L’ennemi de baudelaire

essay B

Le poète s’implique dans la description puisque c’est de sa vie dont il décrit les étapes. La jeunesse du poète est comparé à un été bouleversé par les intempéries « nébuleux orage », « le tonnerre et la pluie ». Les premières années de sa vie se sont construites sur l’alternance d’ombre et de lumière (« ça et là », « ténébreux », « brillant ») tantôt emplies d’élans d’espoir et très vite accablées par le poids du spleen. La présence de ponctuation forte (« ! , « ? « ; » ») dans ce quatrains insiste sur cette alternance. Le choix de la forme du sonnet (BABA) montre aussi l’idée d’alternance entre les jours h swaps toi vie nixe page L’ennemi de baudrier premier bu leurra fibres 15, 2009 | 3 pages heureux (« soleil », « vermeils ») et les jours malheureux (« orage », « ravage »). Le « jardin » est le symbole de la mémoire, des souvenirs, il est dévasté et dépouillé de sa production comme en automne.

Le deuxième quatrain évoque l’automne et s’ouvre sur l’abandon du poète, la vie et l’inspiration sont ravagées par le temps. Le premier tercet suggère un élan d’espoir « et qui sait Ça nous renvoie au printemps « fleurs nouvelles », à cette époque de l’année les fleurs bourgeonnent, la nature renaît. Baudrier espère qu’ nouveau son inspiration et ses idées renaîtront. Cette renaissance est apparentée une purification, à un rite « lavé » et le « mystique aliment » prend une forme religieuse.

Mais le deuxième tercet mettra fin à cet espoir, l’hiver glacera les ambitions. 2) L’omniprésence du temps Si le poète ne peut renaître comme la nature, c’est que le temps la conduit à sa perte. Déjà le deuxième quatrain aborde l’idée de mort « l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux ».