comparaison Bel-Ami

essay A+

Comparaison de l’incipit et l’excipit de Bel-Ami pour bien comparer le début et la fin du roman « Bel-Ami », il faut s’intéresser à deux aspects : la description du personnage de Duroy et l’environnement dans lequel il se trouve. 1/ le personnage de Duroy Au début du roman, Duroy est décrit comme un personnage seul, sans le moindre argent, obligé d’économiser le plus possible. Il n’a pas de femme et pourtant il a le désir de conquêtes, amoureuse et sociale. Dans la rue, Duroy à l’ ressembler à un hom (‘Quoique habillé d’u „ certaine élégance tap

Cependant, on rema e, essayant de ec ses vêtements. • i nt ancs, il gardait une page pauvre et sans argent. On était au 28 juin, et il lui restait juste en poche trois francs quarante, pour finir le mois ») Pour devenir quelqu’un (à l’époque), sans le sou, cela était totalement impossible. (« Il ressemblait bien au mauvais sujet de roman policier ») C’est un homme rempli d’attentes, d’ambition, de désir, mais qui n’a aucun moyen d’y parvenir. Le dénouement, quant à lui, nous montre un héros, au sommet de la gloire, qui jouit de sa supériorité sur les autres.

La cérémonie laisse penser à un couronnement de roi. Georges affolé de joie, se croyait un roi ») («il devenait un des maîtres de la terre Duroy est arrivé à son but, il est marié. Qui plus est, avec la fille d’un millionnaire. Tout Paris est prés présent à son mariage. (« Et il sentait derrière son dos, une foule illustre venue pour lui ») (« le peuple de paris le contemplait et l’enviait « ) Il fait maintenant partie de la haute bourgeoisie, et il n’a plus aucun besoin d’argent. Il peut aider financièrement ses parents. ?il allait maintenant leur en envoyer cinquante mille ; et ils achèteraient un petit bien ») Mais malgré tout, Duroy, maintenant Baron Du Roy de Cantel, est toujours le même au fond, orgueilleux et ég51Ste (« il ne voyait personne, il ne pensait qu’à lui »). Son niveau social, a certes évolué, mais ses ambitions sont intactes. («il lui sembla qu’il allait faire un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais Bourbon Il reste un homme qui rêve de conquêtes, un homme cynique, prêt à se servir de n’importe quels moyens pour arriver à ses ins.

Jusqu’à la dernière phrase du roman, Maupassant montre Duroy, fidèle à lui-même, séducteur sans scrupule, même le jour de son mariage. (« sa pensée maintenant revenait en arrière, et devant ses yeux éblouis par l’éclatant soleil flottait l’image de Mme de Marelle rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit « ) 2/ l’environnement Au début du roman, Duroy est parmi le peuple, anonyme dans la foule. II se promène dans la rue mais ne sait pas où aller. ? Lorsqu’il fut sur le trottoir, il demeura un instant immobile, se demandant ce qu’il allait faire ») L’endroit est étouffant, morbide lein de monde c’était une de ces soirées d’été où l’air m 2 DE 3 étouffant, morbide, plein de monde ( » c’était une de ces soirées d’été où l’air manque dans Paris ») Les lieux sont écoeurants, dégoutants, sales (« les égouts soufflaient par leurs bouches de granit leurs haleines empestées ») (« les miasmes infâmes des eaux de vaisselle et des vieilles sauces ») A la fin, Duroy est passé d’un endroit morbide à un lieu agnifique.

Cest même un lieu divin ( » Emplissait toute l’église (« [‘Homme-Dieu, à l’appel de son prêtre, descendait sur la terre pour consacrer le triomphe du baron Georges Du Roy Une odeur plaisante plane en cette église ( » L’encens répandait une odeur fine de benjoin ») Contrairement à l’incipit, Duroy à une présence, il est remarqué par la foule, au centre de toutes les attentions. Il est considéré par le tout Paris une foule noire, bruissante, venue là pour lui b) (« qu’un peuple venait acclamer ») Au début et à la fin de son roman, Maupassant fait donc pparaître Duroy dans des contextes complètement différents.

D’abord dans la pauvreté puis dans le luxe et la réussite sociale. Ces contrastes montrent l’évolution sociale de Duroy tout au long de l’œuvre. Ses conditions de vie se sont améliorées mais son état d’esprit n’a pas changé. On assiste à l’apogée d’un homme, dont l’ambition n’a pas cessé. Une ambition si forte, que même au sommet de sa gloire, il envisage de monter encore plus haut dans l’échelle sociale (faire de la politique) avec toujours le soutien des femmes. 3