Les brigades du tigre
Lui vaudra la haine des ouvriers et des surnoms tels que « bête rouge » ou « Premier Flic de France À cette époque, la France voit sa part d’insécurité fortement augmentée. Nous pouvons cités comme exemple : les « bandits d’Hazebrouck’ attaquent et pillen Les brigades du tigre By MarieDMOE 18, 2015 4 pages Fiche sur les Brigades du Tigre Lorsque Clemenceau arrive au pouvoir en tant que Ministre de l’Intérieur en 1906, le contexte politique et social en France est déjà très agité.
La fin du XIXe siècle est notamment marquée par une montée de Popposition de gauche contre la République arlementaire et cette opposition se cristallisera dans le syndicalisme. Ce dernier nait de la fusion entre le mouvement anarchiste et la pratique syndicale. Au sein des cercles syndicaux, on parle alors d’une nouvelle révolution possible. Ces idées révolutionnaires trouveront une application concrète et la période de 1906 à 1910, la France connaît une série de grèves brutales et S to n ext de crises sociales.
En du Conseil, Clemenc partielles ou encore comme la fonction p n’hésite pas à utiliser OF4 térieur et Président ves perlées ou d secteurs variés Swip next page ouvriers, etc. Il le désordre, ce qui pillent les fermes, dans le Nord (1904); dans la Drôme, des « chauffeurs » sien prennent aux personnes agées isolées qu’ils torturent afin de leur faire révéler la cachette de leurs argents (ils feront 18 Victimes entre 1905 et 1908).
C’est dans ce contexte agité et violent que Clemenceau créera les premières brigades mobiles, ses Brigades du Tigre, et honorera son titre de « Premier Flic de France » Ces « Brigades du Tigre » étaient implantées dans les principales villes de provinces. Leur création avait un triple objectif : L’amélioration de la sécurité publique en profitant de l’émergence des moyens de communications au moment de l’essor conjoint du chemin de fer et de l’automobile.
La nécessité de professionnaliser les recherches Judiciaires par le déploiement d’un corps d’agents expérimentés Décloisonner un appareil policier dont les forces sont contenues par les limites de chacune de leurs circonscriptions – les villes pour les commissariats ou canton pour les brigades de gendarmerie. Ces brigades de police mobile ont une mission exclusive de police judiciaire.
Elle recherche et poursuivent les malfaiteurs de toutes catégorie auxquels l’extension et le perfectionnement des moyens de communication offrent de jour en jour de meilleurs moyens d’évasion et que trop souvent ne peuvent atteindre les polices locales 2 meilleurs moyens d’évasion et que trop souvent ne peuvent atteindre les polices locales, indépendantes les unes des autres, sans contact de commune à commune. Les brigades verront leur nombre s’accroître.
Un décret du 31 août 191 1 porte leur nombre a quinze. Lorsque Clemenceau décida de mettre en place les brigades obiles, il choisit aussi de leur donner tous les moyens possibles pour utter efficacement contre le banditisme et la violence. Ils se doivent d’abord d’incarner une nouvelle espèce de « superflics » et suivent un entrainement physique poussé avec la maitrise de différentes techniques de combat ou le maniement des armes par exemple.
La science moderne et les ressources qu’elle proposait à l’époque ont aussi permis aux Brigades du Tigre de mettre au point de nouvelles méthodes d’investigations fondées sur les nouvelles technologies du siècle. Les fiches de renseignement dont disposent les Brigades sur chaque personne arrêtée vont se compléter et comptent désormais une photographie, neuf mesures osseuses, des empreintes digitales et la taille de la personne. On y trouve notamment la mesure de tour de crâne et la taille des oreilles.
Par ces méthodes, les Brigades mettent la science au service de l’ordre et jettent les prémices de ce qui deviendra la police scientifique. Au-delà des moyens scientifiques, cette nouv 3 moyens scientifiques, cette nouvelle police dispose également de ombreux moyens modernes comme le téléphone, l’automobile pour rattraper les brigands en fuite ou encore le télégraphe. Tous les outils sont mis à leur disposition et servent au mieux leur efficacité.
Au vu de leur succès les Brigades ont rapidement été de plus en plus nombreuses. Pendant la Première Guerre mondiale, elles ont participé au démantèlement de réseau d’espionnage. Quelques années plus tard, dans le souci de renforcer la coopération internationale de police et dans celui de mieux combattre au plan national certains phénomènes graves de criminalité, deux textes églementaires distincts attribuent à la police Judiciaire française de nouvelles attributions.
Le 18 décembre 1928, elle devient ainsi le bureau central national pour la France de l’Organisation internationale de police criminelle – Interpol créée en 1924 sous les auspices du prince Albert 1er de Monaco. C’est pendant l’Occupation que les brigades mobiles vont être renommées (noms quelles garderont jusqu’aujourd’hui : le S. R. P. J (tout en voyant leur compétence étendue à la police économique et à la surveillance du territoire.