theatre

essay A

Anecdote étymologique : théâtre est issu du grec «theatron » signifie « le lieu d’où l’on voit » et renvoie donc avant tout au lieu théâtre et non au genre littéraire ! LES PARTICULARITES DU TEXTE THEATRAL Les répliques : ce sont les paroles échangées par les personnages Les didascalies : indications données en italiques par l’auteur pour la mise en scène (sur scène ou mentale). Elles concernent le nom des personnages, les décors, les costumes, les accessoires, la gestuelle des acteurs, le ton de leur voix, les effets de mise en .

La didascalie initiale fixe le lieu et l’époque. scene, . ATTENTION donc à la lecture : seules les répliques sont prononcées, pas les didascalies ! UNE SITUATION D’EN or 3 Qu’est-ce que la « do ‘e to View nextÇEge Au théâtre, lorsqu’un non seulement aux a RE ène, il s’adresse nts sur scène mais aussi au public dans la salle. L’ nonciation est donc dédoublée. Souvent, l’adresse à un autre personnage n’est qu’un prétexte pour délivrer un message aux spectateurs !

Au début d’une pièce les personnages vont s’appeler par leurs prénoms pour que le spectateur puisse les discerner, ils vont parler parfois du passé pour divulguer les informations écessaires au public, l’air de rien. par l’entremise des personnages, c’est aussi l’auteur qui parle aux spectateurs : LES FORMES DE DISCOURS Swlpe to vlew next page DISCOURS Le dialogue : deux personnages ou plus échangent des répliques. La réplique : prlse de parole d’un personnage Les stichomythies : succession de répliques très courtes (les personnages répondent au tac au tac).

Il s’agit souvent d’un duel verbal. HARPAGON: Plût à Dieu que je les eusse, dix mille écus! C] CLÉANTE: Je ne crois pas. ûHARPAGON: ce serait une bonne affaire pour moi. 0ÉLlSE: Ce sont des choses. DHARPAGON: J’en urais bon beson. OCLÉANTE: Je pense que. OHARPAGON: cela m’accommoderait fort. 0ÉLlSE: Vous êtes. CHARPAGON: Et je ne me plaindrais pas, comme je fais, que le temps est misérable. Analyse : Dans cet extrait de L’Avare de Molière, on remarque que les stichomythies illustrent un duel verbal puisqu’Harpagon n’a de cesse de couper la parole à ses interlocuteurs !

Le monologue : un personnage parle, seul sur scène. Par convention, il dit ses pensées à haute voix pour que le spectateur les entende. Quelquefois, le personnage s’adresse directement au public, leur pose des questions et brise volontairement Fillusion héâtrale en montrant qu’il a conscience d’être regardé. Le monologue coincide surtout avec les grands moments de doute ou de crise. Les stances : Il s’agit d’un monologue lyrique dont les strophes comportent des vers libres (inégaux) à rimes embrassées ou croisées, par opposition aux alexandrins à rimes plates qui composent le reste de la pièce.

La tirade : une réplique longue prononcée par un personnage. L’aparté : parole pronon tirade : une réplique longue prononcée par un personnage. L’aparté : parole prononcée par un personnage sans que les autres personnages ne l’entendent. L’aparté est donc énéralement destiné au public, parfois, aussi à un autre personnage. LA STRUCTURE DE LA PIECE Un acte : regroupe plusieurs scènes (5 pour la tragédie, 5, 3 ou 1 pour la comédie). Au départ, les actes ont été instaurés pour permettre de changer les bougies qui éclairaient la scène !

Une scène : délimitée par l’entrée en scène ou la sortie d’un ou des personnages. LES RESSORTS DRAMATIQUES (pour faire avancer l’action) : La scène d’exposition : premières scènes de la pièce au cours desquelles les informations nécessaires à la compréhension de la pièce sont fournies au spectateur via le dialogue entre les ersonnages : noms et relations des personnages, événements passés, Le coup de théâtre : événement inattendu qui change radicalement le cours prévisible de a pièce.

Le quiproquo : malentendu comique où généralement deux personnages parlent de deux choses différentes sans s’en apercevoir. Les phrases sont à double entente et le spectateur rit de cette confusion. Le dénouement : fin de la pièce qui fait intervenir un élément de résolution. Le nœud de l’intrigue qui apparaissait comme inextricable est enfin démêlé. Le dénouement de la tragédie est malheureux et celul de la comédie est heureux.