l’évolution du théâtre
Intro : Le terme « théâtre » vient du grec theatron et signifie « le lieu où l’on regarde Le théâtre est ainsi, avant tout, un espace de spectacle. Né dans l’Antiquité grecque, il est devenu un genre littéraire qui s’est épanoui de manière diversifiée selon les époques. A son origine, le théâtre est lié au sacré, caractère que l’on retrouve dans les mystères, qui reprennent au Moyen- Âge, des épisodes bibliques ou des vies de saints, et qui seront condamné par l’Eglise au milieu du XVIe siècle.
En quoi le théâtre est un art complexe ? Dans un premier temps, nous verrons la onction historique, ensuite la fonction sociale et pour finlr la fonction sociale du théâtre. Partie historique : Le théâtre connaît de de comédien, même l’opinion, fascine de OF4 Ile siècle, le métier se et une part de 0, le théâtre est reconnu comme un art officiel par Richelieu. Les « unités reconnues au XVIIe comme essentielles pour la vraisemblance, apparaissent peu à peu comme des carcans et les auteurs cherchent à s’en défaire.
Chez Marivaux, les personnages ne sont plus des types comiques ou des héros tragiques, mais des individus aux prises avec un questionnement sur leur identité. Ainsi, dans plusieurs comédies, les personnages cachent leur ide ShAipe to Wew next page identité à leurs promis(e), en prenant le costume de son valet. Chacun veut en effet connaître son promis de façon masquée, mais c’est aussi lui-même qu’il découvre dans ce jeu de masques.
Au XIXe siècle, les règles du XIIe siècle, à savoir les trois unités et la bienséance, sont définitivement abandonnées. Les auteurs romantiques veulent un théâtre capable de mettre en scène l’histoire et le pouvoir, dans une dramaturgie ample et un style qui ne soit plus soumis aux bienséances. Victor Hugo parle des unités comme d’une « cage On peut également citer Alfred de Vigny ou Alexandre Dumas qui ont le même style qu’Hugo.
Ce dernier met en scène un combat de 1830, à savoir la bataille d’Hernani. Au XXe siècle, le théâtre emprunte différentes voies, encore creusée et diversifiées par les auteurs d’aujourd’hui. un théâtre de la « subversion » apparaît simultanément avec Alfred Jarry, notamment avec Ubu Roi en 1896, présente une pièce faite pour choquer. La première moitié du XXe siècle marque aussi le retour du tragique : Jean Cocteau et Jean Anouilh reprennent des ythes antiques comme celui d’Œdipe et d’Antigone.
Ils montrent ainsi la permanence des interrogations humaines, mais aussi le sens nouveau que l’on peut donner à ces mythes dans le contexte d’affrontement idéologique de l’après-guerre. Partie sociale : Si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d’ard 2 sociale : défendra avec beaucoup d’ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie Y, c’est- à-dire des comédies en vers, offrant des personnages nuancés, autour de sujets importants, comme dans Tartuffe ou dans le
Misanthrope. La règle dite des « trois unités » impose que le sujet traité par une pièce ait lieu en 24 heures, dans un seul lieu, et soit uni par une cohérence forte. On doit également observer la règle de bienséance : pas de sang ni de scène choquante sur scène. On retiendra notamment Molière pour la comédie, Corneille et Racine pour la tragédie. Le XIXe siècle donne lieu à Ce nouveau type de pièces qui engendre de véritables combats entre leurs partisans et leurs détracteurs.
Au XXe siècle, certaines pièces poursuivent dans la veine de la comédie de mœurs, déjà présente récédemment et qui avait connu un regain de succès à la fin du XIXe siècle. Le XXe siècle permet une certaine proximité avec le mouvement Dada ou le surréalisme, ce théâtre rejette toute psychologie des personnages pour préférer une représentation brute de l’homme.
Tout comme Eugène Ionesco, Samuel Beckett, ou encore Marguerite Duras, qui mettent en question le personnage théâtral dans leurs œuvres, le genre des pièces et le langage même. Partie politique On retrouve dans la salle de théâtre la ségrégat 3 On retrouve dans la salle de théâtre la ségrégation sociale dans a séparation entre le public populaire, qui se tient debout au parterre, et les spectateurs aisés, bourgeois et les aristocrates, qui occupent les sièges des galeries et des loges.
Toutefois, au XVIIe siècle, le clergé est, en majorité, hostile au théâtre et considére que les comédiens doivent être excommuniés. Les philosophes des Lumières prennent violemment parti contre le clergé et son attitude autoritaire envers le théâtre. Les « esprits libres » estiment que le théâtre est non seulement un divertissement innocent, mais également un moyen pédagogique : Voltaire et Diderot soutiennent ridée selon aquelle la représentation des vices et des vertus peut « éclairer » les hommes.
Au XVIIIe siècle, Beaumarchais est porteur de revendications de justice et d’égalité sociale qui donne lieu à un théâtre « pré-révolutionnaire Au XXe siècle, des auteurs à la fois philosophes et dramaturges proposent un théâtre engagé, comme Sartre avec son œuvre « Les Mains sales » en 1948. Conclusion • Depuis sa création, le théâtre connait de nombreux changements et a évolué au fil des siècles en mettant en cause la fonction politique, notamment au XXe siècle, la fonction sociale, mais aussi la fonction historique. 4