LE DOPAGE DANS LE SPORT
Marie TRUMTEL 502 DOSSIER ECJS : LE DO DANS LE SPORT. org Sni* to View INTRODUCTION Tout d’abord qu’est•ce que le dopage ? Le dopage est l’utilisation de substances ou de méthodes interdites destinées à augmenter les capacités physiques ou mentales d’un sportif. Cest aussi masquer l’emploi de ces substances ou de ces méthodes lors de la préparation ou de la participation à une compétition sportive. Cette pratique est contralre à l’éthique sportwe et peut porter préjudlce à l’intégrité physique et psychique de l’athlète.
Selon la loi du 23 mars 1 999 le dopage est défini comme ? l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés ? masquer Pemploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l’objet d’un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la est le début d’une conduite dopante qui mène peu à peu à la consommation de produits dopants figurant sur la liste des substances interdites.
Le dopage est d’abord un choix de société : le choix de la erformance qui favorise la réussite individuelle plutôt que la solidarité ou le partage. Le dopage : tricherie ou nécessité ? l) QUI SE DOPE ? A QUELLE ECHELLE ? Selon une étude de 2011 de l’Agence Mondiale Antidopage sur les « résultats anormaux constatés par l’AMA dans les sports olympiques», les disciplines les plus touchées seraient le curling avec 3. 40% de contrôles positifs (sur 294 contrôles), l’haltérophilie avec 3. 16% (sur 7693 contrôles), puis vient la boxe avec 2. 7% (pour 3711 contrôles) et enfin le basketball avec 1. 76% (pour 7963 contrôles). C’est avec surprise que l’on constate ue le cyclisme n’est pas le sport le plus touché. Il arrive en clnquième position avec 1. 68% de contrôles positifs (pour 19139 contrôles). Les sportifs de haut niveau ne sont pas les seuls à recourir au dopage. Son utilisation se démocratise à tous les niveaux de pratique et dans (presque) toutes les disciplines. d’argent à l’athlète et ses sponsors (qui exercent une pression conséquente pour l’impact publicitaire qu’ils attendent du sportif).
Le niveau dans lequel ils concourent les pousse également ? recourir à ces méthodes interdites. En plus de cela, la surcharge d’entraînements ne permet pas ne récupération suffisante et le corps ne s’adapte plus à l’effort trop intense. Ainsi, l’épuisement physique et psychique peut le contraindre à utiliser ces produits dopants prohibés pour continuer à obtenir de bonnes performances. Cependant, les sportifs professionnels savent que leur comportement est observé et a valeur d’exemple ; ils se sentent donc responsables envers leur pays.
De plus, ils connaissent les substances et procédés interdits et veillent à ne pas absorber ces produits douteux. 2) Les amateurs : Les sportifs amateurs se dopent également, non seulement pour être compétitifs mais surtout pour ne pas perdre. Leur but est de gagner de l’argent, et éventuellement changer de corps pour être bien dans leur peau et ainsi changer de vie. Cela leur sert aussi à réduire leur stress et ne pas craquer après un effort prolongé sans réel entraînement. Cela peut également développer leur créativité s’il s’agit d’un sport tactique.
En quelques chiffres, 89% des dopés amateurs déclarent faire de la compétition alors que 1 1 % se déclarent sportifs de loisir. On peut expliquer le dopage dans le sport de loisir par l’intérêt qu’ils ont à donner une bonne image de leur corps ou de leur niveau. Les tranches d’âge concernées sont les 20-29 ans et les 35-39 ans. Ils n’ont pa niveau. Ils n’ont pas la moindre conscience des risques qu’ils encourent à absorber ces substances dangereuses sans encadrement médical. 3) Points communs : Ces derniers subissent des pressions volontaires ou involontaires qui les poussent à se doper.
Ces pressions viennent : des clubs, compte-tenu de l’investissement financier qu’ils engagent pour l’acquisition d’un athlète ; du public, qui demande des exploits sportifs et qui décide en fonction des résultats de soutenir ou d’abandonner un sportif ; des primes, liées aux performances et aux résultats ; u sportif lui-même, qui sollicite l’aide médicale à a performance. Ill) ASPECT MEDICAL Les produits dopants obtenus en pharmacie sont tous à l’origine des médicaments qui sont détournés de leur fonction.
Conçus pour soigner une pathologie, ils augmentent les capacités physiques d’un corps sain. Ces dopants peuvent se trouver sous forme de substances, solides ou liquides, et sont classés en fonction de leurs propriétés biologiques. Ils sont distribués en pharmacie sous un nom commercial. On peut aussi se procurer des substances dopantes via internet, mais également à l’étranger et sur les marchés clandestins. ) Produits dopants Il existe 210 substances interdites actuellement. Les molécules connues peuvent être contrôlées et détectées.
Leurs principaux buts sont : L’amélioration de l’oxygénation Le but est d’accroitre le no ules rouees dans le sang globules rouges dans le sang afin de mieux oxygéner les muscles et d’être ainsi plus endurant. Le stage en altitude permet d’augmenter le nombre de globules rouges dans le sang et, par conséquent, d’assurer une meilleure oxygénation. Toutefois, cet effet bénéfique est perdu rapidement à une altitude normale. La Ventoline, bronchodilatateur et utilisé habituellement chez les sthmatiques est très utilisée dans tous les sports.
L’augmentation de la masse musculaire. L’intérêt d’une masse musculaire plus importante semble évident : la puissance du sportif sera plus grande. Pour cela plusieurs produits dopants sont utilisés, notamment les stéroïdes anabolisants et les hormones de croissance. De modifier la morphologie. Les hormones de croissance permettent de modifier la taille des athlètes dans des disciplines telles que le basketball, le volleyball, le cyclisme ou l’haltérophilie. D’accroitre la concentration.
Les amphétamines permettent d’augmenter les capacités de oncentration dans les disciplines de précision telles que le tir (tir à l’arc, tir à la carabine, biathlon, etc). De se dépasser. L’héroine, la morphine et le cannabis permettent d’oublier la douleur procurée par l’effort. De perdre du poids. Les diurétiques permettent de contrôler la masse dans les disciplines classant par catégories de poids (exemple : boxe, judo, lutte) ou dans les disciplines dans lesquelles il ne faut pas être trop lourd (ex : équitation). Le dopage évolue.
Jusqu’à la fin des années 70 on se dopait principalement avec des molécules exogènes, c’est-à-dire celles que n 0 on se dopait principalement avec des molécules exogènes, c’est-à-dire celles que notre corps ne produit pas, à savoir les amphétamines, les dérivés de la morphine et des produits stimulants ou analgéslques. Depuis les années 80, des molécules endogènes sont de plus en plus utilisées et brouillent les pistes. Ce sont celles que notre corps fabrique déjà telles que les hormones de croissance (testostérone, EPO, etc. . Ainsi le dopage n’a cessé de se diversifier, d’évoluer et d’apporter de la confusion entre ce qui provient de notre corps et ce qui est apporté artificiellement. La transfusion sanguine autologue C’est une technique qui consiste à se faire prélever du sang dans le but de se le réinjecter, plus tard. Quand on réinjecte au sportif son propre sanB qui contient davantage de globules rouges, cela lui permet de transporter un maximum d’oxygène nécessaire à un effort soutenu ou à haute altitude. ) Santé Se doper n’est pas sans risque ; les conséquences sont multiples et peuvent être très graves (séquelles à vie, addiction, voire la mort). Même avec un encadrement médical on n’évite pas certaines complications liées à l’absorption de ces produits. Les conséquences les plus courantes sont ‘hypertension, les nfarctus, la stérilité, le diabète, les cancers. IV) LUTTE CONTRE LE DO Un drame en 1967, la mort en direct de Tom Simpson en pleine ascension du Mont Ventoux lors du Tour de France eut un impact majeur sur la politique anti-dopage.
Elle se concrétisa dès 1968 avec les premiers contrôles officialisés par le Comité International Olymp se concrétisa dès 1968 avec les premiers contrôles officialisés par le Comité International Olympique (CIO), au cours des Jeux olympiques d’Hiver à Grenoble et ceux d’été à Mexico. 1) Rôle des organismes anti-dopage. On peut citer FAgence Mondiale Antidopage (AMA, fondée en 999) ou encore l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD, créée en 2006). Ces organismes ont pour mission de promouvoir, coordonner et superviser la lutte contre le dopage dans le sport sous toutes ses formes.
Elles visent à encourager une culture du sport sans dopage. L’AFLD et [‘AMA exercent leurs responsabilités dans cinq domaines complémentalres essentiels: L’organisation des contrôles anti-dopage. Les analyses des prélèvements. Le suivi des procédures disciplinaires. La recherche. La prévention. 2) Lois et Lutte : Tout sportif doit connaître le code anti-dopage mis à jour et révisé chaque année. Toute personne sera en faute non seulement si elle a absorbé l’une des substances interdites mais également si elle refuse de participer à un contrôle (en compétition ou hors compétition).
Les falsifications des tests, les trafics de substances dopantes par le sportif ou toute personne de son entourage seront condamnés. Avant de sanctionner, ces organismes organisent la prévention visant à avertir des risques liés au dopage et informent sur les sanctions encourues. 3) Sanctions : Après l’étape du simple av PAGF3CFq le sportif peut encourir l’interdiction temporaire ou définitive de participer à des ompétitions, – le retrait de sa licence – le retralt de titre et de médaille Ou une amende et de la prison : En cas de détention ou d’usage de substance ou procédé interdit • 3750 euros et un an d’emprisonnement.
En cas de refus de participer à un contrôle : 6 mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende En cas de prescription, cession ou administration de substance ou procédé interdit, de facilitation ou d’incitation à l’usage : 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende et 7 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, lorsque les faits sont commis en bande organisée ou à [‘égard d’un mineur. V) CONCLUSION Tous les sportifs et toutes les disciplines peuvent être concernés par le dopage.
Le fait de détourner des prodults de leur principal usage pour améliorer artificiellement les performances d’un athlète constitue une tricherie. En se dopant, les athlètes mettent leur vie en danger pour un succès éphémère et en sont les premières victimes. En effet, les produits dopants, qu’ils soient pris pour augmenter la force et la puissance musculaire ou pour améliorer l’oxygénation ou accroitre la concentration, sont dangereux pour le sportif. De plus, l’association de substances dopantes augmente les risques uant aux effets à long terme sur la santé de l’athlète, qu’il soit médicalement assisté ou non.
Grâce aux agences de lutte antidopage, qui préviennent les athlètes des dangers et des sanctions qu’ils encourent, ainsi que des contrôles qu’elles réalisent il faut espérer que le dopag qu’ils encourent, ainsi que des contrôles qu’elles réalisent, il faut espérer que le dopage régresse. La nécessité du dopage est liée à la performance et au record qu s’ensuit. Or, si celul-ci n’existait pas, les résultats ne seraient pas erronés et auraient une valeur significative pour un classement ur une même échelle de la performance.
Maintenant, il faut que les sportifs (et leur entourage) acceptent leurs limites plutôt que de les dépasser à tout prix et au détriment de leur santé. Il semble évident qu’à partir d’une certaine limite, dans le respect de l’idéal sportif prôné par l’esprit olympique (un esprit sain dans un corps sain), le dopage semble, aux yeux de certains tricheurs, nécessaire pour améliorer la performance au-delà de l’éthique et des améllorations techniques spécifiques à chaque discipline sportive. http://www. le-pongiste. com/a rticles/definition-dopage-sport tennis-de-table. hp http://www. ecoutedopage. fr/ewb_pages/r/reglementation -antidopage-controles-sanctions. php http://toutsurledopage. wordpress. com/introduction/ http://jro-dopage. voila. net/lntroduction. html http://vww. sports. gouv. fr/francais/sport-sante-et-prevention/ http://www. sports. gouv. fr/prevention/dopage/ ) ‘ri 2-782-14. html Les dossiers de l’actualité, Novembre 2012, page 5. Bull. Acad. Natle Chir. Dent.. 2002, 45-4 page 29 La chimie et le EDP SCIENCES pages Drôle de chimie, Pierre Laszlo a es 367 à 384. RGFgc,Fq Drôle de chimie, Pierre Laszlo pages 367 à 384.