La Vérite
Faut-il toujours dire la vérité ? pour commencer, on peut chercher des arguments permettant de soutenir une réponse affirmative et d’autres soutenant une réponse négative. Cest un bon moyen de ne pas rester bloqué dans une seule réponse, ce qui empêcherait le réfléchir de façon philosophique. La réponse négative est celle qui est la plus évidente. En effet, le problème porte sur le « toujours la réponse négative sera donc : « il ne faut pas toujours dire la vérité » et non pas « il ne faut jamais dire la vérité » e problème est de s ou seulement en gén roblème porte sur pense être vrai ?
Fau le demande pas expr OF4 it Swape nextp g à éviter totalement considérer que le ire tout ce que l’on and on ne vous contenter d’être honnête, dire seulement ce que l’on pense être vrai, si on décide de dire quelque chose, mais se taire lorsqu’on ne veut rien dire qui pourrait créer des difficultés ? On peut donc formuler l’alternative ainsi : Soit on doit toujours dire la vérité, si on décide de dire quelque chose. Soit on ne doit pas toujours dire la vérité, on peut dire quelque chose de faux, on peut, et même on doit, mentir.
Commençons par la seconde alternative. On ne doit pas toujours dire la vérité, on peut dire quelque chose de faux , on peut, et même on doit, mentir. Ily a deux deux points de vue auxquels on peut se placer : le point de vue de l’utilité, le point de vue moral. Au point de vue de l’utilité, il semble que notre intérêt puisse être préservé par le mensonge. On peut considérer que si on est menacé, on a le droit de se défendre. Le mensonge peut être une arme qui nous sert à protéger notre intérêt. (Voir le texte de Schopenhauer).
Schopenhauer 2 Au point de vue de l’utilité, il faut aussi considérer que pour atteindre leur objectif, certains professionnels peuvent se sentir autorisés à mentir. On pensera aux médecins, aux policiers, aux avocats… (Voir le code de déontologie des médecins). Toujours au point de vue de l’utilité, on peut même défendre une sorte d’antimorale, qui soutiendrait que notre intérêt égoïste doit passer avant tout le reste et que si nous pouvons réaliser nos objectifs en mentant, il ne faut pas avoir de scrupules. Voir le personnage « Doctor House » qui part du principe que « tout 722267713 817634 40681e monde ment ce qui justifierait l’emploi du mensonge. ) Du point de vue moral, on peut considérer que le mensonge peut être justifié lorsqu’il permet de préserver une amitié, voire de venir en aide à quelqu’un qui serait menacé injustement. Dans la perspective de la moralité « sociale », le mensonge permet d’adoucir les relations entre les hommes et de limiter la violence. La politesse est une forme d’hypocrisie tout à fait admise et même explicitement recommandée.
On se doit de complimenter des gens, de s’enqu 2 fait admise et même explicitement recommandée. On se doit de complimenter des gens, de s’enquérir de leur santé, de leur souhaiter une bonne journée, alors même que l’on a des sentiments plutôt négatifs à leur égard. Non seulement on ne dit pas tout ce que l’on pense, mais on se doit de dire ce que l’on ne pense pas. Mais on peut, et on doit, prendre en considération le point de vue opposé On ne doit jamais mentir, on doit dire la vérité en toutes circonstances ou alors se taire.
Là aussi, distinguons le point de vue moral et le point de vue de l’intérêt. Est-ce que c’est vraiment mon intérêt de mentir ? A court terme, peut-être, mais sur le long terme ? je risque de perdre la confiance des autres, et cela pour essayer de me sortir d’une situation dangereuse… Quant à la notion de légitime défense elle risque d’ouvrir la porte à tous les abus. Si je me donne le droit de mentir lorsque ma sécurité est menacée, quand et comment déciderai-je qu’elle l’est ?
Quand on m’agresse physiquement ? Quand mon niveau de vie est menacé ? On voit qu’un critère clair est difficile à trouver. (Voir texte de Kant) Quant aux professionnels qui utilisent le mensonge, ici aussi n aura du mal à fixer la limite entre le légitime et l’illégitime. D’ailleurs le code de déontologie des médecins impose tout de même au médecin un devoir de vérité, il est permis de « tenir le malade dans l’ignorance d’un diagnostic ou d’un pronostic graves », mais pas de lui dire quelque chose de faux.
Ne serait-il pas possible d’obtenir 3 pronostic graves », mais pas de lui dire quelque chose de faux. Ne serait-il pas possible d’obtenir les mêmes résultats sans mentir ? Le mensonge apparaît plus facile, il est une sorte de raccourci. Mais cette facilité risque de se payer cher en perte de confiance. Le mensonge généralisé, banalisé, entrainerait non seulement une perte de confiance tout aussi générale, mais une sorte de perversion mentale.
Celui qui prend l’habitude de mentir ne sait plus faire la différence entre la réalité et l’imaginaire, ce qui risque de lui poser de sérieux problèmes. Il se perd lui-même dans ses mensonges. Du point de vue moral, le mensonge est un mal en soi, un mal absolu. En effet, mentir, c’est tenter de priver une personne de son droit à exercer son libre jugement. En lui donnant de fausses informations, on veut la manipuler, lui faire faire ce qu’elle ‘aurait pas voulu faire si elle avait su ce qu’est la réalité.
C’est donc lui refuser le respect que l’on doit à tous les êtres humains. La morale peut s’énoncer simplement : « Ne fas pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. » (Voir texte de Kant)kant- copie-l . jpg L ‘hypocrisie sociale devrait être combattue. Il y a une politesse minimale qui consiste à ne pas offenser autrui mais rien n’oblige à mentir. On peut se contenter, et il faudrait sans doute apprendre à se contenter, du silence plutôt que de vouloir entendre des choses agréables. 4