EXPOSE : L’ONU (genese)
PLAN INTRODUCTION 1. Origine de l’ONU 1 . 1-La création de l’ONU 1. 2-Avant l’ONU, la SDN 2. Les étapes de la création de l’ONU 3. es objectifs de l’ONU 4. Buts et principes 4. 1 -Les buts des Nations Unies énoncés dans la Charte sont les suivants : 4. 2-L’ONU agit conformément aux principes suivants 5. La structure de l’ONU 5. 1- L’AssembIée gén 5. 2-Le Conseil de séc or 14 5. 3- Le Conseil écono iqt: 5. 4- Le Conseil de tut 5. 5- Les secrétaires B 6. Institutions de l’ONU 6. 1 -Institutions spécialisées des Nations unies 6. 2- Programmes et fonds 6. 3- Instituts de recherche et de formation . -Organes subsidiaires du Conseil de sécurité 6. 5-Organes subsidiaires de l’Assemblée générale 6. 6-Commissions techniques 6. 7-Commissions régionales du Conseil économique et social 6. 8-Organisations apparentées 6. 9-Départements et bureaux 6. 10-Autres organismes des Nations unies CONCLUSION Bibliographie Annexe L’organisation des Nations unies (ONU) est née officiellement le 24 octobre 1 945, date officielle d’entrée en vigueur de la Charte des Nations unies, signée le 25 avril de la même année, à San Francisco, par la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, ‘Union soviétique et 45 autres pays. ? ces membres originaires s’ajoutait la Pologne, qui, absente à la conférence, signa le texte peu après. ‘idée maîtresse qui présida à la création de « Organisation des Nations unies était la préservation de la paix. Les nations fondatrices étaient alors engagées solidairement dans la lutte contre les forces de l’Axe (Allemagne, Italie et Japon). _Jne autre instltution intergouvernementale ayant les mêmes buts existait avant l’ONU : la Société des nations (SDN), créée en 1919 par le traité de Versailles, et qui avait pour mission, près la Première Guerre mondiale, d’asseoir définitivement la paix entre les nations et de fournir des garanties réciproques d’indépendance politique et territoriale aux États, petits ou grands. Mais la SDN ne parvint à rassembler que les démocraties européennes et se limita rapidement à une simple association de ces dernières. Les États-Unis n’en firent jamais partie, en raison du refus du Sénat de ratifier le traité.
L’entrée décisive, en 1933, de l’Union soviétique — qui fut exclue en 1939 après qu’elle eut attaqué la Finlande campagnes de Finlande) – coïncida avec le départ du Japon et de l’Allemagne. La SDN, dont on ne retient le plus souvent que la faiblesse ou l’inefficacité, réussit pourtant à introduire au sein de la communauté internationale l’idée d’une grande organisation intergouvernementale à vocation mondiale et à caractère égalitaire ; cette idée prit définitivement c 12 à vocation mondiale et à caractère égalitaire ; cette idée prit définitivement corps pendant la Seconde Guerre mondiale. 2 juin 1941 : Franklin Roosevelt et Winston Churchill, réunis à Londres au Saint James Palace, font la premiere déclaration interalliée, réclamant que fût fondée une organisation pour ssurer la paix partout dans le monde. 14 août 1941 : Roosevelt et Churchill se retrouvent en tête à tête, avant de faire une déclaration connue sous le nom de « charte de l’Atlantique dans laquelle ils s’engagent à appliquer des principes communs dans les politiques nationales des pays où leurs pays respectlfs Jouissent d’une influence : c’est le prélude à la décolonisation Intégrée à la conférence de Washington de 1942, la charte de l’Atlantique devient ipso facto le programme de paix des Nations unies. 1er janvier 1942 : Roosevelt utilise pour la première fois ‘expression « nations unies Ce jour-là, ces « nations unies » (au nombre de 26) s’engagent à poursuivre la lutte contre les forces de l’Axe, ensemble, jusqu’à leur défaite. – 20 octobre 1943 : alors que la guerre est à son paroxysme, l’Union soviétique, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Chine affirment, dans leur Déclaration des quatre nations clôturant la conférence de Moscou, la nécessité d’établir, aussitôt que possible, une organisation internationale fondée sur le principe de l’égalité souveraine entre tous les États pacifiques. 28 novembre-lerdécembre 1943 : dans une déclaration signée ? Moscou le 30 octobre 1943, l’URSS, le Royaume-Uni, les États- Unis et la Chine préconisent la création d’une organisation internationale chargée du maintien de la paix et de la sécurité. Cet objectif est réaffirmé à la conférence de Téh chargée du maintien de la paix et de la sécurité. Cet objectif est réaffirmé à la conférence de Téhéran, le 1er décembre 1943. 21 août-7 octobre 1944 : réunis à Dumbarton Oaks, près de Washington, les délégués de l’URSS, du Royaume-Uni, des États- Unis et de la Chine s’entendent pour établir la paix et la sécurité internationales. Cette conférence élabore le plan de [Organisation des Nations unies et fixe les dispositions qui devaient assurer, du point de vue économique et social, les libertés essentielles de l’être humain. 4-11 février 1945 : conférence de Yalta. Roosevelt, Staline et Churchill achèvent l’examen de ce projet et décident de convoquer une conférence internationale en vue de la création de l’organisation. – 25 avril-26 juin 1945 : conférence de San Francisco. La « conférence des Nations unies sur l’organisation internationale » convoquée par les États-Unis, le Royaume-Uni, l’URSS et la Chine, regroupe SO États.
Elle adopte un traité multilatéral signé le 26 juin 1945 : la Charte de l’organisation des Nations unies. La Pologne, non représentée à la conférence, signera la Charte plus tard, mais est néanmoins devenue l’un des 51 membres originels. -24 octobre 1945 : l’entrée en vigueur de la Charte de l’ONU, ratifiée par la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume- Uni, l’URSS et la majorité des autres pays signataires, marque l’existence officielle de l’Organisation des Nations unies.
Là où la Société des Nations n’était qu’un espace de dialogue, où les diplomates pouvaient se rencontrer pour établir des onsensus, l’ONU peut, avec le Conseil de sécurité, prendre des décisions concrètes. Celles-ci peuvent déboucher, par exemple, sur l’autorisation d’employer une force armée – les « casques bl 2 Celles-ci peuvent déboucher, par exemple, sur l’autorisation d’employer une force armée – les « casques bleus » – pour maintenir ou rétablir la paix.
En vertu de sa charte précisée dans l’article 1, l’ONU s’efforce d’être un lieu où se construit un avenir meilleur pour tous les êtres humains, et cela à travers quatre objectifs • maintenir la paix et la sécurité dans le monde , évelopper les relations amicales entre les nations ; réaliser la coopération internationale sur tous les sujets où elle peut être utile et en encourageant le respect des droits de l’Homme ; être un centre où s’harmonisent les efforts des nations dans des objectifs communs. L’ONU n’est pas un gouvernement mondial et ne légifère donc pas.
Cependant, ses résolutions donnent une légitimité aux interventions des États et sont de plus en plus appliquées dans le droit national et international. Toutes ces actions se pérennisent au travers de la signature de traités ou conventions nternationales entre les nations. Les principaux travaux et débats sont interprétés ou traduits par écrit dans les six langues officielles de l’ONU : anglais, arabe, chinois, espagnol, français, russe, mais seuls l’anglais et le français sont les langues de travail du siège new-yorkais.
Maintenir la paix et la sécurité internationales; Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect ; Réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux d’ordre économique, social, intellectuel et humanitaire et en développant le respect des droits de l’homme t des libertés fondamentales; Constituer un centre où s’harmonisent les efforts des nations vers ces f PAGF s OF fondamentales; Constituer un centre où *harmonisent les efforts des nations vers ces fins communes. 4. -L’ONlJ agit conformément aux principes suivants • Elle est fondée sur le principe de l’égalité souveraine de tous ses Membres; Tous ses Membres s’acquittent de bonne foi de leurs obligations;; Ils règlent leurs différends internationaux par des moyens pacifiques; Ils s’abstiennent de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre tout Etat; Ils donnent à l’Organisation pleine assistance dans toute action entreprlse par elle; L’ONU n’intervient pas dans les affaires internes qui relèvent de la compétence nationale d’un État. . 1- L’AssembIée générale Créée par la Charte des Nations unies en 1945, l’Assemblée générale est le principal organe délibérant, directeur et représentatif de l’ONU. Elle est composée des représentants de tous les États membres, chacun d’entre eux disposant d’une voix. Diverses questions y sont débattues. pour celles afférentes aux sujets de première importance – sécurité internationale, admission d’un État, budget les décisions sont prises à la majorité des deux tiers. Sur les autres sujets, la majorité simple suffit.
L’Assemblée tient chaque année une session ordinaire (de septembre à décembre). Elle peut se réunir en session extraordinaire, convoquée par le Conseil de sécurité, par la majorité des États membres, ou par un seul État appuyé par une majorité des autres. Les décisions votées par liAssemblée ne constituent aucune obligation juridique pour les gouvernements nationaux. Toutefois, l’interdépendance croissante des États et des continents, la médiatisation des événem nature donnent aux oute nature donnent aux résolutions adoptées un poids moral qui n’échappe pas à l’opinion publique mondiale.
De plus, l’œuvre entreprise durant l’année par l’Organisation découle, en grande partie, des déclsions prises par l’Assemblée générale. 5. 2-Le Conseil de sécurité Le Conseil de sécurité, à la fois organe exécutif et organe d’initiative, assume la responsabilité principale du maintien de la paix. Il est appelé à œuvrer « par voie de négociation, d’enquête, de médiation, de conciliation, d’arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes au accords régionaux
Une singularité le distingue des autres institutions, puisqu’il est le seul organe à prendre des décisions que les membres de l’Organisation sont tenus d’appliquer. Quinze membres siègent au Conseil de sécurité, dont cinq membres permanents : il s’agit de la Chine, des États-Unis, de la Fédération de Russie (qui a succédé à l’Union soviétique), de la France et du Royaume-Uni. Les dix autres membres sont élus tous les deux ans par l’AssembIée générale, qui les choisit en fonction d’une répartition géographique et d’un dosage politique.
La nécessité d’un élargissement du nombre de membres ermanents pour une meilleure représentativité au Conseil de sécurité fat l’objet, depuis les années 1990, de longues et difficiles négociations. 5. 3- Le Conseil économique et social Composé de 54 membres élus pour trois ans par l’Assemblée générale selon un critère de répartition géographique et disposant chacun d’une voix, le Conseil économique et social est l’instance où sont examinées les questions économiques et sociales internationales, et ou sont réalisées les études et les rapports sur ces questions.
Il convoque les conférences internationales sur les sujets de sa co 2 rapports sur ces questions. Il convoque les conférences internationales sur les sujets de sa compétence. Il consulte 900 organisations non gouvernementales (ONG), qui travaillent sur le terrain. Le Conseil s’emploie à faire respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales. Il agit par recommandations, les décisions sont prises à la majorité simple. 5. 4- Le Conseil de tutelle Il est nommé par l’Assemblée, sur recommandation du Conseil de sécurité.
La Charte ne précise pas la durée de ses fonctions, mais elle est habituellement de cinq ans. Le secrétaire général est ééligible. Décrit par la Charte comme « le plus haut fonctionnaire de l’organisation il en est de fait l’emblème. Il a pour mission d’attirer ‘attention du Conseil de sécurité sur toute affaire qui, selon lui, pourrait mettre en danger la paix et la sécurité partout dans le monde. Mais la Charte lui demande également de remplir « toute autre fonction » dont il serait chargé par le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale et les organes principaux de l’ONU.
Dans les faits, il est le porte-parole de la communauté internationale, tout en étant au service des États membres. Il propose ses bons offices dans l’intérêt général, donc, par définition, en toute impartialité. pour cela, il est amené tout naturellement à rencontrer les chefs d’État et dirigeants mondiaux. Chaque secrétaire général a défini sa mission dans le contexte des événements mondiaux de l’époque. Il est notable qu’aucun d’entre eux niait appartenu à une grande puissance. Cest que le choix du titulaire doit véritablement reposer sur un consensus.
D’une part, une entente entre les deux organes souverains s’impose, car le secrétaire général étant nommé par « Assemblée générale sur recommandation d ‘impose, car le secrétaire général étant nommé par l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité, il doit recueillir non seulement l’aval des grandes puissances mais aussi l’assentiment des pays du Sud. Le plus haut fonctionnaire de l’organisation ne s’est pas cantonné à la place que lui avaient assignée les fondateurs de l’ONU.
Il a été amené à jouer un rôle de plus en plus important dans la politique internationale, en multipliant missions de bons offices et initiatives diversement appréciées (par exemple pour empêcher in extremis, en 1998, une nouvelle intervention armée, souhaitée ar les États-Unis, contre l’Iraq). 5. 5- Les secrétaires généraux de l’ONU Trygve Lie (1946-1952) : ce Norvégien a accompli son mandat durant la guerre de Corée, à l’occasion de laquelle les soldats furent dépêchés pour s’interposer entre les belligérants.
L’hostilité de l’URSS envers lui était telle qu’il décida de démissionner un an avant l’expiration de son mandat. – Dag Hammarskjôld (1953-1961) : le mandat de ce Suédois s’est déroulé dans le contexte de la crise de Suez et de celle du Congo. Il est mort en Afrique, à la suite d’un accident d’avion aux auses non élucidées. Il a obtenu le prix Nobel de la paix à titre posthume. – Sithu U Thant (1961-1971) : représentant permanent auprès de l’ONU, ce diplomate birman a été le premier secrétaire général issu d’un pays du tiers-monde.
Du fait du décès de son prédécesseur, il a occupe le poste par intérim, avant d’être élu. Son mandat s’est déroulé alors que la guerre du Viêt Nam s’intensifiait. Ses incessants efforts pour que s’ouvrent des négociations ne furent guère récompensés. – Kurt Waldheim (1972-1981) : cet Autrichien a effectué deux mandats pleins. Désireux de se présenter PAGF Waldheim (1972-1981) : cet Autrichien a effectué deux mandats pleins. Désireux de se présenter pour un troisième, il dut retirer sa candidature.
L’opinion publique, en effet, s’était penchée – fort tardivement – sur son attitude durant la Seconde Guerre mondiale, à laquelle il participa comme officier de l’armée allemande, et avait estimé que son passe ne pouvait s’accorder avec des fonctions conférant une haute autorité morale. – Javier Pérez de Cuéllar (1982-1991) : représentant permanent auprès de l’ONU, ce diplomate péruvien a accompli deux mandats uccessifs, alors que s’écroulait le mur de Berlin, annonciateur de la fin de la guerre froide. Javier Pérez de Cuéllar était encore en poste lors de la guerre du Golfe.
Boutros Boutros-Ghali (1992-1996) : Ce diplomate égyptien a accompli son mandat alors que sévissaient des crises majeures • Somalie, Rwanda, ex-Yougoslavie. Énergique et autoritaire, il a voulu s’atteler à réformer IOrganisation. Les États-Unis n’ont guère apprécié ses prises de position et se sont opposés à ce qu’il se présente pour un second mandat. La France le soutint d’abord, à la satisfaction de nombre d’États arabes et africains, ais, quand un successeur africain sachant s’exprimer en français fut pressenti, elle renonça à maintenir le candidat sortant jusqu’au bout.
Boutros-Ghali a été nommé secrétaire général à la francophonie peu après. Kofi Annan (1997-2006) : la carrière de ce diplomate ghanéen s’est déroulée essentiellement à l’ONU. S’étant donné comme tâche prioritaire de renover les Nations unies, il cherche, par ailleurs, à maintenir l’engagement de la communauté internationale en faveur de l’Afrique, le plus désavantagé des continents, et doit gérer maintes situations politlques essentielles telles