l’inconscience

essay A

La conscience est un phénomène difficile à définir précisement en raison de la difficulté à comprendre sa nature et ses contours, d’autant qu’il est loin d’être certain que ce qui cherche à la comprendre, la conscience elle-même précisément dont la raison est un outil stylisé, soit capable de se saisir elle-même (« le couteau ne peut se couper lui-même » disent les bouddhistes).

La conscience est, du point de vue de certaines philosophies et de la psychologie, la faculté mentale qui permet d’appréhender de açon subjective les phénomènes extérieurs (par exemple, sous la forme de sensations) ou intérieurs (les états émotionnels, les pensées.. ) et plus généralement sa propre existence. Si je suis triste ou heureux et que je me rends compte que je suis triste ou heureux. par exempl affectifs et mentaux. représentation, mêm par rapport à celui-ci. onde C’est celle comme « perdre c ors Sni* to vie » Swipe to Wew next page nce de mes états ce qui permet une nde et des réactions « conscience du s expressons conscience », ou, à l’inverse, « prendre conscience Chez les humains, les recherches récentes sur plusieurs périodes de l’histoire montrent l’importance du concept de représentation : Voir par exemple Georges Duby (sur le bas Moyen Âge), Jean Delumeau (sur la Renaissance), et sur un plan plus épistémologique, les recherches de Michel Foucault relatives à l’épistémè.

On évoquera également le philosophe allemand Arthur Schopenhauer qui a consacré une grande partie de sa philosophie à l’étude de cette faculté représentative des animaux et, en particulier, de l’homme dans son œuvre principale et agistrale, Le monde comme volonté et comme représentation. La conscience est un « fait » au sens où Descartes, dans les Méditations Métaphysiques, laisse entendre que « l’âme est un rapport à soi ».

L’examen de la conscience suppose ainsi le doute méthodique comme la façon première d’entrer dans un rapport à soi non erroné. Dans un sens plus « individualiste », la conscience peut aussi correspondre à une représentation, même très simplifiée, de sa propre existence. Il est alors question de conscience de soi, ou de conscience réflexive (en anglais self- wareness). Elle est attribuée au m awareness).

Elle est attribuée au moins aux grands singes hominoidés comme le sont par exemple les humains, les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outans. Il semble assez raisonnable de l’étendre aussi aux dauphins et aux éléphants qui disposent de capacités cognitives et affectives avancées. La conscience dans ce second sens, implique celle du premier, puisque « se connaître signifie nécessairement « se connaître dans ses rapports au monde » (y compris d’autres êtres potentiellement doués de conscience).

L’inverse en revanche est disputé. Chaque personne éveillée est consciente, ayant l’expérience de son entourage; endormie ou morte elle devient inconsciente. [incompréhensible] La conscience de soi est bien illustrée en médecine, surtout au niveau individuel. Cest en effet une des fonctions vitales qui permet de réagir aux situations, de bouger et de parler spontanément. Plus généralement, l’état de conscience (de la conscience pleine au coma profond) est déterminé par Férat neurologique du patient. [évasif]