Lexcipit De Bel Ami2
L’excipit de Bel-Ami Introduction Le passage que nous allons étudier est tiré du dernier chapitre et constitue l’excipit de l’œuvre. Georges Duroy, jeune ambitieux désargenté, venu à Paris pour faire fortune parvient à ses fins en se servant des femmes sur lesquelles il exerce un grand ascendant. Il a rompu pour la énième fois avec sa maitresse, Mme de Marelle, et épouse la richissime Suzanne Walter, fille du directeur du journal où il travaille. Le mariage a lieu à l’église de la Madeleine en présence d’une grande foule.
Si la scène ne représente pas un réel dénouement, elle est ‘apothéose du parcours initiatique de Duroy et s’achève sur une ouverture. Problématiques poss En quoi cet incipit ré En quoi constitue-t-il Quel portrait du héro es : or7 to View nextÇEge nt dans cet excipit ? l. LJne réponse à l’incipit La mise en perspective des deux extraits montre que Bel-Ami est un roman de l’arrivisme. Début : 28 jun 1880 Fin : 20 octobre 1883 Bel-Ami est proche de la Madeleine dans les deux passages.
Dans l’exciplt il sort triomphalement de cette église mondaine, ce qui symbolise son changement de statut social. Quand l’action commence, il est seul et en proie à des problèmes d’argent. Ici, il est entouré de monde, « donnant le bras Swipe to vlew next page bras à sa femme » (l. 7-8), qui lui permet d’accéder à une richesse colossale. Il avait une démarche de militaire, mais trois ans après il est arrivé, sûr de lui, fier, il marche d’un pas lent et élégant : « Il allalt lentement, d’un pas calme » (l. 7-38), « Il descendit avec lenteur les marches » (l. 50). Dans les deux cas, il marche devant des gens assis : au premier chapitre, il passe devant les cafés parisiens, et au final, il traverse l’église « pleine de monde, car chacun avait regagné sa place, afin de les voir passer ensemble » (l. 36-37). A la fin, il est regardé, envié, jalousé, admiré, alors qu’au départ c’est lui qui regardait d’un œil envieux les bourgeois et les consommateurs dans les cafés. Il était agressif, avait des envies de meurtre.
Ici, il est serein : « Il se sentait en ce moment plein de reconnaissance pour la divinité » (l. 2-3). Au départ, il a un regard vif, attentif à tout son entourage, mais lorsqu’il sort de la Madeleine au dernier chapitre, il n’est focalisé que sur sa personne : « Il ne voyait personne. II ne pensait qu’? lui. » (l. 41), « il ne les voyait point » (l. 51). La politique est présente au début avec Forestier qui dirige la olitique à La Vie Française, et matérialisée ici avec la chambre des députés.
Mais Forestier n’était qu’un petit représentant de la vie politique, un journaliste qui n’écrit même pas ses articles, alors que le Palais-Bour PAG » rif 7 la vie politique, un journaliste qui n’écrit même pas ses articles, alors que le Palais-Bourbon est grandiose, et est accessible ? Duroy : « Il lui sembla qu’il allait faire un bond du portique de la Madeleine au portique du palais-Bourbon. » (l. 48-49) Le thème des femmes aussi : dans l’incipit il est à la recherche de l’amour.
A la fin, il est comblé sur le plan social avec sa femme, ais aussi avec Clothilde, qui après s’être fait battre, lui pardonne, ce qui lui offre un triomphe total. Le roman commence avec la femme et l’argent, la caissière, et se termine avec la femme et le plaisir, Mme de Marelle « au sortir du lit » (I. 55). Pour gel- Ami, la femme est la source de toutes les satisfactions. Le roman t ce qui résume la vie de Duroy et se termine sur le mot « li rappelle aussi celle de Maupassant, friand des relations d’alcôves.
Le héros est au début sujet à des besoins physiques : on est en été, il a chaud, malgré la nuit, et meurt de soif. Dans l’excipit, le oleil est éclatant, on est en automne, et il sent sur sa peau des « de longs frissons, ces frissons froids que donnent les immenses bonheurs » (I. 40). Il a atteint un point culminant de satisfaction. Il. L’apothéose de Duroy L’apothéose était dans l’antiquité romaine une cérémonie rituelle de déification des empereurs après leur mort.
On retrouve un cadre quelque peu romain suggéré par l’architecture avec le « portique » (l PAGF3C,F7 mort. On retrouve un cadre quelque peu romain suggéré par l’architecture avec le « portique » (l. 48 et 49), le caractère politico-religieux typique de l’antiquité, et par Pemploi du terme ? triomphe » (l. avant la l. 1), en référence au triomphe romain, cérémonie au cours de laquelle un général vainqueur défilait dans Rome à la tête de ses troupes.
Georges « se croyait un roi qu’un peuple venait acclamer » (l. 10-11). « Il se sentait en ce moment presque croyant, presque religieux » (l. 2-3) l’adverbe « presque répété 2 fois, révèle que ce côté religieux n’est qu’une apparence. Il remercie une divinité hypothétique : « sans savoir au juste à qui il s’adressait » (l. 5). On n’est plus dans le domaine de la religion. Duroy est d’ailleurs parvenu à ses fins par des manœuvres otalement immorales et qui vont à l’encontre des valeurs religieuses.
Dans cet extrait, le lien politique/religion s’établit à la sortie de l’église : « Puis, relevant les yeux, il découvrit là-bas, derrière la place de la Concorde, la Chambre des députés. » (I. 46-47). Bel-Ami se trouve dans l’ « axe du pouvoir caractéristique de l’architecture antique. Le mariage avec Suzanne va lui permettre de devenir député, de joindre le pouvoir politique à celui de l’argent. Cet excipit consacre « le triomphe du baron Georges Du Roy » (l. avant la l. 1). Tel un général romain victorieux, il est entouré par la foule : il pas