La nekuia dans l’odyssee
Les morts sont aussi liées à la consommation d’un produit ‘origine inhabituelle ou, dans le cas des opiacer, à la reprise de la drogue après une longue période d’abstinence. Dans ce dernier cas, le danger vient de ce que la répétition des prises induit une tolérance au produit une même dose induit des effets moindres. Or, cette tolérance disparaît après une abstinence prolongée. Bien que considérée comme l’une des caractéristiques de la toxicomanie, la tolérance n’est ni nécessaire ni suffisante au déclenchement de la dépendance.
Elle paraît tout au plus la faciliter dans la mesure où elle diminue les effets averties de la drogue, et permet d’atteindre des doses plus levées avec un risque moindre. Il existe d’ailleurs des substances non désintoxication qui induisent une tolérance, les anti-hypertendus par exemple. Réciproquement, on n’observe pas de tolérance pour les effets postsynchronisant des empestaient.
premier boy lézardée I octobres 31, 2010 | 17 pages la répétition des prises induit une tolérance au produit : 2 Drogues, dépendance et dopante On a longtemps lié l’installation de la dépendance, chez le toxicomane, à ce qu’il est convenu d’appeler le système de récompense. AI est désormais établi que tous les produits qui déclenchent la dépendance chez l’homme augmentent a libération d’un moralisateur, la dopante, dans une zone précise du cerveau.
AI est vraisemblable que l’installation de la dépendance soit due à la modification, par la drogue, de la cinétique et de l’amplitude de cette production de dopante. Le toxicomane est assujetti à sa production cérébrale de dopante Un homme jeune aux cheveux plutôt longs et aux pupilles bizarres qui, dans un squaw délabré, une rue sordide ou un bar enfumé, cherche sa seringue, sa poudre ou son joint, et s’ accroche. Cette image stéréotypée stigmatise l’état de dépendance et la déchéance qui peuvent accompagner la excommunié.
Malgré un recensement difficile, on considère qu’il existe 200 000 toxicomanes en France. L’essentiel est constitué d’héroïnomanes ; les utilisateurs d’autres produits comme la cocaïne ou les dérivés de l’empâtaient paraissent nettement moins nombreux. Il est probable que tous ne sont pas à proprement parler dépendants, mais aucune enquête ne permet actuellement moins frappant : alcool, tabac, café, par exemple. Et de celles pour lesquelles la dépendance est encore discutée, comme le cannabis (1,11).
Selon la définition donnée en 1981 par l’Organisation endiablé de la santé, la dépendance est « un syndrome pour lequel la consommation d’un produit devient une exigence supérieure à celle d’autres comportements qui avaient auparavant une plus grande importance ». Bien qu’une telle dichotomie stricte ait pu être discutée, on distingue en général la dépendance physique, qui correspond à une réaction de l’organisme à l’absence de produit, de la dépendance psychique, qui a trait aux troubles de l’humeur.
Alors que la première disparaît après quelques jours d’abstinence, la seconde peut subsister plusieurs années après l’arrêt de la consommation. L’état de dépendance apparaît progressivement, avec la répétition des prises. Dans sa forme extrême, il se caractérise par un besoin impérieux du produit, qui pousse l’individu à sa recherche compulsive (« caravaning » pour les anglophones). On parle aussi d’adduction, mot angle-saxos, lui-même issu d’un terme juridique de vieux français qui signifie devenir esclave pour rembourser ses dettes.
Cerner la dépendance est difficile , pourtant, les chercheurs disposent d’un atout important. Plusieurs aspects de la conduite des toxicomanes peuvent en effet être reproduits chez l’animal de laboratoire. Chez le rat comme chez l’homme, on peut distinguer nettement dépendance physique et dépendance psychique, les symptômes de cette dernière pouvant être retrouvés chez l’animal même apr. dépendance psychique, les symptômes de cette dernière pouvant être retrouvés chez l’animal même après plusieurs mois d’abstinence.
Dans les années 1980, deux théories ont essayé d’expliquer à la fois pourquoi le toxicomane recherche la drogue de façon compulsive et pourquoi ce besoin ne fait que s’accroître. Cène est bâtie sur la souffrance, l’autre sur le plaisir. Pour les tenants de la première, le toxicomane hercher à compenser les phénomènes de manque qui augmentent au fur et à mesure que les prises se répètent. Cette théorie, dite du « renforcement négatif » – la consommation de la drogue vise à éviter un événement négatif – fut proposée dès 1948 par A.
ciller (1). Elle a été formellement énoncée quarante ans plus tard par égorges kapok et flood aplomb du scripts resserra instituts de La joual, en calorifère (2). Dans une version plus sophistiquée, Richard saloon, de l’université de penseraient, a proposé que tout plaisir donne naissance, par réaction, des sensations de déplaisir qui s’expriment lentement près l’effet euphorisant de la drogue. Et ce déplaisir devient d’autant plus intense que le nombre d’injections ayant engendré du plaisir est élevé (3).
De fait, à l’époque où ces hypothèses ont été émises, la plupart des études concernaient les opiacer, comme l’héroïne ou la morphine, pour lesquelles le sevrage entraîne des réactions physiques très pénibles (tremblements, douleurs, diarrhées, sueurs). Mais la théorie présente une faille. En effet, les postsynchronisant, dont font partie la cocaïne et les dérivés de l’empâtaient, n’entra de l’empâtaient, n’entraînent aucun symptôme de ce épée. Ils provoquent pourtant une dépendance psychique au moins aussi puissante que celle due aux opiacer.
Même si la sensation physique du manque peut, dans certains cas, pousser le toxicomane à reprendre du produit, elle ne peut donc suffire à expliquer le « caravaning » et surtout le temps pendant lequel cet état se maintient. Plutôt que le manque, n’est-ce pas le plaisir procuré par la drogue qui motive le toxicomane ? Cette deuxième hypothèse, dite du « renforcement positif » – la consommation de la drogue vise à répéter un événement positif a été formulée au milieu des années 1980.
C’est en partie à cause des insuffisances de la première théorie que janv. steward puis roi aisé, deux chercheurs de l’université concorda à montrera, se sont intéressés à des expériences pionniers faites dans les années 1950 (45,6). J. Lads et P. Millier avaient montré que si l’on place une électrode dans certaines zones précises du cerveau d’un rat, l’animal apprend à appuyer sur une pédale qui, en fermant un circuit électrique, stimule la zone implantée. Le rat s’testicule ainsi sans interruption.
A tel point que si on lui donne le choix entre cette pédale et une autre qui livre de la nourriture, il choisit la stimulation électrique et s’impose un jeûne fatal. Lads a alors défini un « circuit de la récompense », incluant les zones cérébrales sensibles à ce type de stimulation (7) (fig.. 1). Les deux régions les plus réactives sont l’hypothéquais et de stimulation (7) (fig.. I). Les deux régions les plus réactives sont l’hypothèse amusa et l’aire étagements ventrale.
On peut comprendre le rôle crucial de l’hypothéquais dans les sensations de satisfaction lorsqu’ sait que ce centre nerveux est fortement impliqué dans des fonctions comme a faim, la soif ou la sexualité, fondamentales pour le maintien de l’espèce. Quant à l’aire étagements ventrale ou DIVA, c’est l’une des principales sources de dopante*, un moralisateur cérébral. Les neurones de l’DIVA synthétisent la dopante et la libèrent à distance, dans des aires cérébrales connues pour réguler l’émotivité (sept, amygdale et noyau accumules).
Ce dernier point s’est avéré particulièrement intéressant. Quelques années plus tard, en effet, d’autres chercheurs ont montré que les rats apprennent aussi à « travailler », c’est-à-dire à appuyer sur ne pédale ou à mettre leur museau dans un trou, pour recevoir des injections intraveineuses d’empâtaient ou de cocaïne. Or, ces deux produits augmentent justement la quantité de dopante dans les cibles de l’DIVA (voir l’encadré « Drogues, plaisir et douleur »). La cocaïne et les empestaient semblaient donc provoquer du plaisir en inondant de dopante le circuit de récompense.
Mais le concept de dépendance était né avec l’héroïne, la morphine et les autres opiacer. Beaucoup de chercheurs les considéraient alors comme les archétypes des substances désintoxication. Or, les opiacer semblaient agir par des canisses totalement différents de ceux des postsynchronisant. De fait, une certaine rivalité opposait le totalement différents de ceux des postsynchronisant. De fait, une certaine rivalité opposait les chercheurs qui s’attachaient à découvrir ce mode d’action, et ceux qui s’obstinaient sur la dopante.
La théorie du renforcement positif est devenue plus plausible lorsqu’ est apparu que les rats apprennent aussi à s’auto-injecter des opiacer en intraveineuse. L’affaire fut entendue en 1988, quand guettant Di charria et suinta impératif, de l’université de cigare, en sardine, montrèrent que tous les produits ui déclenchent de la dépendance chez l’homme, comme l’empâtaient et la cocaïne, mais aussi comme la morphine, l’héroïne, la nicotine et l’alcool, augmentent la libération de dopante dans le noyau accumules (8).
Toutes stimulent donc, par ce biais, le circuit de récompense. Seule ombre au tableau, la théorie du renforcement positif n’expliquait pas pourquoi tous les produits et tous les actes agréables, comme déguster du chocolat ou le simple fait de se nourrir, ne déclenchent pas de dépendance. Un premier indice vient de ce que la dopante a un rôle plus complexe que celui d’un simple messager du plaisir. Sa libération peut être déclenchée par la seule présence d’une récompense, même inaccessible.
lofer auscultez, de l’université de Physiologie de fourbir, en Suisse, a montré que chez des singes, le contact d’un morceau de pomme active les neurones de l’DIVA. Chez un chat habitué à son environnement, le même effet est obtenu par l’ouverture de la porte de l’animaliser, annonce de l’arrivée de la nourriture. Cette activions des neurones libérant la porte de l’animaliser, annonce de l’arrivée de la nourriture. Cette activions des neurones libérant la dopante s’accompagne d’un changement dans le comportement de ‘animal, qui initie un mouvement destiné, selon toute vraisemblance, à atteindre la récompense (9).
Dans ce dernier cas, les neurones libérant la dopante sont donc devenus, par apprentissage, plus réactives à la signification d’un signal qu’au signal lui-même. Par analogie, on peut supposer que l’homme constitue au fil des ans une chaîne de signifiant, analogue à une « rose des vents » des plaisirs, autour des neurones à dopante. C’est, par exemple, le rouge à lèvres qui évoquera la bouche d’une femme, associée elle-même à une satisfaction physique… Les neurones libérant de la pompa?ne sont d’abord activés par les caractéristiques primaires de la récompense, comme l’odeur, la forme, la texture.
Ces divers traits sont progressivement associés certains signaux de l’environnement. Après l’apprentissage, la seule présence de ces signaux active la libération de dopante qui, en retour, permet de déclencher un comportement adapté à l’obtention de la récompense. La dépendance peut s’expliquer si la drogue active artificielles cette chaîne de signifiant. De fait, chez les rats, après l’injection d’opiacer ou de postsynchronisant, l’augmentation du taux de dopante dans e noyau écumées est parfaitement corrélée avec le changement du comportement.
L’animal explore sa cage de façon compulsive, activité locomotrice que l’on peut mesurer avec précision grâce des cellules photocopie activité locomotrice que l’on peut mesurer avec précision grâce à des cellules photoélectriques. Ce regain d’activité est-il lié à la satisfaction apportée par le produit, comme on en a souvent fait l’hypothèse ? On peut plutôt considérer que la drogue, en activant la libération de dopante, reproduit les signaux qui informent l’animal de l’existence d’une récompense. Le rat se met alors à la rechercher.
Et l’effet se renforce au fil des prises. Dès 1973, deux chercheurs de l’université du machine, à est langions, avaient observé que si l’on injecte à des rats des doses identiques et répétées d’empestaient, l’activions locomotrice est à chaque injection plus intense (10). On parle de sensibilisation comportement, ou encore de tolérance inverse, par opposition à la notion classique de tolérance aux drogues, qui veut que l’effet diminue avec les prises (voir l’encadré « Overdose et tolérance »). Ce phénomène a beaucoup intéressé des chercheurs comme
Robert poste à hébétées, dans le marchand, et janv. steward et Paul vexiez, de l’université concorda à montrera. Ils ont montré que la sensibilisation comportement se développe aussi lors de l’injection de cocaïne, d’opiacer et même de nicotine (11-13). Elle s’accompagne d’une hausse des taux de libération de dopante dans le noyau accumules, et suit des règles très précises. Elle n’apparaît que si l’animal reçoit son injection dans un environnement inchangé.