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Thème : arts, états et pouvoirs Comment l’art peut-il devenir un outil de contestation ou de dénonciation politique ? Introduction • présentation générale des œuvres et de leur contexte : 1- Tintin au pays de Soviets – Hergé • 3D – 1929 : dénonce le communisme. L’auteur de cette bande-dessinée, Georges Remi dit Hergé, né le 22 mai 1907 à Etterb Lambert, est un aute connu pour Les Aven es Le rédacteur en chef voiles, un pamphletl or 17 83 à Woluwe-Saint- ée principalement it Moscou sans ès fortement, ce qui fait de cette aventure une critique particulierement virulente du égime communiste.

Hergé est anti-communiste, il entretient des relations avec les milieux d’extrême droite à cette époque. Il y dénonce la dictature stalinienne. C’est donc une œuvre de propagande. C’est le premier album de Tintin. Il est encore à l’état d’ébauche mais on reconnait déjà quelques traits (physiques et moraux) et son fidèle Milou. Cet album parait dans le journal Le Vingtième siècle. C’est un journal très marqué politiquement qui veut dénoncer le communisme.

L’histoire est prépubliée dans Le Petit Vingtième (supplément jeunesse du Vingtième siècle) du 10 anvier 1929 au 8 mai 1930, puis paraît en album en septembre victime de la contrefaçon sur le marché noir, l’album n’est réédité par les éditions Casterman qu’en 1973, au sein des Archives Hergé. Cette histoire n’a jamais été redessinée par les Studios Hergé : c’est la seule de l’ensemble des Aventures de Tintin à être restée dans son format original, en noir et blanc. – Good bye Lenin ! Wolfgang Becker – Film – 2003 . dénonce le silence autour des difficultés de la réunification des deux Allemagnes. Good bye, Lenin ! est un film allemand sorti en 2003 et réalisé par Wolfang Becker, co-écrit par Bernd Lichtenberg. Dans le film, on voit, 14 ans après, comment l’Allemagne a changé après la chute du mur de Berlin à travers une famille allemande qui a vécu la chute du mur et la réunification de l’Allemagne.

On voit ? quel point les vies des personnes habitants en Allemagne ont été bouleversées et très rapidement à travers Alex un jeune Berlinois de l’Est, qui apprend la chute du mur alors que sa mère Christiane est dans le coma à la suite d’un infarctus. Celle-ci a toujours été quelqu’un d’actif, participant avec enthousiasme à l’animation d’une chorale. Les mois passent et le coma continue. La ville e transforme, les voitures occidentales sillonnent les rues, les publicités envahissent les murs. Au bout de huit mois, elle ouvre les yeux dans une ville qu’elle ne peut plus reconnaître.

Alex veut absolument lui éviter un choc brutal que son cœUr affaibli ne pourrait supporter. Profitant de son alitement, avec l’aide de sa famille et de ses amis, il reconstruit autour d’elle son univers familie PAG » 7 avec l’aide de sa famille et de ses amis, il reconstruit autour d’elle son univers familier, convoque les jeunes chanteurs de la chorale, sollicite l’aide d’un sosie d’un cosmonaute, reconverti en hauffeur de taxi, et s’efforce de faire revivre la RDA dans les 79 rn2 de l’appartement, remis aux normes socialistes…

Ce film est une comédie dramatique qui a reçu le César du Meilleur film de l’LJnion Européenne en 2004. Il a en effet reçu beaucoup de critiques positives dès sa sortie en salle. 3- Blowing the wind – Bob Dylan – Chanson – 1962 : dénonce la guerre du Viêt-Nam et toutes les guerres Blowin’ in the Wind est une chanson de Bob Dylan écrite en avril 1962. Cette chanson est d’abord un échec retentissant (vendue ? 5000 exemplaires) avant d’être le symbole la première chanson e révolte moderne à être diffusée à une échelle planétaire.

Cest la « protest Song » la plus célèbre. Elle parle de la guerre (aux Etats-Unis, c’est à ce moment-là la guerre du Vietnam (1959 – 1975) et s’inscrit dans le mouvement hippie (lutte contre l’autorité et la censure, lutte contre la société de consommation, lutte pour les droits civiques des noirs américains et toutes les libertés. .). Pourtant cette chanson ne fait allusion à aucun évènement particulier, ce qui contribue à la rendre intemporelle et universelle. Dylan chante cette chanson en avril 1962, il n’avait que 21 ans.

L’année suivante, cette chanson sera reprise par les 250 000 manifestants de la Marche sur Washington (une marche politique / le 28 août 1963) organisée par les leaders des droits Marche sur Washington (une marche politique / le 28 août 1963) organisée par les leaders des droits civiques (CIVIL RIGHTS MOVEMENT), dont Martin Luther King, qui y prononça son célèbre discours « I Have a Dream » au Lincoln Memorial. 4- Policeman and rioter – Duane Hanson — Sculpture – 1967 L’œuvre « Policeman and rioter » est une œuvre réelle, mais ici représenté en photographie. Cest une sculpture ducourant e l’hyperréalisme.

Elle a été réalisé par Duane Hanson né en 1925. La sculpture a été réalisé en 1967. La technique est du Lifecastin%ce qui veut dire que c’est d’abord un moulage sur desmodèles vivants, et des sculptures à taille humaine. Ce sont des personnages grandes natures. Duane Hanson utilise de la fibre de verre et de la résine pour rendre les personnages encore plus vrais. Cest de l’hyperréalisme car Hanson transporte les éléments de la vie quotidienne les plus choquantes pour faire comprendre aux visiteurs la réalité tel qu’elle est. Cette sculpture grandeur nature présente deux homme méricaine l’un frappant un noir.

Elle date de 1 967, c’est l’œuvre de Duane Hanson qui est maintenant exposée au Musée de Budapest. 5- Otto – Tomy Ungerer – Livre jeunesse – 1999 (traduction française) : dénonce les exclusions (racisme, antisémitisme, pauvreté… ) Otto est un ours en peluche ui nous raconte sa vie à la fois drôle, tragique et émouvante. A -re d’Otto, Tomi Uneerer PAGFd0F13 différence, la guerre, la violence sociale. Il insiste aussi dans ce récit sur l’amitié, la fraternité et le devoir de mémoire. L’histoire d’Otto se déroule en effet dans le contexte dramatique de la econde guerre mondlale et de la Shoah.

Analyse des oeuvres 1- Tintin au pays de Soviets – Hergé – BD – Zoom sur la page 36 Description et analyse : Tintin au pays des Soviets est une bande-dessinée monochrome (en noir et blanc). Les dessins sont simples voire simplistes. J’ai choisi la planche de la page 36 car elle permet de saisir la démarche d’Hergé : passer un message clair aux jeunes générations qui sont tentées par le communisme montant. Les trois vignettes de la planche 36 sont de tailles identiques et il s’agit de la même scène trois fois sous le même angle de vue. Montrer planche 36

Il y a un phylactère par vignette et c’est toujours le même personnage (le dirigeant) qui prend la parole. Dans le premier phylactère le dirigeant annonce la présence de trois liste et semble commencer une énumération. Mais celle- ci s’arrête avec la première liste : celle du parti communiste (il ne poursuit pas comme si cela n’était pas nécessaire). Dans le deuxième phylactère, la dirigeant demande qui s’oppose et non qui adhère si bien que personne n’ose lever la main (de plus il sort son arme). Enfin, dans le troisième phylactère les deux points d’interrogation marquent le faux étonnement du dirigeant.

Sur la première vignette, on voit la foule la tête haute, confiants et trois soldats annonçant les listes candidates au vote. Tintin observant la tête haute, confiants et trois soldats annonçant les listes candidates au vote. Tintin observant la scène. On note un premier disfonctionnement ; les têtes renfrognées des soldats et leur armes à la main. Sur la deuxième vignette, on passe au vote alors qu’une seule des trois listes a été annoncée ! De plus, on voit les trois soldats pointer leurs armes vers la foule et demander qui est contre le parti communiste. Dans ces conditions personnes ne se manifeste.

Les personnages de la foule baissent la tête. Et l’étonnement de Tintin est marqué par le point d’interrogation. Sur la troisième vignette, les soldats, souriant cette fois, n’ont même plus besoin de sortir leurs armes pour que la foule baisse encore plus leur tête. En parallèle, Hergé, montre de façon progressive l’effarement de Tintin par deux procédés ; tout d’abord avec l’apparition d’un point d’interrogation sans phylactère à la deuxième vignette auquel s’ajoute un point d’exclamation à la troisième vignette. De plus, le personne de Tintin grandit de vignette et vignette.

Conclusion et interprétation Dans Tintin au pays de soviets (ou Tintin reporter du « Petit vingtième  » au pays des soviets), Hergé met son art au service de ses idées politiques. Il dénonce avec humour mais de façon explicite et très simple les procédés utilisés par l’URSS stalinienne. L’objectif étant de dissuader les jeunes européens tentés par les idées du communisme. C’est une œuvre que j’ai lue et beaucoup appréciée car il y a un mélange d’humour pour les jeunes et une critique du régime politiqu beaucoup appréciée car il y a un mélange d’humour pour es jeunes et une critique du régime politique en URSS en 1933.

Même si Hergé n’a pas apprécié sa propre création qu’il considérait comme une erreur de jeunesse. L’objectif d’Hergé, était de montrer les procédés utilisés à travers les personnages de Tintin et Milou, pour élaborer une critique de l’URSS stalinienne. Il a fait une critique peu indulgente mais pertinente de la mise place du régime totalitaire de Staline. Cette critique se fait sur le ton d’une caricature. Il montre comment Staline a déformé l’idée du communisme en sa faveur et comment il a instauré une dictature

Bien que ce ne soit pas une source historique à proprement parlée, on peut tout de même utiliser ce document en le comparant à des sources historiques, tels que des affiches de propagande, des graphiques sur la production agricole en IJRSS ou des réquisitions d’un procureur pendant les grands procès de Moscou : Par exemple, lorsque Tintin va à Moscou et qu’il se rend compte que ron prive de nourriture les enfants dont les parents sont des opposants au régime, on peut comparer cela à l’image de propagande montrant Staline entouré d’enfants qui le remercie « pour [leur] enfance heureuse » voir pages 78-79 du ivre).

En outre, Tintin comprend que les usines sont des décors de théâtre et que la plupart des productions agricoles et industrielles est envoyée à l’étranger à des fins de propagande (voir page 107 du livre). Enfin, Tintin est un ennemi pour les autorités soviétiques qui le pourchassent sans relâche. L PAGF70F17 Tintin est un ennemi pour les autorités soviétiques qui le pourchassent sans relâche.

Les réquisitions du procureur particulièrement violentes contre ceux et celles qui sont considérés comme des « ennemis du peuple » sont à mettre en lien avec le fait que Tintin soit sans cesse sous la menace d’un ttentat et qu’il est traité d’espion à la charge des occidentaux (tout au long du livre et notamment pages 5 puis 15… ). 1- Good bye Lenin ! – Wolfgang Becker – Film – Zoom sur la scène où Christiane sort de chez elle la première fois huit mois après la chute du mur. Description et analyse J’ai choisi d’analyser la scène où Christiane (la mère d’Alex) finit par sortir de chez elle.

Elle découvre le nouveau Berlin. C’est un des moments les plus forts du film. Pour comprendre cette scene, il faut savoir que Christiane est sortie de l’appartement sans que son fils Alex, ne s’en aperçoive. Il y a donc un peu de suspense. Visionnage de l’extrait du film Lorsqu’elle sort de l’appartement, la musique est calme et lente. Devant son Immeuble, elle rencontre un jeune homme qui lui apprend qu’il vient de l’Ouest. Un gros plan sur le visage de Christiane met en valeur son expression de surprise et d’incompréhension.

En effet avant la chute du Mur de Berlin, aucun habitant de l’Ouest n’avait le droit de passer à l’Est et vice-versa. Christiane continue son chemin, la caméra la suit en faisait un travelling2, la musique a accéleré, elle est saccadée et commence à devenir stressante. On reconnait que c’est un orchestre symphonique3 qui joue la musique que I PAGF à devenir stressante. On reconnait que c’est un orchestre symphonique3 qui joue la musique que l’on entend. Un plan est fait sur un panneau d’affichage qui montre bien que POuest est désormais omniprésent à l’Est.

Il s’ensuit ensuite une alternance de plans entre Alex et Christiane : Sur le plan suivant, nous voyons Alex qui se réveille, il se rend compte que sa mère a disparu Christiane continue d’avancer et s’approche de la route. La musique daccélère, cela nous met dans un état d’oppression et d’anxiété. Un plan sur un immeuble nous montre l’ombre de quelque chose transporté par un hélicoptere, on ne voit pas encore ce que c’est, cela rajoute davantage d’inquiétude à ce passage. Christiane avance en regardant des panneaux de publicité.

Soudain apparaît dans le ciel, une statue de Lénine, Christiane entend le bruit de l’hélicoptère et lève les yeux au ciel. Succède un autre plan sur Alex, qui se rend compte que sa mère n’est plus dans l’appartement, il court vers l’extérieur pour la retrouver, il court dans les escaliers, le rythme de la musique daccélère. La statue de Lénine est filmée en gros plan, n travelling, au ralenti, et passe devant Christiane qul l’observe. On dirait que Lénine lui tend la main, il a le regard tourné vers elle. La statue de Lénine Photo tirée du film : Good Bye, Lenin !

Un gros plan est également fait sur le visage de Christiane qui suit la statue du regard. Un plan tailles est ensuite fait sur Christiane qui regarde le ciel et qui accentue l’inquiétude que ressent le personnage. À ce moment-là, Christiane qui regarde le ciel et qui accentue l’inquiétude que ressent le personnage. À ce moment-là, la musique est à son plus haut point au niveau de la force du son et du rythme, ensuite elle ecommence à devenir calme. Après que la statue a passé devant Christiane elle lui tourne le dos et s’éloigne. ? ce moment-là, Ariane (la fille de Christiane) aperçoit sa mère seule au bord de la route et court la rejoindre. Le plan suivant montre Alex voyant sa mère également, un plan rapproché poitrine est fait sur lui et on voit très clairement sur son visage de la peur. Alex inquiet photo tirée du film : Good Bye, Lenin ! Sur le plan suivant, on voit en arrière plan la statue de Lénine qui s’éloigne et en premier plan Christiane qui regarde autour d’elle comme si elle essayait de comprendre. La statue s’éloigne, Christiane est perdue.

Alex et Ariane se précipitent vers elle. un plan est fait en plongée sur Christiane et la fat apparaître seule et petite au milieu de ce grand Berlin. Christiane seule sur la route. Au moment où Alex et Ariane la retrouvent pour la ramener chez eux, la musique est lente et calme comme au début. J’ai vu ce film car on me l’avait conseillé. Je l’ai vu en version française. J’ai beaucoup aimé ce film parce que malgré la gravité du sujet, on rit beaucoup et cela l’a rendu très agréable à regarder. Il nous montre bien comment l’Allemagne a changé à la suite de 17