La bataille de Stalingrad

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Elle le long de la rive rmements sy situaient (notamment des fabriques de chars). C’était un centre de communication important entre les réserves de pétrole du Caucase et le reste de l’Union soviétique. Mais cette ville était bien plus que ça : C’était la ville de Staline, le symbole de la puissance de l’Union soviétique. Sen emparer, c’était contrôler le verrou de la porte des champs de pétroles caucasiens, mais c’était surtout porter un gros coup au moral de l’ennemi. L’objectif d’Hitler était la prise de la ville pour assurer la progression de la Wehrmacht vers le Caucase.

La défense russe était assurée par le général Andrei leremenko (responsable u front sud-est), le général Vatoutine (du front de Briansk), le général Malinovski (du front sud), le général Timochenko (du front sud-ouest), le général Rokossovski (du front du Don), le général Vassilievski (chef de l’état-major génér général) et le général Joukov (membre du comité d’État à la Défense). Timochenko, Malinovski et Golikov disposaient de 1 715 000 hommes, 2 300 chars, 16 500 canons et 758 avions.

De leur côté, les Allemands avaient envoyé à l’attaque le maréchal Von List (commandant du groupe d’armées A, d’abord dirigé par Von Bock) t le maréchal Von Weichs (commandant du groupe d’armées B). Ils avaient mobilisé la VIe armée du général Paulus, soit 270 000 hommes. Le 28 juin 1942, les troupes allemandes partirent pour Stalingrad. Les forces du maréchal Von Bock étaient composées de 84 Dl et 10 Panzer-divisionen, soit 900 000 hommes, 1 200 blindés, 17 000 canons et 1 640 avions.

Les Forces en présence Alliés Axe Union soviétique Armée Polonaise de l’Est Royaume de Roumanie (à partir de 1944) Royaume de Bulgarie (à partir de 1944) Reich allemand Royaume d’Italie (jusqu’en 1943) Royaume de Roumanie (jusqu’en 1944) Finlande (jusqu’en 1944) Slovaquie Royaume de Hongrie État indépendant de Croatie Royaume de Bulgarie (1944)[ La Campagne de Pologne Le 1 er Septembre 1 939, sans déclaration de guerre, la nouvelle armée allemande franchit la frontière polonaise à 4H45 tandis que les canons et les avions allemands tonnent les premières lignes de défenses.

La stratégie de la Blitzkrieg utilisée par IAIlemagne repose essentiellement sur l’effet de surprise. A l’aide d’une armée performante nombreuses divisions de 20F IS (Luftwaffe), l’armée allemande peut ainsi avancer de 1 50 km ar jour et donc désorganiser la défense ennemie. L’Allemagne oppose 2700 avions, 1800 chars panzer et 63 divisions de cavalerie contre la Pologne munie de 770 avions, 220 chars et 40 divisions seulement.

Pendant que la Luftwaffe (désigne les différentes armées de l’air de l’Allemagne au cours de son histoire) détruit les bombardiers polonais dans leurs bases et coupe les voies de communication, 2 armées allemandes attaquent simultanément. Le 8 septembre, l’armée de tank allemande arrive aux portes de Varsovie mais une résistance acharnée et organisée par son maire repousse les allemands. C’est une des seules victoires de la Pologne. De son côté, l’armée rouge attaque l’est de la Pologne, donnant ainsi le coup de grâce.

Le pacte de non-agression germano-soviétique avait aussi prévu l’invasion et le partage de la Pologne entre la Russie et l’Allemagne. Les allemands commencent le 14 septembre le siège de la capitale qui se terminera le 27 par manque de ressources. La rapidité et la surprise de cette invasion ont empêché aux Alliés d’apporter l’aide tant attendue par les polonais. La cavalerie polonaise, désespérée lance une ultime attaque contre les blindés ennemis. La Pologne est vaincue le 7 Octobre 1939 en seulement 5 semaines en perdant 66 000 hommes contre 10 000 allemands.

De son coté, Hitler justifie l’agression allemande en disant que le seul but de cette attaque était de régler le problème du corridor de Dantzig (désigne les bandes de territoires située à l’Ouest du territoire de la ville libre de Dantzig) IS bandes de territoires située à Houest du territoire de la ville libre de Dantzig). Opération Barbarossa : Invasion de la Russie : Le 22 juin 1941 commence l’opération Barbarossa modifiée en octobre par l’opération Typhon qui mène les Allemands aux ortes de Moscou le 18 octobre.

En voulant envahir la Russie, Hitler ne veut pas seulement conquérir l’espace vital mais priver l’Angleterre de son dernier allié et obtenir les gigantesques ressources soviétiques pour ensuite faire la guerre aux Américains. Par ce projet, l’Allemagne rompt alors le pacte de non-agression germano-soviétique qui servait uniquement à ouvrir un front Ouest sans s’inquiéter du front Est. Pour ce projet, l’Allemagne lance 5 000 000 d’hommes dans la bataille en plus d’une centaine de navires répartis dans la mer Baltique et dans la mer Noire.

De leur côté les russes pposent 170 divisions soutenues par 1500 chars et 1540 avions. Soudain, le 22 juin 1940 à 3H30 des centaines de milliers dhommes et de machines franchissent la frontière et lancent une attaque massive contre l’Armée Rouge qui est contrainte reculer. Le front s’étend sur une zone de 4500 km. Dès le premier jour, 1200 avions sont détruits au sol par la Luftwaffe. La Russie recule de plus en plus; Staline fait alors appel au patriotisme russe pour engager les soviétique dans une guerre totale.

Dès lors les russes résistent fortement ce qui n’empêche pas l’avancée de la Wehrmacht vers Leningrad et Moscou. Le 27 Novembre 1941, les allemands sont à 35 km de Moscou. Mais aux portes de la capitales le 6 décembre, les forces de l’Axe 4 OF IS sont à 35 km de Moscou. Mais aux portes de la capitales le 6 décembre, les forces de l’Axe sont confrontées à une forte contre-attaque soviétique. Les russes qui ont précédemment reçu le soutien matériel américain sont maintenant bien équipé ce qui en plus du froid leur permet de résister.

En effet, l’hiver russe, glacial, empêche les tanks, les mitrailleuses et les armes de poing de fonctionner et cela coûtera la vie à 3000 allemands par jour. Ceci sera la première défaite allemande face aux russes en 27 mois de victoires. Contexte de la bataille : À l’automne 1942, la bataille de Stalingrad se déroule dans un contexte où les deux adversaires sont dos au mur : l’Allemagne doit battre les soviétiques au plus vite avant l’arrivée des Américains, l’URSS ne peut plus reculer sans risquer l’asphyxie économique.

C’est justement ce que va chercher à obtenir l’Allemagne nazie en attaquant les ressources du sud du pays. Stalingrad n’était qu’un objectif secondaire dans le plan allemand mais l’évolution de la campagne en fera à l’automne l’objectif rincipal, notamment pour des raisons symboliques. Deux adversaires épuisés : Ces neuf premiers mois ont épuisé les deux adversaires : les pertes allemandes de 1941 sont si grandes qu’après l’hiver la plupart des divisions de la Wehrmacht sont jugées inaptes l’offensive. De plus, les troupes Allemandes sont mal équipées pour une guerre hivernale.

Le manque de troupes est si grand que l’Allemagne doit demander de raide à ses alliés de l’Axe pour tenir le front et dégager les moyens nécessaires à son offensive de l’été 1942. Côté sov l’Axe pour tenir le front et dégager les moyens nécessaires à son ffensive de Pété 1942. Côté soviétique, les pertes humaines ont été vingt fois plus importantes et la quasi-totalité du matériel a été perdue. Le potentiel économique a fortement baissée car près de la moitié du territoire soviétique en Europe et 80 millions d’habitants sont sous domination allemande.

Le remplacement de l’équipement militaire est assuré par l’arrivée d’une aide anglo-américaine massive au titre du prêts-bails (Cest une 101 votée par le Congrès américain en mars 1941 à l’initiative du président américain Roosevelt afin d’aider matériellement le Royaume-Uni (et econdairement l’URSS) pendant la Seconde Guerre mondiale), après la remise en route des industries déplacées dans Poural et un effort de guerre énorme, l’URSS produit plus d’armes que le Reich dès 1942.

CArmée rouge commence donc à se reconstruire mais l’URSS ne peut plus se permettre les pertes humaines et territoriales subies en 1941, ce résultat n’est obtenu qu’au prix d’énormes sacrifices par les civils et d’une quasi-asphyxie du reste de l’économie.

La campagne de 1942 « Les échecs Soviétiques du printemps 1942 » : Après les succès de l’hiver 1941-1942, l’Armée rouge subit de ombreux revers au printemps et plus encore durant l’été 1942 (seconde bataille de Kharkov, prise de la péninsule de Kertch, destruction de la Se Armée de tanks à Voronej, prise de Sébastopol) qui la font passer de l’optimisme au pessimisme avec la prise de Rostov. Ces échecs confortent les Allemands dans leur vision de l’adversaire, car ils découlent 6 OF IS Rostov. ‘adversaire, car ils découlent de la persistance des faiblesses typiques de l’Armée rouge au début de la guerre : – Manque de préparation et, de ce fait, manque de concentration des moyens. – Manque de coordination entre les fronts. Mauvaise gestion des communications (en partie due au manque de matériel radio). – Mauvaise coordination entre les blindés, l’artillerie et l’aviation. – Lourdeurs et contradictions du double commandement politique et militaire. – Mauvaise manœuvre des unités blindées. – Manque d’aviation.

Une grande partie de ces défauts a été corrigé durant la première partie de la bataille de Stalingrad, ce qui permet le succès de l’offensive russe autour de la ville et explique la mauvaise interprétation de la situation par les Allemands, qui n’avaient pas vu l’évolution de leur adversaire. Coffensive Allemande de l’été 1942 : « Opération Fall Blau » : Fidèle à la vision militaire allemande voulant que, dans l’espoir de victoires rapides, l’attaque se fasse là où cela est le moins prévisible, les plans pour lancer une autre offensive contre Moscou sont rejetés.

L’option retenue par les Allemands pour l’offensive d’été 1942 est donc le Plan bleu : une attaque dans le Sud de la Russie ayant pour principal objectif le pétrole du Caucase. L’ ‘opération Fall Blau (« cas bleu ») désigne l’offensive de la Wehrmacht sur le front de l’Est. L’offensive est nommée ainsi car les plans de guerre allemands taient des « cas ». Cette opération est la continuation de l’Opération Barbaross allemands étaient des « cas ».

Cette opération est la continuation de l’Opération Barbarossa qui n’avait pas rempli tous ses objectifs l’année précédente. « Le plan initial » . La « Directive 41 » du 5 avril 1942 choisit comme plan initial une attaque qui se développe en quatre phases successives déplaçant le front du Donetz vers le Don (200 km à l’est) et se déclenchant en plusieurs séquences, à un mois d’intewalle, du nord vers le sud.

La troisième phase doit permettre de franchir le Don et ‘atteindre la Volga là où ces fleuves sont les plus proches : entre Kalatch et Stalingrad où ils ne sont qu’à 60 km l’un de l’autre. Cela permettra de protéger le front nord de la dernière phase de l’offensive, prévue initialement pour le 15 septembre et dirigée plein sud, vers le Caucase, avec pour objectifs principaux les champs pétrolifères de Maïkop, Grozny et Bakou.

Le Plan bleu vise une victoire par attrition contre l’Union soviétique : il s’agit de détruire son potentiel humain lors des trois premières phases en réitérant les encerclements géants de 1941, puis son otentiel économique en prenant possession d’importantes régions industrielles, minières et agricoles : le Donbass, le Kouban et le Caucase. Initialement, la prise de la ville de Stalingrad n’est pas un objectif, seul le contrôle de la région environnante et la destruction de son potentiel économique sont jugés nécessaires.

Bilan du plan bleu Après des succès initiaux foudroyants au niveau territorial, les premières difficultés surviennent au mois d’août. En septembre, les forces de l’Axe sont bl les forces de l’Axe sont bloquées devant les ports de la mer Noire, ce qui les empêche de se ravitailler par cette voie ; Maïkop est rise mais les puits de pétrole ont été détruits par les Russes et restent sous la menace ennemie ; l’avance vers Grozny et Bakou est ralentie voire stoppée ce qui oblige à repousser leur conquête à 1943.

I apparaît donc dès octobre 1942 que le Plan bleu est un échec au niveau stratégique : aucun de ses objectifs n’est atteint. Un des effets de cet échec sera le renforcement de l’hypercentralisation de la conduite des opérations autour d’Hitler, qui s’isole de plus en plus et perd un peu plus confiance en ses généraux. Les Grandes phases de la bataille de Stalingrad : Le début de l’offensive : Pour ralentir les Allemands, les Russes provoquent des incendies de forêts, détruisent des barrages, c’est la politique de la « terre brûlée ». Mais le 12 juillet, le groupe d’armées B atteint les abords de la ville.

A partir du 13, une partie de la population est évacuée de la ville et des groupes de partisans sont formés. Une quatrième ligne de défense est construite le 15 juillet (la ville en comptait déjà trois) par plus de 180 000 civils. Le 17 juillet, les L VIIe et LVIlle armées soviétiques sont attaquées par la VIe armée de von Paulus. Staline envoya des divisions vers Stalingrad ommandées par deux de ses meilleurs généraux : Andrei Ieremenko et Alexandre Vassilevski, il leur associa le commissaire politique Nikita S. Khrouchtchev. Le 23 juillet, les troupes allemandes reçurent l’ordre commissaire politique Nikita S.

Khrouchtchev. Le 23 juillet, les troupes allemandes reçurent l’ordre d’attaquer la ville elle-même. Les bombardements massifs de la Wehrmacht détruisirent les voies de chemin de fer qu’empruntaient les trains de ravitaillement. En août, la VIe armée allemande et la IVe armée blindée (dirigée par von Bock) lancèrent une offensive contre Stalingrad, alors éfendue par le général Tchoulkov. Le 5 septembre, les divisions de von Paulus entrèrent dans les faubourgs de la ville, c’est alors que s’engagèrent les premiers combats de rue de Stalingrad.

En pilonnant la ville, les Allemands l’avait réduite à l’état de ruines, la transformant ainsi en une vaste forteresse que les Russes eurent tôt fait de connaître. Les Russes devinrent des experts dans l’art des embuscades, ils arrivaient même à cacher des chars entier, ce qui leur permettait de faire feu à courte portée sur les Allemands. La ville était truffée de tireurs d’élite russes qui semaient la erreur parmi les soldats allemands (ils craignaient d’être tués même dans leur camp).