LEON Walras

essay B

écrits théoriques. Ily rencontre Enrico Barone et Vilfredo Pareto (auteur de l’optimum de Pareto —entre autres- ) , l’École de Lausanne ou walrassienne est alors fondée au sein de ce qu’il convient d’appeler la « révolution marginaliste tant les concepts sont novateurs par rapport à la théorie classique. Sa pensée . Sur le plan économque, Son œuvre repose sur un tryptique • l’Economie pure, l’Economie appliquée, l’Economie sociale. Ce tryptiq LEON Walras Premium gy charles_piS2 1 anpe,nq 10, 2015 4 pages LEON Walras :

Léon Walras, né à Evreux le 16 décembre 1834 et mort à Clarens le 5 janvier 1910. Son père est un économiste Il est diplômé bachelier-en -lettres en 1851 et bachelier-en-sciences en 1853. La même année, il n’est pas déclaré admissible à PÉcole polytechnique . En 1854, il est reçu élève externe à l’École des Mines de Paris mais abandonne en cours de route. Dès 1858, il suit son père (Auguste) sur la voie de l’économie politique. Il collabore au Journal des économistes et à La Presse dès 1860.

Son premier ouvrage en tant qu’économiste, intitulé L’Economie olitique et la Justice, s’en prend aux thèses de Proudhon. Léon Walras est connu comme le principal fondateur de Swipe to nex: page l’approche économiq critique du libéralism socialisme de Marx. A partir de 1870 le g à l’Académie de Laus a été le principal istes français et du Sni* to View vite à enseigner ansacrer a ses tryptique exprime un souci de synthèse qui a inspiré toute son œuvre.

L’Economie pure était conçue comme la Mécanique rationnelle en vue de définir un modèle d’ensemble descriptif et explicatif des relations entre les différentes variables ?conomiques, et cela en utilisant, dans un cadre rigoureux, toutes les ressources de la logique mathématique. L’Economie appliquée était considérée comme l’application de la théorie pure aux problèmes pratiques de la production avec comme objectif l’étude de l’organisation la plus appropriée pour réaliser un maximum de bien-être social.

L’économie sociale, essentiellement normative, était regardée comme l’étude des principes éthiques de l’organisation de notre société. Son ambition était de montrer que l’économie pouvalt être une cience « pure s, c’est-à-dire susceptible d’analyse indépendante des préférences idéologiques de l’analyste Walras a choisi d’exprimer cette analyse en termes mathématiques (algébriques en fait), tout comme si il analysait un problème de physique ou de logique formelle.

Il met en scène un ensemble d’individus tantôt producteurs, tantôt utilisateurs ou consommateurs , d’un ensemble de biens et de services. II montre, par un système d’équations, qu’il existe un système unique de prix pour lequel chacune des offres et des demandes ui résultent des comportements des producteurs et des consommateurs est équilibrée : l’équilibre général sur l’ensemble des marchés est donc atteint lorsque ce système de prix est en œuvre.

Mais cette démon PAG » OF d Mais cette démonstration d’un équilibre général, pour peu qu’on laisse les prix fluctuer librement, dépendait d’une hypothèse cruciale : tant que les prix d’équilibre ne sont pas trouvés (prix pour lequel offre et demande coïncident), aucun échange ne doit avoir lieu. En montrant la possibilité d’un équilibre général issu du onctionnement de marchés parfaits et dont les prix reflètent l’utilité marginale des acteurs, Walras a jeté les bases de l’analyse orthodoxe… lors même qu’il se réclamait du socialisme. Cette théorie de l’équilibre général donne lieu à la fameuse LOI de WALRAS : La loi de Walras est une théorie générale d’équilibre économique. La loi de Walras implique que pour une demande excessive positive sur un marché, il y aura une demande excessive négative sur d’autres marchés. D’après la loi de Walras, si deux marchés sur trois sont en ?quilibre, alors le troisieme l’est aussi.

En effet, selon lui, Féquilibre de concurrence parfaite permettrait le plein emploi de tous les facteurs de production, toute la population active serait occupée et tous les capitaux seraient utilisés. De plus, il crée le concept d’« utilité marginale» au sein de la théorie de la valeur, qui donnera naissance au paradigme du marginalisme. Il prône également différentes formes d’associations populaires comme les coopératives ouvrières de production, coopératives de crédit, coopératives de consommation). Il se déclara sur le plan