La moto dans tous ses états

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Dossier Word La moto dans tous ses états or 8 Sni* to View inventée par Louis-Guillaume Perreaux avec le premier brevet déposé en 1868 et modifié jusqu’en 1885. Cette première moto fonctionnait à la vapeur. En fait, elle n’était qu’un prototype et n’a jamais roulé d’une manière autonome ; elle était fixée à un axe vertical et tournait en rond, son chauffeur étant trop occupé ? faire fonctionner le moteur[ll. 21 Popularisation.

La motocyclette est très peu fiable à ses débuts. Elle oblige ? effectuer des intewentions mécaniques fréquentes. De plus, les outes sont en mauvais état et les suspensions sont inexistantes (si lion ne tient pas compte des ressorts de la selle). Mais, très vite, l’usage de la moto se répand en commençant par être un outil de travail des professions libérales. La Première Guerre mondiale a favorisé son utilisation à des fins militaires.

Les vélos sont remplacés par les vélomoteurs et des motocyclettes car commodes et moins chers que les automobiles. À partir des années 1960, la pratique des deux-roues motorisés est jugée sale, voire dégradante. Les personnes aisées préfèrent alors l’automobile, qui permet de transporter plusieurs ersonnes protégées de la pluie, du vent et de la saleté. Cette époque est une hécatombe pour les marques historiques de motos. La production disparaît presque totalement en France.

Toutefois, alors que les années 1970 voient la banalisation de l’acces à la voiture avec l’essor de la production de masse de véhicules Peugeot, Renault et Citroën, la motocyclette connait une certaine renaissance sous l’impulsion des constructeurs japonals qui misent sur le rêve, en produisant des véhlcules jobs, propres, puissants et faciles à condu misent sur le rêve, en produisant des véhicules jolis, propres, uissants et faciles à conduire.

Alors que l’embourgeoisement semble accessible à tous ceux qui, notamment à travers l’automobile, revendiquent l’accès ? une « grande classe moyenne », c’est finalement un dur retour aux réalités de la domination sociale, exprimé lors du printemps de mai 1968, qui sonnera le retour à la motocyclette. Désormais fiable, elle permet d’exprimer une distinction vis-à-vis de la masse populaire, et un ressentiment face à la société pleine de promesses. La moto devient une marque distinctive de liberté et de contestation.

Le choc pétrolier de 1973 et la crise économique rovoquent une hausse des prix générale, dont le carburant et les assurances, désireuses de ne faire porter l’augmentation des coûts qu’à une catégorie minoritaire (et non à cause du nombre d’accidents de cette catégorie d’usagers). Cet environnement hostile aux motards va donner naissance en 1980 à la Fédération française des motards en colère (FFMC), fédération chargée de défendre les droits de cette catégorie d’usagers de la route. 3/ Types de motos. 3. 1) Sportive.

Ducatti 749 Le modèle dérivé de celles utilisées en compétition de vitesse ; elle est plus petite et légère qu’une routière donc apable d’accélération et de vitesse élevées. Parmi les plus puissantes, citons la série des GSX-R de Suzuki, notamment avec la Hayabusa GSX 1300 R, fer de lance de la marque et première moto de série à avoir dépassé les 300 km/h dans sa version libre (non bridée), ainsi que la série Yamaha YZF-RI, dérivée des modèles Moto GP. La France est le seul pays à imposer une limi Yamaha YZF-RI, dérivée des modèles Moto GP.

La France est le seul pays à imposer une limite de 100 chevaux. Selon la cylindrée et la vocation plus ou moins affirmée pour la compétition sur ircuit, on distingue deux catégories prépondérantes dans le monde des sportives: les super-sport (600 les hyper-sport (1 000 cm8). Évidemment, il existe des cylindrées intermédiaires, voire plus faibles ou plus élevées. La puissance de leur motorisation et le poids plume de leur châssis constituent les principaux arguments commerciaux.

Ces motos sont inadaptées à un usage urbain de par leur mauvaise maniabilité à basse vitesse, leurs suspensions souvent réglées dures rendant leur comportement aléatoire sur route dégradée, et leur position de conduite « sur l’avant » ne favorlsant pas leur ptitude au voyage. Le duo est possible par homologation. Leur prix de vente (vitrine technologique des constructeurs) et à l’entretien (pneus tendres, moteurs poussés) sont des freins rédhibitoires à l’achat pour de nombreux motards. 3. 2) Routière, Grand Tourisme. BMW K 1200 R Conçu pour les longs trajets routiers, ce type de moto privilégie le confort de conduite.

Elle se caractérise par une position de conduite proche de la verticale pour permettre de conserver le dos droit, les bras tendus et les jambes dépliées. Les motos routières accueillent facilement un passager et une agagerie volumineuse (top case, valise, sacoche de réservoir). La plupart sont dotées d’un moteur de farte cylindrée, souvent supérieure à 1 000 cm3, d’un carénage plus ou moins enveloppant destiné à protéger du vent relatif et des intempéries, et d’un réservoir permettant une autono PAGF réservoir permettant une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres.

Les motos de cette catégorie se déclinent en gammes spécialisées qui partent du grand tourisme, avec les modèles les plus grands et les plus lourds, puis les routières, et enfin les routières sportives. 3. 3) Roadster. n roadster : HONDA CBIOOOR un roadster se caractérise par l’absence de carénage. L « accent est ici mis sur les sensations d’accélération, de nervosité et de maniabilité. Le rapport poids/puissance élevé permet un moteur « coupleux » (riche en couple).

Bien que destinée à une utilisation urbaine, cette moto se prête également à des trajets routiers, mais l’absence de carénage expose le conducteur à la pression du vent. Elle peut être dotée d’équipements pour un meilleur confort de condulte comme une bulle (petit pare-brise), un saute- vent ou une tête de fourche. Outre les motos dites « basiques b, les roadsters simples de cylindrée moyenne sont prisés par les débutants pour leur facilité de prise en main.

On compte dans cette catégorie de plus en plus de roadsters sportifs, dotés de moteurs plus puissants, capables de très fortes accélérations. 3. 4) Custom. Cette motocyclette se caractérise par l’absence totale de carénage et une position de conduite spécifique avec les pieds en avant. Elle imite le style des machines américaines des années 1930 au début des années e celles produites par avec l’apparition de la mode « rétro » et la remise au goût du jou e modèles des années 1950-1960.

Cette catégorie de moto un peu à part est le reflet le plus affirmé de l’esprit « rebelle » porté par le motard. Les puristes préféreront les modèles américains, et les personnalisations du véhicule sont égion. 3. 5) Trail. Un supermotard : KTM 200 SX Ce sont des motos capables d’évoluer aussi bien sur route qu’en tout-chemin. La mode des trails a été lancée à la fin des années 1970, avec la Yamaha XT 500 et les débuts des grandes compétitions d’endurance qui avaient lieu sur le sol africain.

Ces machines sont dérivées de motos d’enduro ou de cross, ais avec tout l’équipement pour pouvoir circuler sur route. Cette catégorie s’est diversifiée et adaptée à la route avec l’apparition des trails routiers qui adoptent la même géométrie de construction mais avec des adaptations (grands réservoirs, bagagerie, protections contre les intempéries) permettant une grande polyvalence d’utilisation mais une facilité en hors-piste moindre.

Ce segment peut aussi englober les supermotards, des machines d’enduro, mais avec des pneus de route. 3. 6) Motos dites « vertes ». Ce sont des machines conçues pour le hors-piste, elles sont ouvent dépourvues des équipements obligatoires pour circuler sur routes ouvertes. On peut distinguer plusieurs catégories dans ce créneau très large : les motos d’enduro pour la randonnée motocycliste, celles de trial pour le franchissement d’obstacles, celles de Moto-cross pour rmés ou encore les supermotards pour la compétition mixte route-terre.

Les pratiquants de la moto « verte » se doivent d’être respectueux des autres usagers (équestres, vttistes, piétons, etc. ) et des lieux où ils pratlquent leur loisir. Les motos de « trial » sont faites pour franchir des obstacles de plus d’un mètre de dénivellation. Extrêmement légères et maniables, elles ne comportent parfois même pas de selle car les évolutions se font le plus souvent ? basse vitesse, debout sur les repose-pieds. Aujourd’hui on voit également l’apparition de motos-cross de petit format portant le nom de pit bike.

Leur taille réduite permet aux pilotes de s’adonner à des cascades plus libres. Le Trial, en compétition ce sport se pratique du printemps ? l’automne en extérieur (« outdoor ») et en hiver à l’intérieur L’indoor de par sa difficulté très importante est plutôt indoor h). résewé aux meilleurs pilotes. 4/ Sécurité. Un accident arrive si vite… Beaucoup de personnes jugent que les accidents sont dus ? une prise de risque inconsidérée ou à une vitesse trop élevée des motards.

Or, d’après l’étude MAIDS de l’Association des constructeurs européens de motocycles (ACEM), la vitesse de déplacement au moment de l’impact est inférieure à 50 km/h dans 70 % des cas. L’excès de vitesse ne contribue à l’accident que dans quelques cas isolés. Dans plus de 60 % des cas, la première cause de l’accident est une erreur humaine de la part du tiers. Parmi les principales causes d’accident, plus de 70 % es conducteurs d’autres véhicules ayant commis une erreur humaine n’ont pas détecté la présence de la moto.

Les infrastructures routières sont conçues avant tout pour les voitu présence de la moto. Les infrastructures routières sont conçues avant tout pour les voitures, elles tiennent rarement compte des caractéristiques physiques de la moto, pour laquelle elles peuvent être dangereuses. La dispersion des responsabilités entre les gestionnaires du réseau routier (État, collectivités territoriales) et la faiblesse des normes en matière de mobilier urbain constituent es principales causes de ces dysfonctionnements.

Le Centre européen d’études de sécurité et d’analyse des risques (CEESAR) a poussé ses recherches dans les domaines de la biométrie et de la physiologie de la conduite, le système routier en général et ses infrastructures et a élaboré des scénarios types d’accidents. Ce centre a émlS des propositions d’améliorations des équipements de protection mais aussi des normes liées, y compris celles servant à l’homologation des casques.

D’une façon générale, ces points sont importants : les autres usagers perçoivent mal les deux-roues : ceci doit ?tre une évidence pour les motards pour qu’ils agissent en conséquence ; éviter de demeurer trop longtemps masqué par l’angle mort lors de files ininterrompues, les zigzags et les pleins phares intempestifs ; adapter sa vitesse non pas seulement en fonction de l’adhérence mais plutôt en fonction de l’environnement (piétons, zone résidentielle, vent) ; être courtois, respectueux et tolérant pour calmer les esprits Une tenue adaptée : casque, blouson, chaussure de sécurité, gants.

Ce qui permet de protéger le corps en cas de chute. 5/ Exemple de fiche technique