Histoire à faire peur

essay A+

Moi, j’ai ressenti la peur l’hiver dernier, par une nuit de décembre. Une vraie peur ! Celle qui vous fait trembler les membres de terreur, qui fait battre votre cœur par secousses violentes et saccadées… Comme je le disais, durant l’hiver 1878, poussé par une envie irrésistible de solitude, de vie à l’état sauvage en communion avec S. wp next page la nature, dure, vraie, pour aller vivre dans de la forêt. Je l’ache somme dérisoire.

Le à réduire au maximu u tous mes biens da, perdu au fond il partenait pour une le maître d’oeuvre térieur. Aussi, les pièces vastes étaient elles assez sombres voire lugubres… J’envisageais donc quelques travaux de rénovation . L’architecte contacté me fit remarquer que la surface intérieure n’était pas compatible avec la surface intérieure….. Se serait- il trompé dans ses calculs ?? Je reprenais les plans encore et encore sans pour autant trouver la solution. Cette énigme se mit à hanter mes jours et mes nuits, ne me laissant aucun répit. apable de me concentrer sur autre chose, je passais d’un état de surexitation q Swige to vie' » next page quand je pensais trouver LA solution rationnelle, à un état d’abattement total, quand cette solution tombait, comme toutes les autres. J’étais plongé dans un sommeil quasiment comateux quand une nuit, des bruits de grattements provenant de l’étage supérieur me réveillèrent. Etaient-ce des rats qui cherchaient un refuge pour Ihiver ? Le vent qui s’engouffrait dans la toiture et faisait vibrer le grenier ? Des animaux sauvages faisant leurs griffes sur les boiseries ?

Je me levai d’un bond, bien décidé à élucider ce nouveau mystère. J’empruntais l’escalier principal armé de mon seul courage et d’une bougie pour explorer tous les recoins des étages supérieurs. Pas un M2 n’échappait mon inspection minutieuse, guidée par les bruits persistants de frottements et de grincements sinistres. RIEN ! J’allais me résigner à regagner bredouille ma chambre quand à l’approche de la bibliothèque, les bruits s’intensifièrent nettement. Je touchais au but… La peur au ventre, j’entrebaillai la porte et me décidai à entrer.

Des vibrations parcouraient les pans de murs garnis de livres et je me mis à trembler comme une feuille, comme SI la peur ressentie par les livres me contaminait !! Pris de panique, je me mis à vider frénétiquement toutes les étagères de leurs livres quand une simple pression sur l’un d’eux actionna un mécanisme et fit pivoter le pan de mur complet !!! J’avais envie de pendre mes jamb 2 J’avais envie de pendre mes jambes à mon cou et de fuir cet endroit maudit au plus vite et pourtant, je restai pétrifié, incapable du moindre mouvement, comme subjugué par cet nivers inconnu qui s’ouvrait à moi.

Contre ma volonté, j’entrai dans une chambre au charme suranné d’un pas d’automate. Les vibrations avaient cessé . Une magnifique armoire de style baroque trônait au milieu de cette alcôve. Des sculptures d’une finesse remarquable retombaient gracieusement sur ses épaules en noyer comme autant de boucles dune chevelure luxuriante. L’Armoire se resserait à mi-hauteur, évoquant la taille de guêpe d’une jeune fille svelte. J’étais envouté à sa vue. Elle se mit onduler des hanches, martelant le sol de ses pieds si gracieux.

Et elle se mit à valser et toute la pièce se mit à tourner avec elle. La tête me tournai, me tournai, mon cœur battait la chamade, allait-il s’arrêter ? Je m’évanouis dans un tourbillon délicieux. Je me réveillai dans mon lit. L’aube se levait à peine. Je me sentais nauséeux après cette nuit cauchemardesque. Un bon café me ferait le plus grand bien !!! Je me dirigeai d’un pas de plus en plus assuré vers la cuisine, repaire raisonnable et rationnel. J’approchai du vaisselier, quand…. les Tasses se mirent.