EXPOSE 2 Me Guerre Mondiale

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EXPOSE DU GROUPE 3 Sommaire or 19 Sni* to View INTRODUCTION l. LES CAUSES DE LA A- Les héritages de la Première Guerre mondiale B- Le rôle de la crise économique de 1929 C- L’échec des efforts de paix à travers la sécurité collective 1- Des vices structurels de la SDN 2- Les différences d’objectifs D- L’ultime course aux alllances E- Le déclenchement de la Guerre en Europe : l’attaque de la Pologne Il. LES CONSÉQUENCES DE LA SECONDE GUERRE A. Un bilan humain et économique catastrophique 1.

Des pertes humaines considérables Thomas Wilson. Ainsi, les rancoeurs furent nombreuses et limentèrent les problèmes des relations internationales de l’entre-deux-guerres. L’Allemagne, considérée comme responsable du conflit, était non seulement amputée territorialement, mais aussi désarmée et, surtout, soumise au paiement, pour des décennies, d’énormes réparations. Elle jugea que le traité de Versailles qui lui était imposé était inadmissible.

Heurissent donc en Allemagne des organisations d’extrême- droite dès 1919 dont le parti national nazi qui développe un programme de 25 points en 1920 comportant des dispositions expansionnistesl . L’Europe centrale et orientale se retrouvait morcelée : la isparition de l’Autriche-Hongrie se tradulsant par la création de nombreux petits États souvent très fragiles, mécontents de frontières qui ne tenaient que fort peu compte des problèmes de nationalités — autant de germes potentiels pour de nouveaux conflits.

Les vainqueurs s’étaient surtout préoccupés de construire « un cordon sanitaire » contre l’extension de l’idéologie révolutionnaire hors de l’URSS. L’Italie, bien que victorieuse, était elle aussi mécontente de son sort, estimant la victoire « mutilée », car ses revendications territoriales en Dalmatie et en Albanie n’étaient pas satisfaites. Ainsi, le parti national fasciste formé en 191 9, développe-t-il des ambitions annexionnistes dans son programme. 2Le Japon jugeait très insuffisantes ses acquisitions en Asie.

La France, le Royaume-Uni et les États-Unis avaient plus ou moins atteint leurs objectifs de guerre; ils avaient anéanti l’arsenal militaire allemand, réorganisé l’Europe et, en 1920, institué la Société des Nations (SDN), dont l’objectif était réorganisé l’Europe et, en 1920, institué la Société des Nations (SDN), dont Fobjectif était de garantir la sécurité et la paix. Cependant, très vite, leurs politiques divergèrent. La France, dirigée par Georges Clemenceau, n’avait pas obtenu les garanties qu’elle demandait contre l’Allemagne! elle se heurta au Royaume- uni, qui, avec Lloyd George, prônait une politique plus modéree ? l’égard des vaincus. Les États-Unis, quant à eux, étaient retournés dès 1919 à leur politique isolationniste traditionnelle; le Sénat, désavouant Wilson, refusa de ratifier les traités. Par ailleurs le Traité de Versailles, signé le 28 juin 1919 et qu concernait l’Allemagne, a été désigné comme l’acte qui risquait d’ « achever » la ruine de la vie économique européenne.

En ffet, affirme John Maynard Keynes, « avant 1914, le système économique européen se groupait autour de l’Allemagne, qui était le meilleur client et le fournisseur de la Russie, de l’Autriche Hongrie, de l’Italie, de la Belgique et de la Suisse. Or le traité de paix a privé l’Allemagne de tous ses navires marchands de haute mer, de toutes ses colonies… il lui a enlevé les houillères de la Sarre, et le minerai de fer de la partie de la Lorraine qui avait été annexée en 1871 ; il va peut-être lui faire perdre la Silésie.

Or il veut lui imposer pourtant le paiement de réparations, qu’elle ne ourrait acquitter qu’en développant ses exportations de prodults industriels. Que le redressement économique de l’Allemagne soit nécessaire à la reconstruction européenne, les auteurs du traité ne l’ont pas compris. » La paralysie du système monétaire international, l’effondrement de la crise économique de 1929 des échanges commerciaux accentuent les clivages entre les « nations nanties » -Etats-Unis, Royaume-Uni, France- et celles qui affirment être « prolétaires » : Allemagne, Italie, Japon.

Les premières disposent de réserves d’or ; elles peuvent compter sur leurs empires coloniaux. Chez les autres, la crise est catastrophique. Dès 1931, par exemple, l’Allemagne n’est plus en mesure d’assurer le règlement de ses échanges exterieurs. En Allemagne et au Japon, la conquête d’un « espace vital » est présentée par les nationalistes comme la première nécessité. La lutte contre le chômage s’appuie sur le rearmement. La Seconde Guerre Mondiale plonge donc ses racines dans ‘âpreté des antagonismes économiques. ar ailleurs, la crise affaiblit les démocraties qui sont désormais incapables de stopper les menaces de guerre que les régimes fascistes font peser sur le monde. Après l’hécatombe de la première Guerre Mondlale, beaucoup souhaitent qu’à l’avenir la paix dépende plus de ‘équilibre fragile créé par la force, mais de valeurs intangibles, comme la justice, le droit, la fraternité dont la défense est confiée à la Société des Nations.

Dans les principes wilsoniens, la SDN a pour objet de régler pacifiquement les conflits par la sécurité collective » et l’arbitrage, et de conduire à un desarmement général que préfigurent ceux imposées à FAIIemagne par le traité de Versailles et à ses alliés par les autres traités. Seulement, la nouvelle ère insi inaugurée ne tarda pas à être brisée. La SDN et la sécurité collect Seulement, la nouvelle ère ainsi inaugurée ne tarda pas à être brisée.

La SDN et la sécurité collective n’ont pu réaliser leur objectif de paix et de désarmement pour plusieurs raisons : DÜL’abstention des Etats-Unis. Le traité de Versailles et le pacte de la SDN qui y est incorporé n’ont pas été ratifiés par le sénat américain. Les Etats-Unis ne sont donc pas membres de cette organisation à la création de laquelle ils avaient contribué. Aussi, la SDN perd son principal soutien politique et militaire. Dûl_’exclusion provisoire des Etats vaincus et la mise à l’écart de la Russie ne peuvent qu’affaiblir l’autorité morale et l’efficacité de l’institution.

L’opinion publique allemande, en particulier, ressent la SDN comme une machination contre l’Allemagne vaincue, dépouillée de ses colonies au profit des vainqueurs, sous le couvert des « mandats » confiés par la SDN. Celle-ci prend ainsi l’allure d’un instrument politique au service des alliés, hypocritement abrités derrière de grands principes généreux pour mieux écraser les vaincus. Quant à la Russie, elle ne peut ucunement éprouver le désir de défendre un ordre international défini en dehors d’elle et souvent contre ses intérêts.

Dûl_’absence de toute force armée capable de faire respecter les décisions de la SDN, une fois celles-ci votées à l’unanimité. On a d’un côté les partisans de l’application des traités (France et Etats nés des traités : Pologne, Tchécoslovaquie, mais aussi Yougoslavie et Roumanie. De l’autre on a les révisionnistes : les Etats vaincus (Turquie, Italie Allemagne) mais aussi certains des vainqueurs. Ily a donc des co PAGF s OF lg vaincus (Turquie, Italie Allemagne) mais aussi certains des ainqueurs.

Ily a donc des coups de force opérés par les et les autres entre 1920 et 1921 auxquels la SDN ne parvient pas ? s’opposer. 3- L’échec du désarmement dû aux divergences de conceptions entre les démocraties, l’Allemagne et l’URSS. 3 En février 1932 à Genève, tous les plans de désarmement successivement présentés sont rejetés l’un après l’autre. La conférence ne tarde pas à s’enliser. En octobre 1933, l’Allemagne annonce son retrait de la conférence et de la SDN puisque le désarmement n’aboutit pas. En avril 1934, la France déclare qu’elle assurera désormais elle-même sa sécurité. Division, paclfisme4 et faiblesse des démocraties libérales. a) Scandalisée par le montant exorbitant, à ses yeux, de la somme réclamées, l’Allemagne refuse d’obtempérer. Il faut un véritable ultimatum franco-britannique pour la contraindre ? accepter. Mais, il est clair qu’au cours du règlement de ses dettes, l’Allemagne résistera pied à pied. Dès lors, deux solutions sont possibles : la politique de conciliation lui accordant des facilités, préconisée par l’Angleterre, ou la politique d’exécution, l’obligeant par la force à honorer ses engagements.

De concert, paris et Londres essaient d’abord la première tactique. Le PM anglais, Llyod George, et le président du conseil français, Aristide Briand, réunis à Cannes en janvier 1922, décident d’organiser au printemps une « conférence économique » à Gênes. En la présence des délégués allemands et russes, la reconstruction économique de l’Europe et un assouplissement des réparations devaient faire l’objet d’un examen d’ensemble. Briand obtient alors de Llyod George la pro réparations devaient faire l’objet d’un examen d’ensemble.

Briand obtient alors de Llyod George la promesse d’un traité de garantie analogue à celui qui avait été prévu dans la paix de Versailles et ue les anglais avaient refusé de ratifier à la suite de l’attitude isolationniste américaine. Pour la France, c’est la fin de son isolement né de la « mésentente cordiale » entre les alliés d’hier. Seulement, Briand est accusé d’abandon et voit se dresser contre lui le Président de la République, A. Millerand, plusieurs ministres et la grande majorité de Fopinion.

Contraint à la démission, il est remplacé par Poincarré, partisan au contraire de la fermeté. Le nouveau président du conseil fait donc échouer la conférence de Gênes (avril-mai 1922) et, du même coup, l’idée du traité de arantie qul aurait consolidé l’amitié franco-anglaise. plus tard, Londres va s’opposer à l’occupation par les troupes franco- belges, le 11 janvier 1923, du bassin de la Ruhr qui est présenté par la France comme un « gage productif » de sa créance contre l’Allemagne. ) Avec l’adoption des plans Dawes6, à la conférence de Londres de juillet à août 1924, et Young7, à la conférence de La Haye en août 1929, ainsi que du traité de Locarn08, à la conférence d’octobre 1925, on croit la détente amorcée entre les démocraties elles-mêmes et entre celles-ci et l’Allemagne. Et râce à l’influence américaine, la France abandonne sa politique de fermeté dont elle n’a pas les moyens financiers. Seulement des équivoques subsistent entre français et allemands9. c) Les divisions entre démocraties vont persister au sujet de la sécurité collective.

Pour Briand, le rapprochement franco- allemand prélude à l’ét sujet de la sécurité collective. Pour Briand, le rapprochement franco-allemand prélude à l’établissement de la paix définitive par le désarmement. Mais, avant de désarmer, il s’agit d’assurer la sécurité collective, et donc de renforcer la SDN. Vers 1924, le moment paraît propice : la prospérité économique à ses débuts calme les nationalismes exacerbés ; parvenue à régler une vingtaine de conflits secondaires, la SDN jouit de plus de prestige, et la gauche au pouvoir en France et en Grande-Bretagne entend accroitre son influence.

Soutenu par Herriot, le ministre des affaires étrangères tchécoslovaque, Edouard genès, présente à Genève en 1924 un projet d’accord général. Ce « protocole de Genève » préconise un arbitrage obligatoire des différends, assorti de sanctions, non seulement économiques et financières, ais aussi militaires. Nouveauté essentielle : la création d’une armée internationale est, en effet, prévue. Les sanctions seraient décidées non plus à l’unanimité du conseil, mais à la majorité des deux tiers. Mais les conservateurs britanniques, parvenus au pouvoir en novembre 1924, rejettent le protocole.

Puissance navale et financiere, le Royaume-Uni redoute d’avoir à contribuer lourdement à l’application des sanctions ; il est d’ailleurs rebelle envers tout engagement contraignant en Europe. Ce véritable isolationnisme britannique est un échec sensible pour la sécurité ollective et l’ « esprit de Genève Le « pacte Briand-Kellog » du 27 août 1927 ne permettra non plus la réussite de la sécurité collective car il ne noue que des liens de pure forme ; aucune sanction n’étant prévue pour les contrevenants.

De même, lorsqu’il, préconise le 5 septembre 1929, ? lorsqu’il, préconise le 5 septembre 1929, à la tribune de la SDN, une fédération européenne, l’affaire reste sans suite. C’est la preuve de la puissance des égoïsmes nationaux que la crlse mondiale des années 30 viendra exacerber. d) La passivité des puissances démocratiques se révèle lors de ‘attaque japonaise sur la Chine en 1930. Dès cette année, le Japon ressent durement les effets de la crise. Avec la chute des exportations, il craint de ne pouvoir financer l’achat du ravitaillement et des matieres premières indispensables.

Le chômage dans les villes et la misère des campagnes, consécutive à l’effondrement des cours agricoles, favorisent la propagande nationaliste qui prône comme solution à la crise un politique de conquête. En septembre 1931, un attentat sur le chemin de fer mandchourien, provocation montée de toutes pièces, sert de prétexte au déclenchement d’une vaste pération de conquête ; toute la Mandchourie et les provinces frontières chinoises du Jehol et du Tchahar sont occupées.

Par son attaque contre la Chine, le Japon s’est livré à une agression qui viole le pacte de la SDN dont les deux pays sont membres et le pacte Briand-Kellog de 1928. En principe, la condamnation du Japon par la SDN, à laquelle la Chine s’est empressée de faire appel, comme l’opposition des Etats-Unis, ne font aucun doute. Mais la requête présentée au Japon par la SDN de procéder au repli de ses troupes dans la zone du chemin de fer se heurte à un refus qui prend de court la plupart des hommes 1 Opolitiques.

La SDN, dès lors, ne sait plus que faire ; elle n’ose ni appliquer des sanctions, ni même déclarer le Japon coup PAGF lg sait plus que faire ; elle n’ose ni appliquer des sanctions, ni même déclarer le Japon coupable d’agression. Le 17 mars 1933, le Japon, qui n’avait adhéré à la SDN qu’avec beaucoup d’hésitation et sur l’insistance de Wilson, s’abrite derrière le premier prétexte venu pour annoncer, à la stupéfaction générale, qu’il quitte la SDN. Quant aux Etats-Unis, où la crise renforce l’isolationnisme, ils se bornent à une condamnation morale de l’agression nippone. Le prestige de la SDN est ruiné.

Le Japon est encouragé à pousser son avantage. La conquête de la Chine du Nord se poursuit discrètement, et , au début de 1933, les troupes de Tokyo, menacent Pékin. Mais le 7 juillet 1937, le Japon saisit le prétexte d’un incident près de Pékin pour déclencher une offensive générale. Son but est de contrôler toute la « Chine utile c’est-à- dire les régions les plus actives de [‘Est, les vallées très peuplées, les villes, les ports. Couper la Chine du monde extérieur et de l’aide qu’elle pourrait en recevoir – soviétique jusqu’en 1938, américaine ensuite- est réalisé à la fin de 1938.

Par leur retrait coup sur coup de la SDN et leurs premiers coups de force, le Japon et l’Allemagne sonnent le glas de la sécurité collective. Désormais la SDN en est réduite à vivoter ; la politique de la force, plus discrète entre 1925 et 1930, revient au-devant de la scène entre 1931 et 1933. Et ce n’est qu’un début. e) Passivité et division entre démocraties font jour lorsque l’Allemagne annonce le 16 mars 1936 rétablissement di service militaire obligatoire de deux ans en Allemagne et la création d’une aviation militaire la Luftwaffe, confiée à Goering. C’est une violation évidente di traité de Ver