gestion comptabilité
CANEGE Leçon 10 Procédures d’inventaire et valorisation des stocks Objectif • A l’issue de la leçon l’étudiant doit être capable • d’appréhender les différentes techniques de valorisation des STOCKS stocks et des sorties. Marc Gaiga 2003 Gestion des stocks : valorisation des stoc SOMMAIRE or 10 Sni* to View ‘inventaire et 10. PROCÉDURES D’INVENTAIRE ET VALORISATION DES 10. 1. PROCÉDURES D’INVENTAIRE . 10. 1. 1. L’inventaire de fin d’exercice 10. 1. 2. L’inventaire permanent 10. 1. 3. L’inventaire intermittent . 10. 1. 4. L’inventaire tournant . Gaiga 2003 page 2 Gestion des stocks : leçon 10 – procédures d’inventaire et 0. 1. PROCEDURES D’INVENTAIRE 10. 1. 1. L’inventaire de fin d’exercice La notion d’inventaire n’est pas liée uniquement à celle de stock. En effet, l’inventaire est la liste, à un moment donné, de tous les biens et de toutes les dettes de l’entreprise. Le Code de Commerce impose, à toutes les entreprises industrielles et commerciales, un inventaire annuel. Dans le cadre de l’inventaire des stocks, tous les articles sont comptés à la date précise de clôture et, dans de nombreux cas, les mouvements de stock. ‘entrée et de sortie, sont interdits pendant la période d’inventaire. 10. 1. 2. L’inventaire permanent L’inventaire permanent que l’on appelle aussi « inventaire informatique » consiste ? comptabiliser en permanence les entrées et les sorties et de connaitre ainsi le stock ? disposition. Cette pratique n’exclut pas l’apparition d’écarts car il s’agit souvent de valeurs caluclées et donc théoriques. 10. 1*3. L’inventaire intermittent L’inventaire intermittent est un contrôle par comparaison de l’inventaire permanent aux quantités effectivement o e lieu de stockage.
Il PAGF 10 d’inventaire sont multiples : Erreurs sur les quantités à l’entrée Erreurs sur les quantités prélevées Articles détériorés pendant leur passage au magasin Confusion entre deux références Démarque inconnue Faux écarts dus à des erreurs de comptage page 3 10. 1. 4. L’inventaire tournant L’inventaire tournant est lui-aussi un contrôle comme l’inventaire intermittent et consiste à répartir le comptage tou nnée. Chaque iour ou métres juché sur un chariot et compter une à une des pièces recouvertes de poussière… t le contrôleur peut être tenté par un subterfuge conduisant à indiquer de lègéres erreurs tantôt en plus, tantôt en moins pour faire croire qu’il a effectivement compté ce qui ne l’a jamais été. 10. . 6. Les stocks et la comptabilité générale L’importance de l’évaluation des stocks : Les stocks figurent à l’actif du bilan. Par opposition avec les immobilisations, on les place dans les actifs circulants. Les stocks figurent aussi d’une certaine façon au compte de résultat .
Dans la rubrique « produits d’exploitation » en production stockée (produits finis et en-cours) par l’expression de la variation des stocks entre deux inventaires de fin d’année (stock final – stock initial) Dans la rubrique « charges d’exploitation » en variation des stocks de marchandises, matières premières ou autres approvisionnements ar l’expression de la variation des stocks entre deux inventaires de fin d’année (stock initial – stock final) Les dépréciations des stocks et des en-cours • Les règlements fiscaux permettent de porter aux comptes de stocks des provisions pour dépréciation, corresponda de valeur d’articles qui sont évalués soit au coût d’acquisition (ensemble des charges supportées en raison de l’achat des éléments stockés), soit à un coût approché, soit à un coût préétabli. Les éléments fabriqués (différents types de produits et autres emballages commerciaux) qui sont normalement évalués à leur coût de roduction (ensemble des charges supportées par l’entreprise en raison de la création des produits ou seraices). Si ce coût n’a pas été encore calculé en fin de période, il peut être remplacé par un coût préétabli. Pour la valorisation des sorties, tout élément stocké doit sortir, en principe, des magasins au coût auquel il y était entré.
L’application de cette règle est toutefois délicate, car peu d’éléments de stocks peuvent faire l’objet d’une véritable individualisation. La plupart sont au contraire interchangeables et ne peuvent plus être identifiés après leur entrée en magasin. Une sortie peut succéder à différentes entrées évaluées à des valeurs différentes. Considérons l’exemple suivant : Soit une matière M dont le stock début décembre 20n était de 1 000 unités évaluées ? 1 50 € l’unité ; la centralisation des mouvements du mois fait apparaître • Entrée du 07 décembre : 7 10 comptabilité analytique et en comptabilité générale. Il en existe deux variantes. Le coût moyen unitaire pondéré (C. M. U. P. ) après chaque entrée .
Toutes les sorties qul suivent une entrée donnée sont évaluées ? un coût moyen unitaire pondéré (C. M_IJ. P. calculé ainsi : [stock existant (en valeur) + entrée (en valeur)] / [stock existant (en quantité) + entrée (en quantité)] page 5 Dans notre exemple, après l’entrée du 07 décembre C. M. U. P. = [(1 000 x 150) + (750 x 157)] (1 000 + 750) = 153 € Les sorties du 10 et du 15 décembre sont donc évaluées à ce coût. La fiche de stock du mois de décembre se présente ainsi Date Entrées Sorties Stocks 01 1 000 * 150 -150 000 1 000 * 150 = 150 000 07 6 0 mois de décembre se présente ainsi • 1 000 * 150 = 150000 7 750 * 117750 1750 800 950 15 450 500 18 7 0 décembre (250).
La fiche de stock du mois de écembre se présente donc ainsi : 1 000* 150 = 150 000 750 *157 – 117 750 750 = 117 750 800 * 150 = 120 000 750 * 157 = 117 750 200 * 150 30 000 200 150 = 30 000 250 * 157 = 39 250 0 * 1 50 500 * 250 177 500 150 = 75 000 250 * 177 – 26 250 x 177 100 x 150 15 000 Total 400 * 142 500 ISO = 75 000 = 44 250 – 44 250 150 = 60 000 1 600 = 252 000 400 = 60 000 2 000 = 312 000 Avec cette méthode, en période de hausse des prix, le stock final est minoré et les coûts de revient de la période sont majorés. Les coûts suivent bien les variations de prix. 10. 2. 3. Les conséquences du chaix de la méthode de valorisation La méthode choisie entraine une certaine valeur du stock et du coût de revient, puisque le montant des sorties lui est affecté. Le choix a donc une incidence directe sur le résultat de l’entreprise. Ses conséquences doivent être jugées en fonction de l’évolution générale des prix Stock amont effectuées en fin de période.
Sorties à un coût préétabli : Ces coûts préétablls peuvent être obtenus à partlr d’études techniques ou de prévisions. Ce n’est pas dans un souci de simplification, mais dans un but de contrôle de gestion que de tels coûts sont employés. Sorties à la valeur de remplacement : En période de farte inflation, certaines entreprises ont employé cette méthode qui accentue les avantages et les inconvénients de la méthode D. E. p. S. : les coûts précèdent les variations de cours. 10. 2. 5. Les différences de traitement comptable Entre les stocks de la comptabilité générale et ceux de la comptabilité analytique peuvent apparaître des différences qui sont de deux types.
Les différences d’inventaire : L’inventaire permanent ne dispense pas de l’inventaire physique : la confrontation des deux peut faire apparaitre des différences d inventaires (dues aux quantités) ; un mali ‘inventaire existe lorsque l’existant réel est inférieur à l’existant comptable théorique et un boni d’inventaire dans le cas contraire. Puisque le résultat de l’inventaire physique est exact, il faut ramener l’existant théorique au niveau de l’existant réel. En théorie, il faudrait corriger les coûts déjà calculés, en pratique, il convient simplement de modifier les résultats analytiques en intégrant dans leur détermination les différences d’inventaire. Les coûts ne sont donc pas modifiés. Les différences sur matières Lorsque les sorties de sto s de façon différente en