Rôle de l’Accompagnatrice de Vie dans l’animation

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L’animation Besoins de s’occuper, d’apprendre, de se recréer Pratiquer l’animation, c’est animer au sens d’inciter à vivre, à manifester de la vie, à être actif. L’animation répond aux besoins fondamentaux suivants : s’occuper en vue de se réaliser, apprendre, se recréer. Elle comprend deux orientations complémentaires : • l’animation au quotidien ; • l’animation occupationnelle au récréative LA VIEILLESSE ET L’A L’animation auprès d org Sni* to View appel à leurs ressources afin qu’elles conservent leur autonomie dans tous les domaines le plus longtemps possible.

Elle les incite à évoluer, à acquérir de nouvelles capacités ; elle les aide à garder le goût de vivre en leur offrant des moments de plaisir, voire même de bonheur. Elle prend en compte les difficultés engendrées par le vieillissement, la maladie, les deuils. Cependant, lorsque la personne âgée a gardé ses capacités physiques, intellectuelles, mentales, ses occupations (bien que réduites en quantité) restent sensiblement les mêmes qu’auparavant. Elles correspondent à ses goûts, sa culture, son niveau social.

Elle sera autonome dans l’organisation de son emploi du temps même si elle a besoin d’une aide ponctuelle et imitée pour réaliser certains de ses projets. nécessite pas réellement d’organisation particulière mais dépend de l’attitude de l’ACDV dans les actes de la vie quotidienne. Elle s’applique dans tous les lieux et en toutes circonstances dés que l’on est en relation avec une personne âgée, comme par exemple : faire parler la personne âgée et l’écouter, lui faire choisir ses vêtements etc…

L’animation occupationnelle Souvent récréative, elle nécessite une organisation particulière. Les associations pour personnes âgées (appelées parfois Clubs du 3ème âge) répondent à ce type d’animation. Même si les personnes âgées en institution peuvent s’y inscrire ou y particper, il est nécessaire qu’une telle animation soit organisée au sein des établissements parce qu’elle sera ainsi adaptée aux possibilités des personnes hébergées. Parmi les activités possibles, on trouve les jeux de société, le chant, les sorties…

Elles ne peuvent se concrétiser sans l’intervention du personnel qui doit en faire un projet d’équipe. L’une comme l’autre doivent s’instaurer sur des bases de respect, sur fécoute des désirs et des attentes. Elles ne devront être ni pesantes, ni contraignantes. Préalable à la pratique de l’animation au sein d’un service d’hébergement Une première étape est nécessaire et très importante, l’animation ne pouvant exister, même au quotidien, si les membres de l’équipe ne communiquent pas entre eux.

Ils doivent avoir une même attitude face à ranimation de l’équipe ne communiquent pas entre eux. Ils doivent avoir une même attitude face à ranimation en général, avec une continuité dans les actions engagées quelles qu’elles soient, pour assurer sa réussite. C’est pourquoi une négociation préalable aux actions proposées sera indispensable. Elle tiendra compte des difficultés encontrées et aboutira à un projet de vie.

Celui-ci englobe toutes les orientations de l’animation. Etape préliminaire Difficultés : évoquées ou perçues L’ACDV devra réfléchir en équipe • sur les choix à faire ; • les priorités à déterminer parmi les tâches à accomplir • sur des aménagements dans l’organisation des pratiques de soins afin de dégager du temps ; • sur les actions à mener afin qu’elles soient adaptées, personnalisées.

Elle devra : • accepter de participer aux décisions du groupe ; • aider les familles, les amis à s’inclure dans certains projets ; ?? connaître les goûts, les désirs des personnes âgées ; • connaître leurs possibilités ; • participer aux actions de formation afin de bien comprendre les enjeux de l’animation de l’animation, la pratiquer avec compétence et connaître ses multiples domaines. • Le manque de temps. • Certains membres de l’équipe jugent inutile le temps passé aux actions d’animation et culpabilisent ceux qui s’y emploient… l’urgence pour eux étant ailleurs. ?? Les familles ne comprennent pas toujours et sont parfois hostiles à la mobilisation étant ailleurs. hostiles à la mobilisation de leurs parents. ?? Les personnes âgées refusent leur participation à tout ce qui est proposé, elles n’ont plus d’attrait pour rien, elles sont fatiguées et revendiquent le droit au repos. • es équipes ont un manque de connaissance, ne savent pas comment s’y prendre ni comment garder un bon équilibre entre le repos et l’activité des personnes âgées. • Elles ont des difficultés pour s’adapter à chaque personne et pour ne pas privilégier celles qui sont les plus coopérantes.

Le dynamisme de l’équipe, sa créativité, sa compréhension seront indispensables dans l’élaboration des projets d’animation ou projet de vie. RÔLE DE L’ACDV (Accompagnatrice de Vie) Principes de base • Expliquer à la personne âgée ce qu’elle doit faire, surtout si elle risque d’avoir des difficultés. Toujours éviter de la mettre en situation d’échec. • Etre attentif à sa fatigue, raider à prendre du repos, ne pas l’obliger à poursuivre une activité si elle ne peut plus ou ne veut plus. • Lui indiquer la place qu’elle peut prendre, l’installer confortablement.

Veiller à ce que l’environnement ne soit pas un obstacle à sa participation, ce qui risque d’être le cas, par exemple, si le son et l’éclairage sont trop importants ou au ontraire insuffisants. • S’informer des activités antérieures de la personne âgée : – si elle n’est insuffisants. – si elle n’est plus capable de les accomplir ou d’y participer comme avant, lui en proposer de plus adaptées correspondant cependant à ses goûts ; – lorsqu’elle veut y participer, l’aider à les accomplir ou à se rendre sur le lieu de l’activité. Programmer cette tâche pour ne pas l’oublier.

Au cours de la vie quotidienne Engager la personne à participer aux actes de la vie quotidienne selon ses capacités en cherchant ce qui peut la stimuler ou lui plaire : ?? penser à lui faire choisir ses vêtements • lui proposer, si c’est une femme, de la maquiller ; • l’aider dans l’aménagement de son environnement : qu’il soit décoré à son goût, qu’elle y trouve des objets familiers ; • l’encourager à prendre des responsabilités, comme par exemple : – soigner ses plantes, – accueillir, dans les services d’hébergement, les nouveaux résidents, préparer le goûter, porter le courrier à un voisin de chambre.. – si la personne ne peut se mouvoir, penser à la placer près d’une fenêtre afin qu’elle puisse observer ce qui se passe à l’extérieur ; ui parler des événements présents, la laisser s’exprimer, l’écouter ; – favoriser les visites de la famille ou des amis en les accueillant : parfols, ceux-ci ont une appréhension à rencontrer la personne âgée. L’ACDV aidera l’entourage à surmonter cette difficulté en l’accompagnant auprès de la personne âgée.

L’ACDV aidera l’entourage à surmonter cette difficulté en l’accompagnant auprès de la personne tout en discutant. Au cours des apprentissages Apprendre, c’est acquérir des connaissances nouvelles, c’est poursuivre une évolution (comprendre, s’adapter). La personne âgée se fatigue plus vite, elle apprend plus lentement, sa memoire est moins efficace et elle se trouve dans un monde en mouvement qui la met face à des nouveautés dans tous les domaines.

Les conditions de vie actuelle, l’évolution rapide de l’organisation de la société ainsi que les techniques récentes mettent en effet la personne âgée à l’épreuve. A cela s’ajoutent les modifications dues à certaines maladies qui, en provoquant des déficits, menacent son autonomie ; l’apprentissage de comportements nouveaux ou le développement de nouvelles habiletés seront nécessaires si elle eut la préserver. ?? Réactions des personnes âgées face à l’apprentissage La personne âgée Comportements de l’ACDV • Refuse d’apprendre : elle dit qu’elle en sait bien assez pour ce qu’elle a à faire maintenant ; • dit qu’autrefois elle n’avait pas besoin de tout cela, que c’était plus simple ; • se trouve trop vieille pour faire des efforts ; • exprime ses difficultés : elle sent sa faiblesse ou ses manques, elle a peur de ne pas réussir, elle a conscience de sa lenteur , • veut s’adapter, évoluer : elle réclame de l’aide car elle a des difficult lenteur ; ifficultés à se concentrer, à acquérir de nouvelles habiletés. ?? Ecouter la personne s’exprimer et reconnaître ce qui l’inquiète, ce qui peut la motiver dans un apprentissage car ce qu’elle accepte comme un divertissement peut l’aider à acquérir de nouvelles connaissances et la faire progresser dans plusieurs domaines ; • laisser la personne prendre son temps, ne pas la bousculer. Lui permettre de poser des questions, répondre avec précision par des phrases courtes, faire des répétitions si nécessaire, lui montrer ses progrès, la valoriser ; • lorsque les pertes de mémoire sont manifestes, écrire les nformations ; • permettre à la personne de se reposer.

Soutenir ses efforts. La secunser. Apprendre fait partie de la vie quotidienne. C’est un élément d’épanouissement dont il ne faut pas priver la personne. • Exemples d’apprentissage dans lesquels l’ACDV peut être amené à intervenir Apprendre à la personne à se servir d’un nouveau matériel mis ? sa disposition : à se servir du téléphone, à utiliser la radio ou la TV, à mettre une prothèse, à utiliser un nouveau produit, à réaliser un nouveau parcours, trajet.

Si la personne manifeste le désir d’apprendre dans des omaines plus spécialisés, l’ACDV sera amené à l’aider dans ses démarches, à l’orienter vers dautres personnes. Il ne faut pas sous-estimer les apprentissages démarches, à l’orienter vers d’autres personnes. Il ne faut pas sous-estimer les apprentissages effectués dans la vie quotidienne car ils participent à rendre la personne âgée plus autonome.

Au cours des activités occupationnelles ou récréatives La personne âgée, comme tout être humain, a besoin de se recreer même si elle n’en manifeste pas le désir. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le désir de participer ux fêtes et aux activités récréatives ne diminue pas, mais les difficultés dues au vieillissement ou à la maladie condamnent les personnes à y renoncer et elles concentrent leur attention sur les besoins de manger, d’éliminer et de dormir.

Elles se complaisent souvent dans une routine dont il faut les aider à sortir. Activités récréatives particulièrement appréciées Rôle de PACDV Les fêtes • Les fêtes de famille : repas, cérémonies (mariages, baptêmes, communions… ) • Les fêtes populaires nationales ou locales • Les fêtes religieuses Aider la personne à se préparer à la fête ou ? la cérémonie • Déceler ce qui peut faire obstacle à sa participation (ex : peur de se déplacer, souci de l’habillement, du cadeau à offrir… • aider la famille à faire face aux problèmes liés à la peur de ne pas savoir comment s’y prendre avec la personne si elle est handicapée : parfois l’accompagner, l’aider à monter dans un véhicule, mettre à sa disposition des aides telles que déambulateur ou fauteu monter dans un véhicule, mettre à sa disposition des aides telles que déambulateur ou fauteuil roulant ; • informer la personne des fêtes à venir (par écrit si nécessaire), n parler avec elle et la faire participer en ramenant sur le lieu de la célébration…

Les jeux de société • proposer les jeux de société que la personne apprécie, lui procurer le jeu, lui trouver des partenaires ; • organiser un concours ; • souvent, l’ACDV devra participer au jeu pour l’animer.

Le chant • L’activité chant, généralement organisée au profit d’un groupe de personnes, peut être assurée par une personne bénévole, l’ACDV rappelant alors à la personne le jour, l’heure et le lieu et l’aidant à s’y rendre : • parfois c’est l’ACDV qui organisera cette activité, aimant lui- ême chanter : il devra se procurer les chansons d’autrefois, pourra confectionner des carnets de chant rédigés en gros caractères.

L’écoute de CD pourra l’aider dans cette tâche ; • ce peuvent être les personnes elles-mêmes ou leur famille qui prêtent au donnent les disques. La danse CACDV prévoira un lieu ou un horaire, en informera les personnes, puis les incitera à danser en leur faisant écouter des musiques de danse de leur jeunesse. Certaines personnes se mettront spontanément à danser, d’autres, plus timides, auront besoin d’être stimulées, sollicitées.