finance islamique face a la crise financiere

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Introduction . I-les Ecoles traditionnelles de la théorie des organisations : 1) L’Ecole classique 1-1) Le Taylorisme et le management scientifique 1-2) Le courant administratif de Fayol 1-3) La bureaucratie Weberienne 1-4) Etude critique de l’Ecole classique 2) L’Ecole des relations humaines 2-1) E. Mayo : Relations sociales au sein du groupe 2-2) Maslow et la hiérarchie des besoins 2-3) La théorie des deux facteurs de Her7berg 2-4) Douglas MC GRE oral 2-5) Les travaux de K. i 2-6) Etude critique d ll- Les autres Ecoles 1- L’école de la décision 2- L’école de la contingence – L’école de l’analyse systémique ns maines ations : 4- L ‘école de l’analyse stratégique des organisations 5- L’approche de l’économie industrielle Conclusion Introduction : La notion d’organisation est probablement une des notions les plus difflclles à cerner et les définitions qui en sont données sont souvent critiquables.

Nous retiendrons la définition suivante: « les organisations sont décrypter le fonctionnement des organisations afin d’en permettre une meilleure compréhension, l’ampleur du sujet pousse, par conséquent, les auteurs à se focaliser sur un aspect particulier de ‘organisation au détriment d’une approche globale relativement difficile, vu la complexité du phénomène étudié. L’étude des organisations nécessite aussi de mobiliser différentes disciplines (sociologie, psychologie et psychanalyse, anthropologie, histoire, économie, gestion, sciences politiques).

Nous allons tenter donc dans un premier temps, ayant pris en considération les contraintes citées au préalable, de mettre en relief les grand traits des principales théories des organisations tout en donnant des présentations brèves des auteurs de chaque théorie, chose qui sera très utile ans la bonne compréhension de l’origine et du contexte de chaque théorie, pour tacher dans un deuxième temps d’établir une comparaison entre ces théorie.

I-les Ecoles traditionnelles théorie des organisations : de la l) L’Ecole classique Parmi les principaux précurseurs de la théorie des organisations, apparaissent le français F icain TAYLOR, et PAGF « gestion scientifique du travail » . WEBER prône pour une organisation bureaucratique de l’entreprise qui est, selon lui, l’assurance de l’efficacité organisationnelle. Or, on remarque que l’Ecole classique regroupe en son sein des courants de ensée aux préoccupations differentes mais marqués par une meme approche de l’organisation, à savoir la recherche de la rationalité. Rationalité productive : Taylor ; Rationalité administrative : Fayol , Rationalité structurelle : WEBER) -1) Le Taylorisme et le management scientifique v Frederick Winslow Taylor : KW. Taylor (Etats-Unis, 1856-1917) est considéré comme l’un des membres fondateurs de la théorie des organisations. Son parcours personnel permet de comprendre l’origine de ses travaux et son cadre d’analyse. Issu d’une famille aisée,il doit renoncer à des études prestigieuses pour aisons de santé.

Cela le conduit à commencer sa carrière comme simple ouvrier dans une entreprise métallurgique. Il va ensuite monter rapidement les échelons hiérarchiques de cette entreprise jusqu’à devenir ingénieur chef. Ce parcours le conduit à maitriser les différents aspects du travail productifs et à développer une vision globale du travail en atelier. v Principes du management scientifique du travail : Les principes du management scientifique s’expriment par l’association entre la science et la gestion au niveau de l’organisation du travail .

En effet, ‘application des méthodes scientifiques à l’analyse et l’amélioration des taches sont le seul remède à ce que Taylor appelle « le plus grand mal du siècle » pour signifier l’inefficacité dans le travail. Le point de départ de son approche est constitué par une étude systématique des processus de travail dans l’atelier ayant pour objectif l’élimination des mouvements inutiles et des temps morts.

Les idées relatives à cette analyse systématique peuvent être résumées en quatre points : 1 La division horizontale du travail (les taches sont spécialisées et e travail parcellisé) et la recherche de la meilleure méthode pour réaliser une tache, à partir de la détermination scientifique des temps et des modes opératoires (étude et chronométrage des gestes) et de leur prescription par l’encadrement. 2. sélection scientifique (recrutement de l’individu le mieux capable d’accomplir la tache), la formation et l’entraînement de l’ouvrier aux méthodes scientifiques de travail. 3. La division verticale du travail : Partager la responsabilité du travail entre les ouvriers et les dirigeants, de telle manière que les ouvriers se oncentrent sur l’exécution du travall et que les dlrigeants se chargent de le concevoir, de le superviser et d’établir des directives, au lieu de tout confier aux ouvriers. . La mise en place d’un trôle très stricte qui (le one best way : la meilleurs façon de faire),on peut dire que la gestion scientifique du travail s’articulent autour de quatre axes principaux : 1. L’implication des dirigeants dans le management qui ne peuvent ignorer les conditions de travail de leurs employés et doivent à ce titre concevoir et mettre en place des méthodes qui augmentent leur efficacité.

Les irigeants ont également la responsabilité de s’assurer de l’utilisation de ces méthodes et de veiller à leur bonne application. 2. La rationalisation du travail qui doit permettre l’introduction d’une gestion scientifique du travail dans les ateliers et résoudre ainsi le problème de l’efficacité des méthodes empiriques. Il s’agit en particulier d’évaluer la durée nécessaire à l’exécution de chaque tache grâce à une étude du contenu du travall,à l’analyse scientifique des mouvements et l’étude des temps d’exécutions. 3. mise en place d’un système de contrôle très strict qui s’assure que les éthodes sont suivies sans déviation par tous les salariés qui auront ? l’exécuter et ceci dans le temps fixé. 4. L’instauration de salaires différentiels aux pièces (A pièce rate system) c’est système de rémunération incitatif,basé sur un salaire fixe et un salaire variable dépendant du nombre de pièces fabriqués au-delà d’un seuil journalier prédéterminé. PAGF s OF leur temps de récupération et de définir les conditions optimales de réalisation d’une tâche.

L’application de ces méthodes de « Organisations Scientifique de Travail (OST) constitue dans la pensée de Taylor un moyen non eulement pour augmenter les profits des entrepreneurs mais aussi une nouvelle approche pour résoudre le conflit entre « travail » et « capital ». D’après l’auteur,la discussion sur la question de la répartition des profits entre capital et travail doit céder la place à celle relative aux moyens permettant de d’augmenter ce profit pour que chacun puisse avoir davantage. L’OST est un moyen pour augmenter la productivité et par conséquent à la fois les salaires et les profits. H. FaYOl • Henri Fayol (France , 1841-1925), contrairement à Taylor, centre son analyse sur le métier de dirigeant. Cela tient sans doute à son parcours. En effet, il a débuté à 19 ans comme ingénieur dans une société minière pour en devenlr par la suite le directeur général, poste qu’il occupe pendant trente ans. Son ouvrage Administration industrielle et générale est le fruit de son expérience profes PAGF OF abore des principes et réflexion sur la direction de l’entreprise et sur la fonction d’administration, c’est-à-dire de management.

De plus, contrairement à la démarche de Taylor qui consiste à collecter systématiquement des données et à effectuer des expériences quantitatives, Fayol se contente ‘utiliser son expérience personnelle de directeur général d’une grande société minière pour élaborer des principes et des règles de management, qui sont avant tout des conseils pratiques aux directeurs d’entreprises. Fayol estlme que toutes les activités dans l’entreprise se répartissent en six catégories : a fonction technique : production, fabrication, transformation 2.

La fonction commerciale : achats, ventes, échanges 3. La fonction financière : recherche et gestion des capitaux 4. La fonction de sécurité : protection des bien et des personnes 5. La fonction de comptabilité : inventaire, bilan, prix de revient… etc 6. La fonction administrative : prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler. Cette dernière fonction représente ce que l’on nomme aujourd’hui « management ». Pour Fayol, l’efficacité de la fonction administrative dépend de l’application d’un certains nombre de principes.

Ces principes, qui sont au nombre de 14, sont souples et susceptibles de s’adapter aux conditions de l’entreprise, de son activité et de son personnel.. Les quatorze principes développés par Fa 01 sont les suivants : PAGF 7 OF ‘ouvrier qui fait toujours la même pièce, le chef qui traite constamment les mêmes affaires, acquièrent une habilité, une assurance et une précision qui accroissent leur rendement 2. L’autorité et la responsabilité : En distinguant autorité statutaire autorité personnelle. L’exercice de cette autorité implique de prendre ses responsabilités, notamment en matière de sanction. . La discipline : Le management a un rôle essentiel dans le maintien de l’ordre et de la discipline. Celle-ci se rapporte à l’obéissance, l’assiduité et le respect. H. FayoI insiste sur l’exemple que doivent montrer ceux élivrent des ordres. Une direction efficace doit en effet contribuer à une gestlon rigoureuse et harmonieuse de l’activité. 4. L’unité de commandement : Ce principe, hérité de l’organisation des armées, signifie qu’un subordonné ne reçoit des instructions que de la part d’un seul supérieur.

Selon H. fayol l’unicité de commandement est un moyen efficace pour stabillser une organisation et limiter les risques d’incom préhension. 5. ‘unité de direction : Il importe d’avoir un seul programme pour ensemble donné d’opérati s autour d’un même PAGF E OF rémunération suffisante et équitable. . La centralisation : les décisions et la planification sont centralisées et prises par la haute direction 9. La hiérarchie : elle est constituée par la série de dirigeants allant du sommet jusqu’aux agents inférieurs.

La communication suit la voie hiérarchique imposée par l’unité de commandement. Des passerelles peuvent toutefois exister entre dirigeant de même niveau hiérarchique pour faciliter la communication entre eux et en même temps assurer la rapidité de l’exécution de certaines opérations. IO. L’ordre : Il est à la fois matériel, moral et social, même si ce dernier ‘est pas facile à réaliser puisqu’il exige une connaissance exacte des besoins et des ressources sociales de l’entreprise, et un équilibre constant entre ces besoins et ces ressources. 1. L’équité : elle est la somme de la justice et de la bienveillance, la justice résultant des conventions établies qui ne peuvent tout prévoir. 12. La Stabilité du personnel : La stabilité du personnel permet ? celui-ci de bien remplir ses fonctions t donné que l’employé PAGF q OF personnel : il fait la force de l’entreprise, il est obtenue grâce à l’unité de commandement et au développement des ommunications verbales plus rapides, plus claires et plus harmonieuses que les communications écrites lourdes et lentes.

L’organisation administrative du travail proposée par Fayol constitue une tentative de définir les contours de la fonction de direction générale à une époque où il n’y a pas encore d’encadrement organisé, d’Ecoles de gestion, voire de sciences de la gestion. Il y a des ingénieurs et des comptables, mais entre les propriétaires dirigeants et ceux qui font le travail dans les mines et les manufactures, il n’y a personne pour coordonner, ontrôler et prévoir.

Or, plus la taille des entreprises augmente plus il est nécessaire d’avoir des personnes dont le travail consiste à organiser celui des autres et à veiller à la bonne marche de l’entreprise dans son ensemble. Ces travaux ont contribué à légitimer l’apparition d’un nouveau métier, celui dirigeant. v Max Weber Max Weber (Allemagne ; 1864-1920) est un des pères de la Sociologie et un auteur majeur de la théorie des organisations. Contrairement à Taylor et Fayol,il n’a aucune pratique mana ériale. Après des études de droit (mais il