Lecture analytique Les animaux malades de la peste
d’instruction. Les animaux malad VII de La Fontaine sit Fontaine, édité pour Fables de la fontaine Fables rimés de Jean fables. Lecture analytique Les animaux malades de la peste Premium By Courgette79 RH8apR al, 2015 6 pages Francais Lecture analytique Introduction La fontaine, grande figure du classicisme, remet au goût du jour le genre de la fable au XVIIème siècle, en s’inspirant des anciens notamment de Phèdre. Dédicacées au dauphin, l’héritier de louis XIV, il utilise souvent le monde animal pour dénoncer les injustices de son temps.
La forme de la fable correspond arfaitement l’idéal classique de brièveté, de plaisir et Swip ta page da ière fable du livre ueil des Fables de la Le livre VII des deuxième recueil des série de dix-huit Le récit raconte les ravages causés par la peste tout d’abord vue comme un châtiment divin, puis se concentre ensuite sur la recherche d’un sacrifice afin d’arrêter l’épidémie. La fable garde l’univers animal généralement utilisé par la Fontaine, et se monte autour des discours successifs du lion, du renard et de l’âne, pour arriver à une morale sur l’injustice qui caracterise les relations entre les puissants.
Nous verrons donc comment à travers un bestiaire Jean de la Fontaine dramatise et critique sa société. Nous étudierons tout d’abord quels symbole Jean de la fontaine utilise pour décrire sa société, puis ensuite comment il la dramatise, pour aboutir sur une critique de l’injuste société dans laquelle il vit. Fable : un monde imaginaire remplis d’animaux symboliques. 1) Un monde imaginaire >Personnlfication de la peste dès le début : « Capable d’enrichir »(v. 5), « Faisait aux animaux la guerre »(v. ), présentée comme une personnification du mal : « Un mal qui répand la erreur 1) >La description d’un monde fictif et noir : Ambiance cauchemardesque voi glauque VIO à 14 >La référence à des lieux mythologiques : « l’Achéron » v5 qui est le fleuve séparant le monde vivant de celui des enfers. > La personnification des animaux : le dialogue bestial avec la parole du lion v 15 à 33 puis celle du renard v34à 48 puis celui de l’âne vers 49 à 54. 2) Des animaux symboliques lion : le premier à pa Ier.
Tient un long discours (v. 15 à 37). > image du puissant, du noble, du roi(le lion roi des animaux) ; ton cérémonieux et solennel. Image a priori du bon oi, soucieux de son peuple et de son royaume : « Mes chers amis » (formule hippocratique). >Détient le pouvoir : « tint conseil » > pouvoir de rassembler, « et dit » pouvoir de la parole, pouvoir de consommer voire de tuer : «j’ai dévoré force moutons «Même il m’est arrivé quelquefois de manger Le berger », et droit de vie/de mort : « Que le plus coupable périsse h. Dans son discours, usage de l’alexandrin qui est un vers noble. >Titres de noblesse (dans le discours du renard) : « Sire h, « Seigneur SLe renard : incarnation de la ruse, de la flatterie (animal typique es Fables : Le corbeau et le renard). répond pas réellement au discours du r 2 Fables : Le corbeau et le renard). répond pas réellement au discours du roi. Il en détourne habilement les propos et atténue les crimes cités par le lion. Les crimes sont annulés par l’expression «Vos scrupules», et par l’énumération qui réduit à rien les victimes:« manger moutons, canaille, sotte espèce » >Atténuation des actes : pas de « dévorer Y, mais utilisation de verbes moins bestiaux et plus doux : « en les croquant » > idée de gourmandise. >ll trouve des explications à chaque fait du lion, et l’excuse . ? le berger « Étant de ces gens-là qui sur les animaux/ Se font un chimérique empire » le pouvoir de gouverner des animaux n’appartient qu’au lion. «[… ]et flatteurs >Un animal habile, bon orateur . d’applaudir».
L’Âne :le stéréotype de la bêtise. > Cest le dernier à prendre la parole directement et il répond clairement au discoure du lion: «J’ai souvenance et il avoue «Je tondis de ce pré la largeur de ma langue». >Fgure de Popprimé maltraité: caractérisation péjorative : « le baudet « ce maudit animal/ Ce pelé, ce galeux » > importance des déterminants démonstratifs à valeur éjorative, animal montré du doigt. ce maudit animal » rappelle la malédiction, la peste, et fait de l’âne, le bouc-émissaire à éliminer. >Animal qui disparaît très vite : il a le moins de discours. loup : animal qui fait peur, prédateur redoutable. > Une caractéristique : le savoir > « quelque peu clerc », le pouvoir de la paro 3 > Une caractéristique : le savoir > « quelque peu clerc le pouvoir de la parole « prouva par sa harangue » >«Qu’il fallait dévouer » > obligation d’éliminer l’âne qui vient d’avouer ce qui lui donne l’aspect du bon orateur. « ce maudit animal/ Ce pelé, ce galeux » ternaire ton crescendo avec enjambement qui souligne l’emportement du loup, qui dénonce l’âne et emporte l’adhésion des autres animaux > «Manger l’herbe d’autrui! uel crime abominable » > le discours indirect libre est il le discours propos du loup, ou celui des animaux ? ; un discours qui explique et condamne en même temps. Il La dramatisation de la situation initiale. 1) la dramatisation du mal >le titre « Les animaux malades de la Peste » dramatise déjà la situation. >L’article indéfini « Un mal ainsi que la répétition du mot mal réent un effet d’attente. Le lecteur veut savoir quel est ce mal. II n’est caractérisé qu’au 4eme vers. « La peste » >Mal : inspirant la terreur. Au XVIIe siècle le mal était associé au Diable : connotation religieuse.
Crainte du divin avec les majuscules à « Mal » et « Ciel » qui sanctionne les mauvaises conduites « pour punir les crimes de la terre » >Rime en leur] « fureur », « terreur » v1 et2 dégage du texte une impression de peur. >Le chiasme v7 « Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés » : répétition de « tous » au centre de la phrase montre l’universalité du mal. )La dédramatisation > la référence à l’Achéron dédramatise la situation. > fleuve désignant la mort 4 référence à l’Achéron dédramatise la situation. « La peste capable d’enrichir en un jour l’Achéron » : terme « enrichir » connote positivement la mort. Dédramatisation de la >Allusion à d’autres fables : v1 1 et 12 allusion à « Le loup et l’agneau h, v13 allusion à « Les deux pigeons » : dédramatisation Ill – Une scene critique de la justice et du pouvoir 1)Le pouvoir : le roi et les courtisans >représentation du pouvoir dans les Personnages : lion brutale et injuste tilisation de verbes d’actions qui expriment la brutalité dévorer » >nombre de vers consacrés au Roi important : c’est lui qui tient le dialogue le plus long et le plus conséquent. courtisans : utilisent la rhétorique, des figure de style, des énonciation, ont le pouvoir de la parole. >Certains ne font pas de confession : le renard 2) La justice >Vocabulaire de la justice >Scène représentant le tribunal (défilé à la barre des animaux) Solennité de la scène : vocabulaire hyperbolique, scène grandiose >Rôle du loup : sorte davocat général « péché » >Utilisation du vocabulaire religieux : « expier SJustice qui ne juge pas le crime mais le rang social. ? Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » >lnjustice soulignée contrastée ar accumulation crimes de sang / crime de l’âne S dénoncer l’injustice. Conclusion . Dans la fableLes Animaux malade de la peste, La Fontaine met en place des personnages types qui correspondent chacun à des individus ou des groupes sociaux. Ces personnages sont ancrés dans la réalité de son temps mais leurs attitudes restent universelles. Le sacrifice d’un bouc-émissalre est recherché au om encore de la religion, qui logiquement le réprouve.
Et le funeste jugement tombe sur l’âne, le plus faible, afin de toujours protéger les puissants, la cour, les aristocrates. Le récit animalier permet au fabuliste d’exprimer toute ses opinions sur la noblesse, le clergé et la superstition en montrant les inégalités de classe, d’éducation et de pouvoir grâce aux différentes prises de paroles des intervenants. Le poème fait preuve d’une grande violence dans la description de la peste, des comparaisons entre les personnages, et de la conclusion meurtrière ce qui dramatise ce texte.
La longueur de la fable est utilisée pour bien montrer les différents rôles tenus par les protagonistes, et insister sur l’égoïsme des puissants ainsi que l’injustice de leurs décisions. La cour encore une fois apparaît comme le lieu de l’hypocrisie plutôt que celui de l’honnêteté et de la vertu. Cette inégalité entre l’aristocratie et le peuple, ainsi que la description péjorative de la cour sont au cœur des préoccupations de La Fontaine. La fable Le loup et l’agneau aborde d’ailleurs le même thème de l’injustice, une nouvelle fois au détriment du plus faible.