des chants priants du peuple dlsraël.

Notons que les mots « chanter » ou « chant » sont parmi les plus utilisés dans la Bible (309 fois dans l’Ancien Testament t 36 fois dans le Nouveau. Il apparait pour la première fois dans la Bible à la fin du passage de la mer rouge (Ex 15, 1) le chant liturgique met en valeur la parole et la proclamation, car elle est basée sur la foi biblique. 2. Création et utilisatlon du répertoire La création d’un répertoire n’est pas chose facile.

L’on aimerait bien que dans chaque milieu l’on est un répertoire créé par quelqu’un du milieu. Mais ce sera oublié qu’une assemblée a besoin d’abord de s’y retrouver ; elle a donc besoin d’utiliser plusieurs fois un répertoire déjà existant pour l’assimi 13 etrouver ; elle a donc besoin d’utiliser plusieurs fois un répertoire déjà existant pour l’assimiler lentement et en faire sienne, afin que ces chants deviennent sa propre prière. C’est là qu’intervient le répertoire classique des chants de l’Égllse.

Les personnes qui forment l’assemblée ont aussi besoin de réentendre des pièces classiques et habituellement jouées dans certains temps fort de l’Église, car cela leur permettra de se retrouver dans les différents temps. La création d’un répertoire doit dans ce cas prendre en compte tous ces paramètres. Cest ainsi que purent se former lusieurs répertoires de chant au fil du temps dans l’Église et selon diverses cultures. Un caractère fondamental de la liturgie passe par la répétition et la mémoire basé essentiellement sur le mémorial du sacrifice du Chrlst, renouvelé et réactualisé en chaque célébration.

Ily a donc un besoin de reprise pour que divers élément soit connus et familiers et pour qu’il n’y est pas de ruptures entre les célébrations. La constitution sur la sainte liturgie « sacrosanctum concilium » demande une participation pleine et active de l’assemblée. L’usage des répertoires existants éjà a un grand rôle à jouer par rapport à cette participation active et pleine. Pour que les fidèles puissent répondre au soliste qui les invite à chanter, il faut que le chant soit connu de tous.

Le moyen le plus efficace est futilisation d’un répertoire connu et assimilé. Il faut dans ce cas une certaine stabilité dans le choix dun répertoire et dans son exécution. Aussi, toujours dans l’emploi d’un répertoire exist choix d’un répertoire et dans son exécution. Aussi, toujours dans l’emploi d’un répertoire existant déjà, certains chants montrent bien et parfaitement la densité de la cène qui est réalisée alors ue d’autres nouveaux chants la montrent moins. Le chant nous aide à découvrir et à vivre constamment la beauté de la prière et de la liturgie.

Tous les fidèles chrétiens doivent donc participer de façon particulière à l’exécution des chants et pour ce faire, il faut une harmonisation entre le répertoire, la chorale et l’assemblée. Les chants exécutés ne doivent pas mettre les fidèles à la marge en les rendant comme de simples auditeurs. Dans la liturgie, la voix de l’assemblée compte. La priorité serait alors mise sur une liturgie qui soit l’action de toute la communauté. L’accent est sur les exécutions pour permettre à tout le monde de s’y retrouver même si de cette façon le chant parait être une forme pauvre de l’expression. ? L’unisson est le signe le plus évident de l’unanimité des cœUrs qui s’y expriment. Le répertoire d’une communauté doit contenir des chants anciens et si possible de nouveaux. Un répertoire n’est pas une grosse pile de chants en circulation ; c’est un prolongement de notre prière. Créer un répertoire demande la participation de musiciens formés, vigilants et conscients de la portée de la chose. Les chants retenus doivent être comme le dit le cardlnal Lustiger « un chant du peuple de Dieu à la fois traditionnel et contemporain Donc, il n’y a pas de rupture entre le passé et le présent, du moins pour un répertoire idéal.

Ce répertoire doit permet 3 rupture entre le passé et le présent, du moins pour un répertoire idéal. Ce répertoire doit permettre de tirer et de monter un programme de chant d’animation liturgique conforme aux différents temps de l’Église et aux différents moments de la messe. Rappelons que la Présentation Générale du Missel Romain (PGMR) nous donne déjà des orientations par rapport aux différentes étapes de la messe. Il est important de comprendre la liturgie et les rites afin de pouvoir choisir des chants adaptés selon le type d’assemblée, les différents temps liturgiques et les différents moments de la célébration.

Il faut donc un bon discernement car, le chant à rempli plusieurs fonctions : faire entrer dans le mystère célébré, préparer l’écoute parce qu’on ne peut pas chanter ensemble si l’on ne s’écoute pas, favoriser l’union des fidèles parce que [‘union des voix favorise l’union des cœurs, permettre de mémoriser les paroles. Établir un programme de chant, ce n’est pas chercher à remplir tous es moments principaux de la Messe où l’on peut chanter, mais signifier et permettre l’adhésion et la participation de toute l’assemblée à l’action liturgique.

Ce n’est pas chercher ? faire plaisir ou à se faire plaisir en choisissant tel ou tel chant, mais chercher à célébrer le mystère pascal dans sa plénitude, accompagner les rites de la célébration, se mettre au service du chant de toute l’assemblée. pour un bon répertoire, il faut donc qu’il y est un équilibre entre les différents modes de participation (parole, chant, musique seule, silence) ; chaque acteur doit pouvoir avoir la part qui I PAGF s 3