L’ile des esclaves commentaire

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L’île des esclaves, Marivaux (1725) Scène 1 : La scène d’exposition Problématique : Comment l’esclave s’affranchit de la tutelle de son maître ? Intro : – Marlvaux, dramaturge français du XVIIIème siècle. -Jeu de l’amour et du hasard -Pièce de théâtre en 1 acte -Comédie philosophique, visée philosophique sur des traits de société -Les aventures d’un maitre et de son esclave sur une ile utopique où les esclaves sont les maîtres. -C’est une argument -Scène 1 : Les rôles d per Iphicrate, le maitre d Snipe to ainsi le pouvoir sur IP l/ Les rôles des personnages s’ changent. rière le théâtre. nt dans cet extrait, n. Arlequin prend 1) L’esclave n’obéit plus aux ordres de son maître et s’affranchit de son autorité. -Arlequin plus d’accord avec son maître : Iphicrate exprime craintes par rapport à l’idée de devenir esclave : « encore vit- on », il prouve à son maître qu’il ne lui restera plus qu’une chose, sa vie et sous entend ainsi une destin funeste pour son maitre. Synonyme pour le moment. -Arlequin fait semblant de ne pas entendre son maître dans didascalie et n’est plus intéressé par le bien être de son maître inquiet (questions) -L. 8 : Oxymore, « esclave insolent » va à rencontre de ses devoirs our son maître. 2) L’esclave joue le rô rôle du maître – mise en abyme théâtre • -passage du vouvoiement au tutoiement, considère Iphicrate comme son esclave et ne lui réserve plus de respect. -Comme un maître ne comprendrait pas le langage de son esclave, venant d’un pays lointain, Arlequin ne comprend pas le langage de son « maître » -Tirade : « on va te faire esclave quand tu auras souffert » Arlequin confie à Iphicrate le destin qu’il lui fera subir : il est devenu impitoyable envers son ex- maître. Arlequin se reconnait lui même comme un maitre et identifie Iphicrate à un esclave « je vais retrouver mes camarades, et tes maitres souhalte rendre Iphlcrate esclave et lui même maitre. 11/1Jne évolution dans la relation qui cherche à promouvoir le rire. 1) l’esclave se moque de son maître, le blessé devient le blesseur. -Utilisation de l’ironie : « ah, je vous plains de tout mon cœur » il se moque de la condition du maitre, feignant de le plaindre, il montre ainsi la joie qu’il ressent pour le malheur de son maître, il est satisfait que la roue tourne et de voir son maitre enfin punit. Marivaux a théâtralisé le bonheur d’Arlequin ? chante « siffle » alors qu’Iphicrate requlert son aide, ici il lui fait perdre du temps et cherche à se moquer de lui par tous les moyens possibles. 2) Le désespoir d’Iphicrate est poussé à l’extrême et promeut le rire Iphicrate se voit déjà mort avant même d’avoir entreprit quoi que ce soit : « si PAG » OF d promeut le rire -Iphicrate se voit déjà mort avant même d’avoir entreprit quoi que ce soit . « si je ne me sauve pas je suis perdu, je ne reverrais jamais Athènes. ? : gradation au niveau du désespoir du personnage, imagine destin malheureux alors qu’il ne s’est encore ien passé, son désespoir est théâtralisé. -Iphicrate s’attache désespérément à son rôle de maître et ne cesse d’être égoiÈte «peut on être plus malheureux et plus outragé que je le suis ? » : réplique qui survient après tirade d’Arlequin sur la condition de ‘esclavage. Le spectateur ressent donc ainsi de la haine envers ce personnage sans considération. Pas compassion mais moquerie. Attitude lâche invoque le pardon de Arlequin qul s’y refuse, le spectateur rigole donc de ce personnage sans valeur qui ne subit que la conséquence de ses actes. Ill/ Au travers de la double énonciation, Marivaux fait passer ses dées derrière la parole d’Arlequin. 1) Arlequin/Marivaux dénonce la vie de souffrance des esclaves rythmée par les coups de bâtons. – Le discours d’Arlequin fait office de témoignage sur les conditions de vie terrible des esclaves « Vos compliments me charment ; vous avez coutume de m’en faire à coups de bâtons » : Zeugma : les compliments sont immatériels contrairement aux coups de gourdins.

Souligne la souffrance puisque tout ce qui est positif n’est jamais matériel et n’a ainsi pas de réel bénéfice. LES MAÎTRES SONT CONSTAMEN S VIOL MAITRES SONT CONSTAMENTS VIOLENTS AVEC LEURS ESCLAVES Fin de scène : Iphicrate poursuit Arlequin avec son épée : MISE EN AVANT DES RÉFLEXES DES MAÎTRES. Battre les esclaves est devenu un réflexe pour les maîtres. 2) Le discours de Marivaux : un appel à ‘éveil d’une conscience envers les esclaves. Lîle utopique où « les esclaves de la Grèce révolté » sont réunis et se sont révoltés cherche à faire réfléchir le spectateurs sur la manière dont sont traités les esclaves. -En plaçant les maîtres comme esclaves ces derniers se rendent ainsi compte de la cruauté de leurs actes. Arlequin revendique que les esclaves soient traités comme des Hommes et non des bêtes, il revendique une sorte quelconque d’unification entre les deux parties pour que les violences de l’un envers l’autre cessent.

Conclusion : – Cet extrait présente un affranchissement total de l’esclave façe à la tutelle de son maitre auquel il n’obéit plus. La visée de cette pièce n’est pas un appel à la révolte mais un appel au réveil à la consldération des esclaves qui empêcherait les esclaves de se soulever. Cette île ne cherche pas à promouvoir le soulèvement des esclaves mais à instruire les maîtres, dans la scène 9, Arlequin rendra ses habits de maître à un Iphicrate instruit.