Finance islamique
Tables des abréviations FI : Finance Islamique PJD : Parti de Justice et Développement IFSB: International Financial Services Board BAM. Banque Al Maghrib IBB: Islamic Bank of Britain P : Partage des Profits et Pertes 3 p/ pp BM : Banque Mondiale BIRD : Banque Internationale pour la reconstitution et le développement AI D/ID: Association ONU: Organisation d FMI: Fond Monétaire SMI: Système Monét BRI: Banques des Rè ement ors7 Sni* to vieu BIS: Bank for International Settlements EBRD: European Bank of Reconstruction and Developpment EIB: European Investment Bank FEMIP: Fonds Euro Méditerranéen d’Investissement et de Partenariat
BMCI : Banque Marocaine de Commerce et Industrie BMCE : Banque Marocaine de Commerce Extérieur CFG : Casablanca Finance Group CIH : Crédit Immobilier et Hôtelier SGM3 : Société Générale Marocaine des Banques OPCVM: Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières AAOFI: Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial Institution MDM: Marocain Du Monde poussé la population musulmanes à bouder le secteur bancaire, on note la pratique de l’intérêt qui en constitue la raison majeure.
En effet, avec l’avènement des banques islamiques durant les années 1970, celles-ci ont réussi à collecter des sommes mportantes d’argent qui évoluaient en dehors du système bancaire. La conjoncture politique de l’époque ne favorisait pas ce genre d’activités a coloration religieuse. Cependant, un développement harmonieux de ce type d’institutions demeure tributaire d’un effort accru de théorisation.
En effet, de nos jours la pensée économique islamique n’est pas suffisamment avancée pour assumer toutes les implications théoriques relatives à la mise en application des principes Islamiques. Des développements ont coïncidé avec la création de banques islamiques dans certains pays arabes ; notamment ceux du Golfe. Notre ambition va dans le sens de ces développements et fait suite a une recherche consacrée à une étude comparative entre les produits alternatifs et les produits classiques dans le cadre d’un projet de fin d’année.
Le choix de notre projet « étude comparative entre les produits financiers classiques et les produits financiers alternatifs » n’a pas été choisi arbltrairement, nous nous sommes basé sur trois principaux contextes Contexte culturel Le Maroc est un pays musulman et l’absence de finance islamique à créer une situation embarrassante pour une grande catégorie de la population marocaine réticente aux pratiques ancaires ne conforment pas à la Charial.
Contexte économique La crise financière internationale qui a touché récemment l’économie mondiale a creé un in La crise financiere internationale qui a touché récemment l’économie mondiale a créé un intérêt pour la finance islamique. En effet les banques islamiques ont non pas seulement échappées à la crise mals maintenues un fort taux de croissance. Contexte politique L’arrivée dun parti islamique(PJD) au pouvoir a relancé le débat sur la finance islamique.
Devenu un sujet d’actualité qui reflète une grande volonté politique pour introduire la finance islamique ans le tissu financier marocain. les méfaits d’un marché régulé de manière insuffisante au insuffisamment intelligente ont pu être constatés dès 2007 avec la crise financière qui a emporté une bonne partie du secteur bancaire sauf les banques islamques. La finance islamique a trouvé une nouvelle jeunesse dans l’essor de la mondialisation et la globalisation. Les activités de cette finance, encore émergente, sont aujourd’hui en forte croissance et en pleine diversification.
En effet cette finance a réussi, au gré d’une savante ingénierie financière, à s’adapter à la nouvelle ère t à trouver des substituts. Généralement, quand une banque finance un projet ou une acquisition, elle exige du bénéficiaire du financement de souscrire une assurance, pour se protéger contre les risques encourus par les biens financés (assurance automobile, assurance habitation, etc. ) et par les personnes bénéficiaires du financement (assurance maladie, assurance décès, etc. ).
Or, la Charia islamique interdit l’utilisation des contrats d’assurance proposes par les compagnies d’assurance commerciales car ces contrats sont illicites (Haram2). Pour sécuriser les financements qu’elle accorde, u écuriser les financements qu’elle accorde, une banque islamique ne peut recourir qu’à une assurance islamique ou Takaful. En l’absence de prodults d’assurance islamique, les clients qui recherchent un financement vraiment halal auront tendance ? refuser la solution de financement et boycotterons l’institution financière.
La création de banques islamiques sur des bases saines nécessite donc de disposer de solutions d’assurance Hala13 (Takaful). Au Maroc, la commercialisation des produits financiers islamiques ou sous leur appellation officielle « alternatifs » est très récente. En effet, dans la perspective de développer la Finance Islamque, la Banque Centrale a commencé par adhérer, en 2006, à l’International Financial Services Board (IFSB). De plus, en septembre 2007, Bank Al Maghreb, a publié la première directive relative aux produits alternatifs (RN 33/(3/2007). ette directive traite des produits Ijara, Moucharaka et Mourabaha. Les produits autorisés par la directive de Bank Al Maghrib ont permis l’élargissement de la panoplie des produits proposés par les banques marocaines. Ce mode de financement alternatif, permettra, de contribuer à une meilleure bancarisation de ‘économie marocalne. En théorie, le Maroc représente un marché idéal pour le développement de la finance islamique ou sous son appellation officielle « alternative » compte tenu de la nature même de notre pays.
En plus de l’argument religieux, l’économie marocaine souffre d’un taux d’épargne faible, ce qui ne lui permet pas de financer le niveau d’investissement nécessaire à maintenir lui permet pas de financer le niveau d’investissement nécessaire ? maintenir une croissance économique forte et stable. En plus de son niveau bas, l’épargne marocaine se caractérise d’une maturité rop courte Pour financer les projets d’investissement à long terme car elle est principalement composée d’avoirs liquides et de placements non rémunérés.
Ce mémoire que nous proposons, intitulé « étude comparative entres les produits classiques et les produits alternatifs » essayera de dévoiler la différence entre les produits islamiques, dits alternatifs et les produits conventionnels à travers une démarche traitee en quatre chapitres. La problématique principale qui se pose quelle différence et quelles spécificités des produits alternatifs par rapport aux produits classiques ?
Aussi, nous avons visé plusieurs objectifs afin de voir comment ces produits dits alternatifs ont été accueillis par les bénéficiaires et les banques en comparaison avec les produits classiques ainsi que la démarche d’octroie de ces produits par rapport aux produits classiques le tout en déduisant les insuffisances observées. pour ceci, nous nous sommes basés sur une étude comparative de deux crédits : un crédit immobilier et un crédit automobile selon la méthode des banques classiques et les banques alternatives.
Nos principaux intérêts étaient de voir comment l’arrivée de es produits alternatifs pourraient élargir la gamme de service bancaire en apportant des nouveaux instruments financiers mais aussi comment vont-il contribuer à la bancarisation d’autres catégories de la population et d’autres transactions économiques en passant par la sécurisati PAGF s OF d’autres catégories de la population et d’autres transactions économiques en passant par la sécurisation du marché financier tout en en se basant principalement sur l’économie réelle et non virtuelle.
Le premier chapitre, portera le titre « présentation de la finance islamique» et traitera le développement de la finance islamique ? ravers le monde entier, ses sources et ses principes. Le second chapitre, sous titre de « institutions et instruments de la finance classique et islamique » développera les principales institutions et instruments financiers qu’a connus le marché financier depuis son apparition.
Le troisième chapitre intitulé « le système bancaire marocain et la finance islamique » traitera réglementation des produits alternatifs par BANK AL MAGHRlB4, la mise en pratique par les banques commerciales ainsi qu’une introduction généralisée de la finance islamique au Maroc. Le dernier chapitre sera consacré à la partie empirique, ou on era la comparaison entre les produits alternatifs et les produits conventionnels.
Enfin nous espérons, à travers cette étude, apporter une contribution, modeste soit-elle, à l’enrichissement du patrimoine scientifique et culturel touchant au domaine de l’économie islamique en général, et aux pratiques bancaires en particulier. 6 OF que commerciales faisant recours à l’intérêt (riba), ? la spéculation (gharar) ou au hasard (maysir). Basé sur les principes de la sharia qui imposent justice, équité et transparence. Le système financier islamique exige que toute transaction financière se fonde sur un actif tangible afin de ermettre le partage des pertes et des profits que cet actif génère.
Section 1 : Développement de la finance islamique dans le monde 1. 1 Historique La finance islamique (FI) a commencé a se développé au début des années 70 avec l’augmentation de la population musulmane dans le monde et la flambée des prix du pétrole. La première banque islamique a vu le jour en 1963 à Mit Ghamr dans le Delta de Nil en Egypte. Aujourd’hui, près de 300 institutions sont opérationnelles dans 75 pays à travers le monde. La plus grande banque islamique au monde, en termes d’actifs, est Bank Melli ‘Iran.
Dans ce contexte, il y a lieu de souligner que la tenue de la première conférence sur l’économie islamique en 1976 à la Mecque5 fut colloques et des manifestations scientifiques se sont sans cesse succédé. Ces développements ont coïncidé avec la création de banques islamiques dans certains pays arabes, notamment ceux du Golfe. La FI est aussi fait leur apparition dans des pays non musulmans ; au Danemark, aux Etats-Unis, particulièrement dans la région de Détroit et en Californie, en Grande-Bretagne, aux Philippines et aussi au Canada depuis 1991 Exemples des pays pionniers
Les cinq premières banques islamiques du Golfe Persique6 sont : Pays Banque CA réalisé L’année Arabie saoudite Al-Rajhi Bank 40 milliards de dollars d’actifs fin juin 2008 Koweit Kuwait Finance House en 1977 38, 7 milliards Émirats arabes unis Dubai Islamic Bank en 1975 24,9 milliards Abu Dabi Islamic Bank 13,1 milliards fin jun 2008 Bahreïn AI baraka Banking Group 11, 1 milliards En Angleterre, Islamic Bank of Britain est un établissement bancaire qui respecte la loi islamique de quoi réjouir les quelque 2,5 millions de musulmans du pays, le siège d’Igg se trouve à Birmingham (qui compte une très forte communauté usulmane).
En France, l’Institut de Finance Islamique a été crée sous la présidence de Hervé De Charrette. Ainsi, La Direction générale des finances a publié des Instructions le 25 juillet 2010 relatives à la murabaha, aux sukuks d’investissement et au contrat d’ijara interactif. La finance islamique se chiffre à 700 milliards de dollars sur le marché mondial en 2008 et 1 100 milliards en 2011. 7 Ce qui concerne le systèm mique et la crise PAGF BOF Royaume-Uni où cette industrie est en pleine expansion.
Tel qu’il ressort du Tableau 1 ci-dessous, les pays d’Afrique du Nord e figurent même pas parmi les 10 premiers au monde en termes d’actif conforme à la Charla, l’Égypte – pays où la finance islamique est le plus développée – ne se classant qu’au douzième rang. En république islamique d’Iran, toute l’activité bancaire doit être conforme à la Charia en vertu d’une loi adoptée en 1983. Ainsi, le pays se classe au premier rang, notamment pour l’actif de l’ensemble du système bancaire.
En Arabie saoudite, où les banques classiques et islamiques sont en concurrence et où les clients ont donc le choix, l’essentiel de l’actif est détenu par es banques islamiques. Al Rajhi Bank8, le leader du marché, est la banque islamique cotée en bourse la plus importante au monde et se classe au deuxième rang après Bank Meili, une banque publique iranienne, en termes d’actif conforme à la Charia.
La Malaisie, bien qu’abritant une importante population non musulmane, se classe au troisième rang en termes d’actif conforme à la Charia, soit près de du volume total de l’actif Tableau 1 : Classement des pays Arabe en fonction de l’actif conforme à la Charia 9 Classement Actif conforme à la Charia PAGF Egypte 7 144 4. 9 20 Algérie go Tel qu’il ressort du tableau ci-dessus, le classement de l’actif bancaire islamique dans les pays musulmans de la Méditerranée est très peu honorable et sa part dans Factif total nettement à la traîne.
La Turquie se classe au premier rang en ce qui concerne l’actif conforme à la Charia, bien que l’Égypte représente une part légèrement plus élevée de l’actif total des banques islamiques. Les parts de l’Algérie et ne s’élèvent qu’à et 2,2%, respectivement. La Libye et le Maroc 10 ne figurent pas dans ce tableau, car ces deux pays ne comptent aucune banque islamique. Sagissant de la Mauritanie, il existe peu de données, aison pour laquelle ce pays ne figure pas dans le tableau.
Faisal Islamic Bank of Egypt est la plus grande banque islamique en Afrique du Nord, tel qu’indiqué au Tableau 2 ci-dessous. Cependant, elle demeure une institution de taille relativement modeste. Les autres banques citées dans le tableau, notamment la Banque Al Wava de Mauritanie, font toutes partie du groupe Al Baraka. De toute évidence, il existe de la place pour de nouveaux venus sur ces marchés car, à l’heure actuelle, la fourniture des services bancaires islamiques fait rob’et d’un monopole en général et, dans le cas de l’Éevpte, ce qui rend le cadre