La société rurale en 1914
HISTOIRE CONTEMPORAINE 4. LES TRANSFORMATIONS AGRICOLES ET DES SOCIETES RURALES La croissance industrielle est le symbole du XIX, mais à la veille de la première guerre mondiale, le monde rural prend une place encore très importante de la population. En France, en 1911, la population agricole représente 38,5% des actifs, 35% en Allemagne, 55% en Italie et seulement 8% en Grande-Bretagne. I) Les mutations écon Ce qui explique ce fai es le démarrage indu p g urale en Angleterre de la production agricole anglaise.
Cela engendre une augmentation des bénéfices t une libération de la main d’œuvre agricole qui peut dès lors se consacrer à l’industrie. Les structures traditionnelles. Au début du XIX, la société agraire est au service de la communauté paysanne, et il y a toute une série d’usage collectif des bols, les friches… on a pas de clôtures, le propriétaire exploite sa terre, mais avec ce système, à un moment, les terres tombent dans le bien collectif, il y a un droit de glanage.
La productivité est très faible, car il manque d’engrais. ‘engrais utilisé est, au XIXe siècle, d’origine animale, il faut donc assez ‘argent pour avoir du bétail et de quoi les nourrir. Mais nait le mouvement des enclosures, ou on met en place des À partir du moment ou on met des enclos, on peut exploiter notre terre sans être gêné par les autres. C’est un mouvement d’exploitation capitaliste des terres, ou on ferme nos terres à la communauté. Ce mouvement se fait donc au détriment des plus pauvres.
En 1848, les petits paysans pauvres européens vont se révolter contre les grands propriétaires terriens. Les paysans prennent donc les armes pour défendre le glanage et le droit coutumier. Le rôle du progrès technique y a une augmentation de la production et une stagnation des populations qui travaillent dans ce milieu. Cela se fait donc grâce à un agrandissement des surfaces cultivées, mais cela se fait au détriment des forets et des terrains en jachère. progrès technique a apporté la mécanisation d’une partie de la production. Celle-ci touche surtout la France et l’Allemagne ? partir des années 1870-1880, et concerne surtout les grandes exploitations. La recherche scientifique se développe avec l’agronomie, avec la société de l’agriculture allemande ou on expérimente de ouveau procédé, notamment dans la sélection des espèces pour augmenter les rendements. On découvre de nouveau engrais, du surtout au progrès de l’industrie chimique, à partir de la seconde moitié du XIXe.
Le financement On a des caisses mutuelles de prêt qui apparaissent à partir des années 1860. Ce sont des associations de petits agriculteurs qui cotisent pour la communauté, ces caisses se font à l’échelle des 2 associations de petits agriculteurs qui cotisent pour la communauté, ces caisses se font à l’échelle des villages. Les banques mettent en place des crédits fonciers, comme le crédit agricole, qui accorde des crédits aux agriculteurs pour qu’ils se modernisent. L’instruction et la vulgarisation scientifique. y a durant le XIXe toute une série de petites améliorations que vont utiliser les petits exploitants, pour qu’ils puissent moderniser leur production. Mais pour cela, il doivent se former et donc s’instruire un minimum, pour comprendre les règles de sélection du bétail par exemple. On met donc en place les écoles d’hiver, ou les petits paysans peuvent aller à l’école durant l’hiver, ou la roduction tourne au ralenti. Les mutations. Tous ces progrès provoquent des mutations.
Cette amélioration de la production permet une nouvelle pratique de consommation, avec une consommation annuelle de lait qui augmente, de viande… cela ne veut pas dire que les paysans mangent mieux, car ces productions sont destinées aux populations des villes. On a donc des producteurs qui se spécialisent de plus en plus, ce qui les rend aussi de plus en plus vulnérable, par exemple avec la culture du ver à soie qui disparaît à Lyon au cours du XIXe. On le emplace par la production viticole, qui elle aussi est touchée par une maladie dans les années 1860.
On va donc chercher à trouver une nouvelle race plus résistante, ce qui est le cas 20 ans plus tard 3 chercher à trouver une nouvelle race plus résistante, ce qui est le cas 20 ans plus tard. Il) Les hiérarchies sociales la propriété de la terre détermine la hiérarchie sociale en campagne, caractérisé par de fortes inégalité, et une opposition entre un petit groupe de gros exploitants qui dégagent des bénéfices, face à une masse de petits propriétaires et de paysans ans terres. Les effets des enclosures et de la période révolutionnaire.
Les enclosures ont accentué l’inégalité, les perdant étant les pauvres qui n’ont plus accès aux terres auxquelles ils avaient auparavant accès. Le nombre de paysans sans terres augmente, mais ils restent à la campagne, car on a encore besoin de main d’œuvre en campagne, car l’agriculture n’est pas encore mecanlsee. La fin du servage Le serf n’est pas soumis à des contrainte physique mais Juridique, héréditaire : il ne peut pas avoir de terre, se marier, ni quitter la erre de son seigneur.
Le servage est aboli en France en 1789, mais seulement en 1807 en Prusse. En même temps, surtout en Allemagne et en Prusse, il reste certaines traces du servage, ou les paysans sont encore soumis aux corvées, ou les paysans doivent travailler gratuitement sur les terres du seigneur local. Plus on va a Fouest, plus le servage est présent, qui est la marque première de la domination sociale. Les grands propriétaire on donc encore parfois une certaine domination sur les paysans, même après la loi. En Russie le ser 4