jacque cartier et lohantan

essay A

Étape 1 : Plan comparatif du développement Point de vue : Non. Bien que les deux auteurs traitent d’un même sujet, qui est leur séjour auprès des Amérindiens, Cartier et Lahontan sont divisés quant à la perception du Français par rapport aux sauvages, superieur pour le premier et critiquable pour le second. Argument principal 1 À première vue, dans ces deux textes, les Français semblent confrontés à une situation similaire, ils doivent faire face à une rencontre d’un nouv Sauvage et de son m e or 5 Sni* to View Sous-argument 1. S : la découverte du Dans Extrait de Voyages en Nouvelles+rance (1534) de Cartier, st un carnet de bord vulgarisé permettant de garder une trace de ses découvertes et d’en témoigner. L’extrait présenté ici parle donc d’une rencontre entre les Français débarqués à Gaspé et le chef des Amérindiens locaux. Le Baron de Lahontan quand à lui, publie « les Dialogues avec un Sauvage » (1703), ivre lui permettant de relater, de façon plus au moins fictive, son témoignage de la découverte du Sauvage dans un style très discursif, faisant ainsi ressortir des éléments de leurs modes de vie respectifs.

Illustration 1. 1 Illustration 1. 2 « Comment les nôtres plantèrent une grande croix sur la pointe arler à loisir, l’un après l’autre. » (l. 1). Explication 1. 1 Explication 1. 2 Dès le début de l’extrait, Cartier, géographe et ethnographe du roi de France François 1 er, nous place dans un contexe précis par une introduction qui nous donne une idée du témoignage qu’il va nous livrer par la suite. Celui-ci a pour sujet le contact avec les sauvages et l’échange qui s’en est suivi.

Cette phrase avec un chef, Adario, celui des Hurons (d’après Hans Günter Funke dans « Libertinage et philosophie au 17ème siècle le sauvage, résume bien le texte de Lahontan qui atteste d’une encontre entre deux hommes : un européen et un amérindien. Echange d’un nouveau genre à l’époque relaté ici sous forme de dialogue. Argument principal 2 Si l’on approfondit l’analyse, bien que les deux auteurs traitent d’un même sujet : le contact avec les Amérindiens, le style littéraire utilisé est différent et révélateur de deux volontés divergentes des auteurs.

Cartier désirant partager ses expériences, prend partie de façon implicite pour la supériorité des français, alors que Lahontan tente plutôt de susciter une certaine réaction à travers l’utilisation de tonalités satiriques ors de la description du style de vie des Amérindiens et d’un style critique empreint d’ironie envers la société francaise et ses moeurs. Sous-argument 2. 1 Sous-argument 2. Tout d’abord, le narrateur qu’incarne Cartier, présente les Français comme ingénieux et persuasifs face à l’ignorance e narrateur qu’incarne Cartier, présente les Français comme ingénieux et persuasifs face à l’ignorance et la malléabilité des Amérindiens, dans un témoignage où seule sa vision est représentée. Dans un souci d’échange, le Baron de Lahontan privilégie le dialogue avec un Sauvage, présentant les Fançais comme épendants d’un mode de vie qui apparaît complétement futile ? la lumière des propos du Sauvage.

Illustration 2. 1 Illustration 2. 2 « comme Sil eût voulu dire, que toute la terre était à lul » (l. 14). « Appelles-tu vivre heureux, d’être obligé de gîter sous une misérable cabane d’écorce, de dormir sur quatre mauvaises couvertures de castors, de ne manger que du rôti et du bouilli, d’être vêtu de peaux, d’aller à la chasse des castors, dans la plus rude » (1. 1 à 6). Explication 2. 1 Explication 2. L’ironie de certaines phrases du récit, accentuent le manque de onsidération face aux Amérindiens, leur sentiment de supériorité et le pouvoir que détiennent ces colonisateurs dans l’imposition de leurs idées, ainsi que l’inexistence de dialogue avec les Sauvages. À la différence de Cartier, le baron de Lahontan avec Adario débat sur les différences de qualité de vie entre la France et la Nouvelle- France.

L’écrivain utilise de nombreuses interrogatlons soullgnant ainsi la fragilité, voire le ridicule du mode de vie des Français. Argument principal 3 Malgré que ces deux texte les Français à travers leur principal 3 Malgré que ces deux textes présentent les Français à travers eur confrontation et échanges avec les sauvages de la Nouvelle- France, Cartier et Lahontan de part leurs visions et finalités, décrivent ces colons de façon différente : héros pour le premier et anti-héros pour ce dernier. Sous-argument 3. Sous-argument 3. 2 Extrait de voyages en Nouvelle-France, est écrit essentiellement pour des lecteurs curieux en mal d’exotisme où une véritable glorification de la France se falt ressentir à travers un sentiment de fierté et de supériorité non cachées. Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, ‘inscrit dans resprit du Siècle des lumières, utilisant un échange d’idées avec le chef des Hurons pour souligner les failles de la société occidentale. Illustration 3. 1 Illustration 3. « nous nous mîmes tous à genoux, les mains jointes, en adorant celle-ci devant eux » (1,8). « En sommes-nous plus malades, ou plus incommodés que les Français qui ont ces palais» (l. 10-11). Explication 3. 1 Explication PAGF stratégie des colonisateurs (promesses d’offrandes). Le baron de Lahontan met en scène Adario, représentant d’un peuple Amérindien. Utilisant une vision omnisciente, il insuffle les paroles u Sauvage qui connait le mode de vie européen et qui par des interrogations et comparaisons, démontre que l’ambition et l’avarice affaiblissent et oppriment les occidentaux. ?tape 2 : Rédaction de l’introduction À la poursuite de la découverte de la Nouvelle-Brance, certains explorateurs écrivains comme Cartier et le Baron de Lahontan ont matérialisé leur vécu à travers des écrits relatant de leur stratégie de colonisation ainsi que de leur ressenti face à ce nouveau monde. S’inspirant de leurs connaissances et de leur sentiment d’évolution, les Français sont présentés comme upérieurs aux Sauvages mais perçus différemment au sein de ces deux récits du fait de la diverfenge de finalité des auteurs.

Ainsi, dans « Extrait de voyage en Nouvelle-France » (1 534), le colonisateur qu’incarne Cartier, impose sa force, sa religion et son peuple aux Amérindiens par des offrandes et des promesses, alors que, dans « Dialogue de monsieur Lahontan et d’un Sauvage dans Louis D’Arce de Lahontan dans l’esprit du siècle des umières et par des descriptions ethnographiques, topologiques en comparaisons à ce nouveau peuple, dénonce la faiblesse de la société occidentale.