La mondialisation
Document 3 : Les bourses du café Les cours du café s’établissent dans deux bourses d’échanges internationales, à New York et ? Londres, selon les qualités. Ces bourses fonctionnent selon le principe des marché à termes et sont le lieu d’intervention privilégié des professionnels de la filière mais également des fonds dinvestissements. Les prix réels du café payés aux planteurs s’évaluent en rapport avec ces cours, selon les qualités avec un différentiel en négatif ou en positif par rapport au cours de la qualité proposee.
Le système du marc ors avantages et des inc Sni* to View L’avantage, c’est que la qualité qu’il propos , présente des soit sa situation et avoir un accès au march et voir sa production évaluée et achetée ; l’inconvénient est bien évidemment que les cours sont très fluctuants et soumis ? d’éventuelles interventions d’intervenants non professionnels qui peuvent amplifier les mouvements à la hausse ou à la baisse.
Compte tenu de ces considérations et au regard de l’importance stratégique et économique que revêt le café dans le commerce mondial, plusieurs tentatives de régulation du marché ont ?té organisées. Source : CIRAD (Centre international de recherche sur Pagriculture et le développement) international concernant le café a fonctionné de 1962 à 1989. Il a même souvent été cité comme exemple pour les « accords produits » que souhaitait développer la C. N. U. C. E. D. Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement) afin de lutter contre les fortes fluctuations des cours des denrées agricoles de base ainsi que contre la dégradation des termes de l’échange qui affectent ces produits et qui pénalisent les pays qui les exportent. Aujourd’hui, cet accord a vécu : depuis le cycle de négociations commerciales de l’Uruguay Round mené dans le cadre du C. A. T. T. , sulvi par la mise en place de l’O. M. C. (Organisation mondiale du commerce), une approche libérale, voire ultralibérale, des marchés s’impose à l’échelle internationale.
Cela n’empêche pas l’émergence, encore bien timide il est vrai, de filières de commerce « équitable », qui permettent de mieux rémunérer les petits producteurs qu’elles ont intégrés, tout en favorisant parfois dans le même temps une agriculture biologique. Elles se éveloppent assez rapidement, mais ne contrôlent que de 1 à 2 p. 100 des échanges mondiaux. En 2001, les cafés importés dans le cadre de filières de commerce équitable représentaient un peu plus de 3 p. 100 des importations de café des Pays Bas et de l’Allemagne, 1,3 p. 00 de celles des États-Unis et de la Suisse, et moins de 1 p. 100 de celles de la France et du Thème 2 : Les dynamiques de la mondialisation Chapitre 3 : La mondialisation en fonctionnement 4 dynamiques de la mondialisation Danemark. Parallèlement, des cafés haut de gamme, liés à des terroirs caféiers reconnus, tel elui du café « Blue Mountain » de Jamaïque, autorisent une meilleure rémunération des producteurs concernés, mais ils pèsent très peu dans la production mondiale. ource : J. -P. Charvet, universalis 2011, DVD Document 5 : Le rôle de l’OlC dans le commerce du café L’organisation internationale du Café (OIC) est la principale organisation intergouvernementale qui traite des questions relatives au café ; elle rassemble des pays exportateurs et des pays importateurs. Ses gouvernements Membres représentent 97% de la production et plus de de la consommation mondiales de café.
La mission de l’OlC est de renforcer le secteur mondial du café et d’encourager son développement durable dans le cadre d’une économie de marché pour le bien-être de tous les participants du secteu . Elle apporte une contribution concrète au développement d’un secteur mondial du café durable et à la réduction de la pauvreté dans les pays en développement en : – permettant aux gouvernements et au secteur prlvé d’échanger des vues sur les questions ayant trait au café, les conditions et tendances du marché, et de coordonner les politiques – mobilisant et recherchan pac;F3Cf3 ent de proiets qui