le Fermage et le Métayage

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Le Fermage Le fermage est un type de bail rural dans lequel un propriétaire, le bailleur, confie à un preneur, le fermier le soin de cultiver une terre pendant une période longue (de 9 à 30 ans), en échange d’un loyer annuel fixe, payable en argent, mais souvent stipulé en nature ce qui constitue une indexation sur le cours des produits récoltés. Statut du fermage Le statut du fermage est un mode de faire-valoir indirect des biens agricoles en France adoptée par la loi du 13 avril 1946 codifié a l’article L. 11-1 et suivants du Code rural. Les baux à ferme se renouvellent perpétuellement par tacite o page reconduction. Ils pe qui en fait une quasi- Les baux ne peuvent re Sni* to View défaut d’exploitation expropriation pour c s par le titulaire, ce ietaire que pour du fermage ou Les différends concernant les baux ruraux re èvent en France d’une juridiction civile spéciale: le Tribunal paritaire des baux ruraux.

Les Métayage Le métayage est un type de bail rural dans lequel un propriétaire, le bailleur, confie à un métayer le soin de cultiver une terre en échange d’une partie de la récolte. Cest l’association d’un propriétaire qui apporte le capital, et d’un métayer qui propose son travail. Le bailleur souvent intervient directement dans I la gestion de l’exploration (le choix des productions etc. ), mais c’est le métayer qui gère au quotidien.

Le terme de « métayage » vient étymologiquement de « moitié » signifiant un partage par moitié des prodults, mais cela peut être différent selon les traditions du lieu et de l’époque, et la négociation lors de la conclusion du contrat (en France, aujourd’hui, la loi limite la part du bailleur au maximum au tiersl). Le métayer paie généralement son propriétaire avec l’argent obtenu de la vente de ses produits. S’il lui remet directement ces erniers avant de les vendre, on parle plutôt de colonat partiaire.

Le bailleur partage donc avec son métayer les aléas de récolte, contrairement au fermier. Autrefois majoritaire, ce type de bail a toutefois régressé jusqu’? devenir marginal. L’analyse économique a montré que cette formule est inférieure à celle du fermage, dans l’hypothèse des rendements décroissants. En effet, le métayer ne touche que la moitié du produit d’un éventuel supplément de travail, ce qui fait qu’il n’a pas intérêt à produire un effort supplémentaire qui lui coûte 10 dès que le produit supplémentaire descend en dessous de 20.

Dans exactement les mêmes conditions mais avec un bail à ferme, il est dans l’intérêt du fermier de produire cet effort supplémentaire, et il est en mesure de proposer plus à son propriétaire pour obtenir le bail, ce qui fait que le propriétaire y gagne, lui aussi ; en outre, le propri PAG » OF d propriétaire pour obtenir le bail, ce qui fait que le propriétaire y gagne, lui aussi ; en outre, le propriétaire touche un revenu fixe ce qui peut-être plus avantageux que le revenu aléatoire du métayage.

Cependant la formule a quelques avantages pour le propriétaire. Olivier de Serres la recommandait parce qu’il l’estimait plus ommode que la gestion directe d’une main-d’œuvre salariée, et plus rentable que le fermage parce qu’un fermier, prenant plus de risques, doit offrir un loyer inférieur. En outre, en période d’inflation, la valeur relative d’un fermage fixe baisse, alors qu’un revenu de métayage, en nature ou proportionnel aux ventes, maintient son pouvoir d’achat. Enfin le système fiscal intervient.

Si, comme dans la France d’Ancien Régime, le propriétaire (noble ou Église) bénéficie d’exonérations dont ne profite pas le fermier (roturier), cela rend le métayage plus avantageux. En France contemporaine, tout métayer peut à volonté faire ransformer son métayage en fermage, sans que le propriétaire puisse s’y opposer2. Ce contrat porte de nombreux noms différents selon la région, qu’on retrouve dans les actes. En Afrique du Nord (Maghreb) Durant la domination française, la majeure partie des terres cultivables étaient aux mains de colons européens.

Les métayers étaient désignés par le terme de Khammes (de l’arabe khamssa qui signifie cinq). Le métayer obtenait le cinquième des revenus du domaine qu’il c signifie cinq). Le métayer obtenait le cinquième des revenus du domaine qu’il cultive. Par la suite, au cours des années 1940, e Khammassat (météyage) a évolué vers un processus plus équitable, sans l’intervention officielle, pour se transformer généralement en « chourka benés » ou l’association par moitié.

En France Dans l’Allier, le métayage s’installe à la fin du Moyen Âge, pour repeupler des terres abandonnées après la crise du xve siècle (guerre de Cent Ans et Peste noire)3. Les métayers devaient une partie de leur récolte au propriétaire de la terre, mais avaient aussi diverses obligations : corvées diverses (charroi, lessive, réparation, culture des terres que le propriétaire se conservait en propre, curage des fossés, tc. ) ; versement d’un impôt dit colonique (versé par le colon)4. ? la fin du xixe siècle, les terres exploitées selon un contrat de métayage ne représentent plus en France que 7 % du total des terres ; dans certains départements, il représente plus de 40 % (Allier, Landes, Lot-et-Garonne, Dordogne)4. En Sarthe, on parle de bail à moitié, et la proportion obtenue par le propriétaire est de la moitié. Ce bail existait aussi bien chez les laboureurs que chez des bordagers. Il est constaté que le bail à moitié tend à se raréfier à la fin du xviie siècle, et que le bail ? ferme se généralise au xviiie siècle.