Les animaux rnalade de la peste
On n’en voyait point d’occupés A chercher le soutien d’une mourante vie ; premier bu quantifient 1 horrible 15, 2009 7 pages Catégorie . Fable/apogée Nul mets n’excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n’épiaient La douce et l’innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient : m’avaient-ils fait ? Nulle offense : Même il m’est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi ? Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. – Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur faites Seigneur En les croquant beaucoup d’honneur. Et quant au Berger l’on peut dire Qu’il était digne de tous mua»ç étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire. Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir. On n’osa trop approfondir Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous es gens querelleurs, jusqu’ simples matins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L’âne vint à son tour et dit : J’ai souvenant Qu’en un pré de Moines passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant, Je tandis de ce pré la largeur de ma angle. Je n’en vas nul droit, puisqu’ faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu’il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l’herbe d’autrui ! Quel crime abominable ! Rien que la mort n’était capable D’expier son forfait : on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
PLAN DÉTAILLE : l) Des personnages types Il) Progression de l’action 1)Le lion AI) Un enseignement pessimiste 1) Une justice contestable 2)Le renard 1) Le prologue 2) Intervention des animaux 2) Mise en cause des relations humaines 3)L’âne 3)La confession de l’âne 3) La fuite face aux responsabilités 4)Le loup Inique 4) Le jugement 5)La communauté des animaux 5) La morale BIOGRAPHIE Jean de la Fontaine (1621-1695) Né à la campagne, il restera toujours attaché à ce milieu rural, il est d’abord avocat puis se consacre à la littérature. Évoquée, assureraient des finances est son protecteur mais l sera emprisonné.
AI devient célèbre grâce à la publication des Contes. La Fontaine vécut une vie de libertin ouiller était jeune mais revient plus tard a la religion. I ) Des personnages types puissant, brave, faisant régner la justice mais aussi malin et hypocrite. Il impose ses décisions, il décrète : « Je crois que le ciel a permis. Alternance entre laisserons, cotables et décelables entre les vers 16-18. AI s’agit d’affirmer : c’est un modèle d’hypocrisie. Il se réfugie derrière la sagesse, il profite de sa situation « Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis.
Un roi n’ que des sujets. AI fait semblant de se dévouer « je me dévouerais donc, s’il le faut ; mais » avec une marque de restriction « s’il le faut » et d’opposition « mais . Le ton est hypocrite. Mise en avant de « Le berger » pour mettre en avant le crime. 2) Le renard Grande habileté : il se disculpe en flattant le roi. Atténuation des crimes du Lion « dévorer » D « croquer » . Il veut passer ses pêchés sous silence. Explication de « empire chimérique » : le berger croit avoir un pouvoir sur les animaux alors qu’il n’en a pas. 3) L’âne AI est honnête, naïf.
AI confesse sa faute Ironie de la Fontaine lorsqu’ insiste sur le fait que l’âne cherche sa faute. Il ridiculise l’âne aux yeux des « puissants » en utilisant des assonances en -i et en -an : « dit » « souvenant » « Qu’en » « passant » « occasion » 4) Le loup Il condamne l’âne par son discours particulièrement violent (ponctuation expressive) « Manger l’herbe d’autrui ! Quel crime abominable ! » Il y aune opposition entre forfait/ opposition entre forfait/crime abominable. La Fontaine utilise un vocabulaire violent « cas pendable » « abominable » « pelé » « galeux » « la mort ».
Le loup est un sophiste ( = il arrive à convaincre par des augmente faussés On relève du discours indirect libre, le loup apparaît ici comme cruel. 5) La communauté des animaux Ils sont regroupés par le terme « autres puissances ». Ils sont querelleurs et suivent la parole du renard : ils l’applaudissent hypocritement Il ) La progression de l’action On peut dire que la mise en scène est théâtrale par la rigueur avec laquelle La Fontaine mène l’action : il y a d’abord un prologue 1) Le prologue (début => vers 14) Tout d’abord il y a l’énonciation des ravages de la peste.