Le classicisme

essay A

Au sens littéraire, les classiques sont les auteurs de « premier ordre », autrement dit, les modèles. Ce qu’on appelle le classicisme, au suivisme siècle, est un mouvement littéraire et culturel, qui prône l’imitation des grandes couvres antiques, considérées comme des références, et qui établit des règles de composition artistique strictes.

Le contexte historique : le « Grand siècle » français. La période que l’on nomme « classique » recoupe le règne de lois SUIVI, soit la seconde moitié du suivisme siècle. Le Roi Soleil encourage l’effervescence artistique dans tous les domaines et veut concurrencer le baroque italien. Le culte de la perfection antique des « classiques » rejoint donc la volonté de grandeur et de prestige du monarque. Les valeurs classiques. Les auteurs et artistes « classiques » ne se nomment pas ainsi. Le terme n’apparaît qua posteriori, au sexe siècle.

Cependant, leur doctrine est bien réelle, contenue dans un premier boy assassinions baffle 16, 2009 | 29 pages errait nombre de textes fondateurs et d’??uvres emblématiques. On peut les résumer ainsi le revendique : « mon imitation n’est point un esclavage/ Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois, / Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. » La Bruyère (1645-1696), auteur des Caractères, écrit lui aussi : « Tout est dit, et l’on vient trop tard depuis mille ans qu’il y a des hommes, et qui pensent. Cependant, la référence à l’antiquité sera contestée par ceux qui, comme charges préparer (1628-1703), estiment que la création doit sans cesse évoluer, progresser. Cette roulent et très célèbre Querelle des Anciens et des Modernes (qui éclate en 1 687) est à l’image des débats qui animent le suivisme siècle. -L’opposition au baroque : l’esthétique baroque magnifie les passions, les métamorphoses, les jeux sur l’illusion, la vérité et la fantaisie.

A contraria les Classiques prônent l’ordre, la simplicité, la sobriété, la pureté de la langue, l’unité de ton et la rationalité – La morale : les règles d’esthétique classique se retrouvent dans leur éthique. Ainsi, le suivisme siècle est aussi celui des moralistes. Parmi eux, La Fontaine, à travers ses fables, aise aussi La roucoulade (1 613-1680), dans ses Maximes, prônent la modestie, le bon goût, le naturel, le sens de la mesure, et une certaine « élévation » souvent d’inspiration religieuse.

Ils dénoncent les vices des humains. lois SUIVI [pic] couche. lois SUIVI veut ressembler à cet astre lumineux : son propre lever et coucher se font chaque jour en public. AI veut monter au monde la toute puissance de son pouvoir. Le soleil, c’est aussi appelons, dieu de la paix et des arts. Après la mort de mazagran en 1661, lois SUIVI a les mains libres. A vingt-trois ans, il peut assumer lui-même les responsabilités du pouvoir.

Pendant ces vingt-cinq premières années de son long règne, il travail patiemment à imposer sa toute puissance, à assurer l’unité et la force de son royaume. AI poursuit Quatre objectifs principaux. -Concentrer tous les pouvoirs : son premier but est de concentrer entre ses mains tous les pouvoirs. Pour y parvenir, il veille à ce qu’aucun de ses ministres ne prenne une place trop importante. Le temps où recueilli, puis mazagran déterminaient la politique de la France est bien révolu. Assurer l’unité religieuse et idéologique : Exercer un pouvoir fort, cela suppose régner sur un pays uni, tous les hommes d’état le savent et usent habilement de l’appel l’unité nationale. Cette unité nationale, au suivie est directement liée à l’unité religieuse et lois SUIVI en est conscient. Son action se développe dans plusieurs directions. IL essaie de diminuer l’emprise du pape sur le clergé, de donner à l’guise une orientation plus nationale. Il combat le Jansénisme, parce qu’il est source de division.

Mais surtout il tente de réduire l’idéologie protestante. -Construire la prospérité : lois SUIVI, qui attache beaucoup d »importance à la prospérité économique de son royaume, charge rosseries : lois SUIVI, qui attache beaucoup d’importance la prospérité économique de son royaume, charge son ministre colvert de prendre les mesures nécessaires au développement de la France : il encourage l’industrie, le commerce, l’agriculture, il fait construire des routes et des canaux, réorganise les finances, fonde de nombreuses manufactures d’état… Affirmer la présence française à l’extérieur : lois SUIVI poursuit l’agrandissement du territoire, en annexant au Nord de la flamande (1668) et à l’Est de la Franche- Comté(1678). Il confie à vapeur le soin de fortifier les frontières. En 1 663, les possessions canadiennes sont rattachées au domaine royal. Mais cette volonté d’expansion ne va pas sans guerres. Des conflits incessants et coûteux opposent la France à l’espagnole, à l’autruche, à la hollandais, à l’engrangèrent, à la soude.

Cette période troublée sur le plan extérieur s’achève en 1678 avec la paix de méninge qui consacre, pour un temps, la suprématie française. La cour Sous lois SI, Versailles est un pavillon de chasse. Le Roi- Soleil installe toute la Cour à Versailles en 1682. Ce château prestigieux est le témoin de la grandeur du roi. AI aura fallu 1 ans de travail et près de 30 000 ouvriers pour terminer ce gigantesque projet. Les architectes qui ont réalisé cette ?ouvre sont : Le ava et radouci-mandats.

Le peintre labeur s’est occupé avec d’autres artistes de sa décoration et le jardinier Le Nôtre a dessiné le magnifique jardin et les fontaines. En logeant la noblesse à Versailles, le roi évite les complot fontaines. En logeant la noblesse à Versailles, le roi évite les complots. Il est très bien renseigné par ses espions des moindres faits et gestes des personnes importantes de son palais. La noblesse ne pense plus qua plaire et à satisfaire e roi. Au service du pouvoir royal Dès le début de son règne, lois SUIVI accorde une importance toute particulière aux Divertissements et aux fêtes.

Le roi souhaite attirer la noblesse à la cour pour mieux la « domestiquer ». Chasses, promenades, représentations théâtrales, concerts, ballets, bals, collations, jeux d’adresse et jeux de table font partie des principaux attraits de la vie à la cour. Le roi veille donc à ce que es courtisans ne manquent pas de distractions. Outre les divertissements quotidiens, le roi offre souvent de grandes fêtes : baptêmes et mariages princiers, arrestation des derniers embellissements du domaine de Versa îles, visites de souverains étrangers sont autant d’occasions d’organiser des festivités.

Les victoires militaires donnent aussi lieu à des célébration. Le roi entend ainsi récompenser les seigneurs qui ont risqué leur vie à la guerre. lois SUIVI organise ces fêtes autant par goût que par devoir : excellent danseur, il aime être le centre de fastueux spectacles, mais il estime aussi que les fêtes contribuent au prestige du royaume et qu’un grand roi se doit d’en donner. Le carrousel donné en 1662 dans la cour des Tuileries Paris pour célébrer la naissance du dauphin. Peinture d’après hennir agisse, 1 eu siècle. Château de Versailles. Puni. Peinture d’après hennir agisse, eue siècle. Organisation des fêtes Lorsque le roi décide d’organiser une fête, il donne ses ordres au Premier gentilhomme de la Chambre. Cet officier du roi est à la tête du service des Menus-Plaisirs, service qui coordonne les préparatifs des fêtes et réalise, parfois dans des délais très brefs, des costumes et des décors somptueux. Pour créer les divertissements donnés à l’occasion des fêtes, les Menus-Plaisirs font appel à des artistes aussi nommés que molaire, ululer et ébauchera.

De leur collaboration naissent des spectacles mêlant toutes les disciplines artiste?queues. Le roi souhaite que la magnificence des fêtes qu’il offre à sa cour soit connue en province et à travers toute l’européen. Aussi charge-t-il des écrivains et des illustrateurs d’en garder le souvenir par les relations qu’ils écrivent ou par les gravures qu’ils réalisent. C’est grâce à ces relations officielles et aux gazettes de l’époque que nous connaissons aujourd’hui encore de manière très précise le déroulement des plus belles fêtes du règne de lois SUIVI.

Les Plaisirs de l’Île enchantée (1664) Pour présenter à la cour les embellissements réalisés Versailles depuis le début de son règne personnel, lois SUIVI donne une grande fête qui se déroule du 7 au 14 mai 1664. Il n’est pas possible d’accueillir les six cents invités dans le château. Les festivités ont donc pour cadre le jardin. Elles n’en sont que plus appréciées : appréciées : Le roi et ses invités ont hérité de la Renaissance italienne le goût des fêtes costumées, données en plein air et ayant pour thèmes des sujets empruntés à la mythologie et aux cité de chevalerie.

La fête des Plaisirs de l’Île enchantée s’inspire d’un poème narratif très à la mode à l’époque : le râlant furieux du célèbre écrivain italien l’arrosée. L’épisode qui fournit l’argument de la fête raconte comment la magicienne alcaline retint prisonniers rogue et ses chevaliers sur une île enchantée où ils passèrent leur temps en distractions jusqu’ ce que l’enchantement fût rompu. La course de bague- 7 mai 1664. Gravure par israélien sylvestre, 1664.

Le grand divertissement royal (1668) Malgré le succès des Plaisirs de l’Île enchantée, certains artisans se plaignent. Le château étant trop petit, e roi n’ pu offrir un logement à tous ses invités pendant leur séjour à Versailles et certains ont dû se résoudre à dormir dans leur carrosse ! En conséquence, lorsque lois SUIVI décide de donner à nouveau une grande fête à Versailles, il limite la durée des festivités à une seule journée.

Le 18 juillet 1668, plus de mille invités participent au Grand Divertissement royal. Cette fête officielle célèbre la fin de la guerre de Dévolution* et le rattachement de la Franche Comté à la France. Elle comprend une promenade dans les hardis de Versailles, une collation*, une représentation de égorges tandis (comédie de molaire* entrecoupée d’intermèdes chantés et dansés composés par ululer y*), un entrecoupée d’intermèdes chantés et dansés composés par ululer*), un festin, un bal et un feu d’artifice.

Sur ordre du roi, l’accès des jardins est ouvert au peuple, qui assiste en spectateur aux festivités et pille les buffets après le passage de la cour. Plus libres que lorsqu’ créent des bâtiments définitifs, les artistes du roi se sont surpassés en imaginant de somptueuses salles de verdure qui accueillent les avertissements. Comble du raffinement, ces architectures provisoires sont agrémentées de jeux d’eau qui complètent ceux des fontaines du jardin. La représentation de égorges tandis, comédie-ballet de molaire et ululer.

Gravure par Jean Le poutre, 1678. Les Divertissements de Versailles (1674) En 1674, la ville de Versailles commence à se développer. Les courtisans fortunés s’ font construire des hôtels particuliers. Le château a été agrandi, le roi peut donc envisager de séjourner à Versailles avec toute la cour. Pour célébrer la reconquête de la Franche-Comté, lois SUIVI organise une fête dont les divertissements s’étendent sur six journées, réparties entre e 4 juillet et le 31 août 1674.

Parmi les nombreux spectacles que le roi offre à l’occasion des Divertissements de Versailles figurent la représentation de deux célèbres pièces : Le Malade imaginaire, comédie de molaire* et peigniez, tragédie de Racine* jouée dans l’orangerie* Signe que l’élégant petit relais de chasse de lois SI est devenu une fastueuse demeure royale, le souper donné le une fastueuse demeure royale, le souper donné le premier jour de la fête n’ pas pour cadre les jardins mais le château. Les invités du roi ont ainsi l’occasion d’admirer le magnifique décor des appartements royaux.

Chaque soirée se termine par l’illumination d’une partie du domaine. Les spectacles hypertrophiques sur lesquels s’achèvent les dernières journées sont particulièrement impressionnants.