les inaptes au travail

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HISTOIRE DES ARTS LES INAPTES AU TRAVAIL DE DAVID OLERE INTRODUCTION: es inaptes au travail est une peinture de David Olère, peintre juif du XXème siècle, réalisée entre 1945 et 1962. Le titre « Les inaptes au travail » signifie que les personnes représentées ne Sni* to View sont pas capable de travailler. Nous allons commencer par présenter cette œuvre, puis dans un deuxième temps la décrire et l’analyser, enfin nous justifierons notre choix pour cette peinture. or7 l- présentation de l’œ re a) Contexte tempor Les inaptes au trava 1,31 m par 1,62m. Elle est exposée au m morial de « To the Holocaust » à New York.

David Olère l’a peinte entre 1945 et 1962, autrement dit après la Seconde Guerre Mondiale. b) Informations sur le peintre: Olère est né le 19 janvier 1902 à Varsovie, dans une famille juive, et est mort le 21 août 1985 à Paris. Il arrive dans la capitale française en 1923, est arrêté par la police le 20 février 1943 et transféré à Drancy, à cause de ses origines. Par la suite, David Olère est déporté à Auschwitz le 2 mars et est sélectionné pour faire partie des Sonderkommando, chargé de brûler les corps enant de la chambre à gaz entre autres.

Il arrive avec d’autres membres de cette catégorie à se mêler aux prisonniers lors de l’évacuation de Birkenau et Auschwitz Auschwitz le 18 janvier 1945. Il survit alors à la « Marche de la mort » jusqu’au camp autrichien d’Ebensee. II est libéré par l’armée américaine le 6 mai suivant. Pour finir, il revient près de pans à N01sy-le-Grand pour témoigner de la souffrance et de l’horreur que sont les camps de concentration, il créé une cinquantaine de dessins. Ce fût sa seule motivation pour survivre. c) Mouvement artistique et techniques utilisées:

C’est une peinture réalisée en deux parties: une partie réaliste, la famille, et une partie imaginaire, le cadavre. Elle est structurée par un effet de pyramide créé par les courbes des différents personnages. On retrouve à plusieurs reprises le nombre d’or, souvent utilisé dans le dessin du corps humain, qui amène une harmonie dans la peinture. ll- Description et analyse de l’œuvre a) Description de la peinture: Au 1er plan, on peut apercevoir, à gauche de l’image le bras d’un soldat tenant un fusil pointé sur une vieille femme entourée de sa famille qui se situe au 2ème plan.

Cette famille est composée d’un petit garçon qui se trouve à droite, la tête penchée de fatigue, il tient dans une main une peluche et de l’autre une jeune fille plus grande, elle-même accrochée à la femme âgée. Cette vieille dame donne la main à un jeune garçon traînant un sac situé a gauche de l’image, dans sans autre main elle porte également un sac. Derrière elle, on voit un jeune femme portant un nourrisson enveloppé dans un ling PAG » rif 7 Derrière elle, on voit un jeune femme portant un nourrisson enveloppé dans un linge .

Les deux femmes ont les cheveux ecouverts par un voile. Les 6 personnes sont vêtues d’habits ternes, foncés, leur teint est livide, ils sont maigres et ont l’air exténués. a famille est survolée par un cadavre blanc, maigre, chauve, presque transparent, comme tous les corps dans les fosses communes ou brûlés dans les fours crématoires, qui a la main posée sur le cœur de la vieille dame. La manière de laquelle le mort flotte formant un arc au-dessus des personnages fait penser qu’il les attire, qu’il les suit.

Au 3ème plan, à droite, on distingue les silhouettes travaillant, sûrement les juifs ans les camps de concentration. Tout à gauche, on aperçoit les grillages barbelés électrifiés empêchant de s’enfuir. A l’avant-dernier plan, on voit les crématoriums et de la fumée qui s’échappant des cheminées dessine les lettres « SS ». Ces initiales étaient à l’époque le nom des militaires nazis tout comme les SA. Enfin, au dernier plan se trouve le ciel peint de couleurs ternaires. ) Motivation et intention de l’artiste: Cette peinture est un témoignage de la souffrance que les personnes, plus particulièrement les juifs, endurent dans les amps de concentration, de l’horreur des conditions de vie, de la mort qui plane constammen PAGF3C,F7 les camps de concentration, de l’horreur des conditions de vie, de la mort qui plane constamment au-dessus d’eux. Faisant partie des Sonderkommando, et brûlant les corps dans les camps, Olère a pu se rendre compte du tourment que subissaient les autres, ce qui l’a encore plus poussé à dénoncer ces tortures, les tortures nans. ) Autres œuvres dénonçant l’horreur des camps de concentration – Le monument international du camp de concentration de Dachau a été conçu par Nandor Glid. Créée en 1967, cette sculpture représente des squelettes humains emprisonnés dans des fils de barbelés à l’image des juifs qui, désespérés, se suicidaient ainsi alors que d’autres essayaient de s’enfuir et s’électrocutaient. Par cette sculpture, la souffrance est montrée par le fait qu’une grande partie des juifs n’avaient qu’une seule issue possible: la mort. Vous qui vivez extrait de Si c’est un homme de Primo Levi est un poème de 1947. Ce poème dénonce, tout comme la peinture de David Olère, la maltraitance dans les camps de concentration. Mals il accuse également les civils, qui sont tranquillement chez eux, entourés de leurs « amis », « au chaud » tandis que les juifs, eux, souffraient énormément. On peut notamment voir de la souffrance physique pour l’homme, due au travail, et le mal moral pour la femme, « celle qui a perdu son nom et ses cheveux », car elles étaient rasées. «La vie est belle» est un film d’origine italienne de Roberto Benigni sorti en 1998 étaient rasées. Benigni sorti en 1998. Son titre original est «La vita è bella». Il dure 1 h57min. En 1938, Guido un jeune homme tombe amoureux ‘une maîtresse d’école, Dora, qui est prête à se marier. Guido l’enlève le jour de ses fiançailles, puis, cinq ans plus tard, ils ont un fils: Giosuè. Malheureusement, le jeune homme est juif et un jour, alors que Dora rentre, elle ne trouve ni son fils ni son mari, qui ont été déportés.

Par amour pour eux, elle monte de son plein gré dans le train. Puis ils arrivent dans un camp de concentration. Dès le début du voyage, Guido fait croire à son fils que c’est un jeu et que le but est d’avoir mille points pour remporter un char d’assaut. Alors que Guido subit l’horreur et la souffrance des amps en travaillant toute la journée à porter d’énormes poids, il ordonne à son fils de rester caché et devant lui fait toujours en sorte de paraître heureux. Un jour, Giosuè échappe à la chambre à gaz car il nia pas voulu prendre sa douche et s’est caché.

Guido n’a alors qu’une obsession : sauver son fils. A la fin de la guerre lors de la libération du camp, il oblige de nouveau Giosuè à rester caché. Alors qu’il cherche sa femme il se fait tuer. Conformément aux instructions de son père, Giosuè ne ressort que quand il n’y a plus personne dans le camp. C’est à ce moment qu’un char ‘assaut anglais arrive. L’enfant croit alors que c’est le prix qu ce moment qu’un char d’assaut anglais arrive. L’enfant croit alors que c’est le prix qu’il a gagné, et, à l’extérieur retrouve sa mère ravie et soulagée de revoir son fils.

Dans ce film, on voit un père qui se bat pour que son fils ne subisse pas toute l’horreur des camps de concentration, c’est un film très émouvant et l’acte de l’homme qui est raconté est tres beau. III- Pourquoi cette œuvre? Lorsque l’on a regardé l’œuvre, la première chose qui a attiré notre œil ce sont les visages des six personnes, des visages lancs, fatigués, maigres, souffrants, sans vie, ainsi que le cadavre flottant au-dessus d’eux, ce sont d’ailleurs les éléments les plus touchants dans cette peinture.

Le mort présente les même caractéristiques que les visages. Le fait qu’il pose sa main sur le cœur de la femme et qu’il semble envelopper le reste de la famille montre vraiment que leur vie est sur le point de s’achever. Nous avons l’impression qu’ils marchent vers la mort. On peut penser que les silhouettes représentées en arrière plan vont elles aussi dans peu de temps, après que leur travail les ait usées, rejolndre le chemin de la mort.