exposé guerre d’Algérie
LA GUERRE D’ALGERIE (1954-1962) SOMMAIRE : P. 2 : – Présentation de l’Algérie p 3 • Il – La colonisation de YAIgérie Il – Après les deux guerres mondiales – objectif de la PA : IV – Le Déclench 6 A) La Toussain ug_s Swip Io next page P. 5 : B) Soulèvement V – LA GUERRE P. 6 : A) La bataille d’Alger B) La Torture « question » utilisée P. 7 : VI – La Guerre en 1958 à 1962 : -1955 954) 1955. a) Le bombardement de Sakhiet Sidi Youssef b) La constitution d’un comité de salut public c) Le retour du général De Gaulle P. : c) Le retour du général De Gaulle (suite) d) Les activistes français et la « semaine des barricades » , e 24 janvier 1960 à Alger. e) le putsch d’Alger 21-22 Avril 1961 P. 9 : e) le putsch d’Alger 21-22 Avril 1961 (suite) VII – La fin de la guerre A) Accord d’Evian p. 10 : VIII — Après la guerre d’Algérie A) les conséquences l’armée française à des indépendantistes algériens, principalement réunis sous la bannière du Front de libération national. Cette guerre fut la plus tragique des guerres de décolonisation, par sa violence et ses conséquences politique, économique et social. Il – La colonisation de l’Algérie.
La France a commencé à coloniser l’Algérie avec la prise d’Alger n Juillet 1830. Après cet évènement, les français transforment la société musulmane, entre 1830 et 1870, en imposant la langue, les règles et la culture française. En abandonnant leurs traditions, les algériens pouvaient obtenir la nationalité française, c’est ce que l’on appelle un politique d’assimilation. Ill – Après les deux guerres mondiales En 1945 la France est bien décidée à maintenir sa domination sur l’Algérie, comme le montre la terrible répression des émeutes anti européennes de Sétif et Guelma le 8 mai 1945.
Or la faiblesse de la France à la sortie des deux guerres mondiales onne plus de poids aux revendications des peuples colonisés. Cela encouragera les nationalistes algériens à poursuivre leur but : obtenir l’indépendance de leur pays : l’Algérie. C’est donc un contexte favorable à la décolonisation. A ce moment-là les mouvements nationaliste se renforcent et réclament l’indépendance, une montée du nationalisme en Algérie est présente.
En 1945 1’Algérie connait de très graves problèmes, en effet l’accumulation des problèmes sociaux(liée au caractère inégalitaire en effet les pieds noirs sont en grande parti ouvrier ou issus de la classe moyennes, mais ils sont hostile à toute réforme ui donnerait l’égalité aux musulmans) et économiques(il existe une agriculture moderne qui exporte et une industrie naissante, mais el IE économiques(ll existe une agriculture moderne qui exporte et une industrie naissante, mais elle sont aux mains des Européens, alors que les musulmans connaissent le chômage ou les emplois précaires) plus ajouter à cela un sentiment de soumission vis ? vis de la France vont pousser les algériens à se révolter contre la France pour ce qui sera pour ces derniers, «un maintien de l’ordre ». Ces différents problèmes sont l’origine de cette guerre d’indépendance. Objectif de cette guerre L’Algérie ne veut plus dépendre de la France.
Le Front National de Libération exige donc que la France reconnait une fois pour toutes aux peuples qu’elles subjuguent le droit de disposer d’eux-mêmes. Ils veulent la restauration de l’État algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques. IV – Le Déclenchement de la guerre 1954-1955 A) La Toussaint rouge (1 er Novembre 1954) Dans la nuit du 30 Octobre 1 954 au 1 er Novembre 1954 entre Iheures et 3heures du matin, soixante-dix attentats sont commis en une trentaine de points différents du territoire algérien ont 13 principaux attentats. Cette action vise essentiellement les intérêts français. Cette action est conduite par le front de libération nationale (FLN). Le bilan humain est de 8 Morts.
Cette insurrection sanglante, nommée « Toussaint rouge »marque la radicalisation du nationalisme algérien et le début de la guerre d’indépendance de l’Algérie. Cependant les français parlent « d’événement » ou de « maintien de l’ordre » et non de guerre. Le Front de libération nationale est un parti politique algérien, créé le 1 er Novembre 1 954 ayant comme objectif d’obtenir de la France l’indépendance de l’Al érie alors divisé à ce mome 1954 ayant comme objectif d’obtenir de la France l’indépendance de l’Algérie, alors divisé à ce moment en département français d’Algérie. Le FLN est composé de six « chefs historiques Krim Belkacem, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M’Hidi, Mohamed Boudiaf , Rabah Bitat et Didouche Mourad.
Le FLN et sa branche armée, l’Armée de libération nationale (ALN), commencent alors une lutte contre l’empire colonial français. François Mitterrand ministre de l’intérieur du (19 juin 1954 au 5 février 1955) Donne une déclaration radiodiffusée le 7 novembre 954 : l’Algérie c’est la France et la France ne reconnaitra pas chez elle d’autre autorité que la sienne. Pierre Mendès France chef du gouvernement français du (18 juin 1954 au 5 février 1955) déclaration devant l’assemblée national du 12 novembre 1954: l’Algérie c’est la France et non un pays étranger que nous défendons. La France riposte : La France ne se laisse pas faire car pour eux l’Algérie leur appartient, l’Algérie c’est la France.
François Mitterrand, alors ministre de l’Intérieur annonce le recours à la force et décide d’envoyer trois compagnies de CRS (le 24 Novembre 954) et de dissoudre le MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques), les membres du MTLD qui avait orchestré les attentats de la Toussaint Rouge sont arrêtés en décembre 1954. Cependant, conscients du malaise qui existe en Algérie, il conclut à la nécessité de réformes et nommeJacques Soustelle gouverneur général d’Algérie. B) Soulèvement du Constantinois, Août 1955. Les premières opérations de l’armée française se déroulent dans rAurès. Jacques Soustelle, nommé gouverneur général de l’Algérie (26 janvier 1955) prône l’inté ration et le gouvernement f OF IE gouverneur général de l’Algérie (26 janvier 1955) prône l’intégration et le gouvernement français proclame l’état d’urgence le 1er Avril 1955. été de l’année 1955 marque un tournant : le recours à la force est proclamé par le Ministre de l’intérieur François Mitterrand qui présente un programme de réforme pour l’Algérie. Le FLN encadre donc un soulèvement des musulmans du Constantinois les 20 et 21 août 1955, leur but est d’empêcher un rapprochement entre le gouvernement général et les nationalistes modérés. Cela a pour but de prouver la solidarité es combattants algériens avec les autres luttes du Maghreb, mais aussi de montrer la capacité politico-militaire du FLN. Le bilan des émeutes est de 123 morts, dont 71 Européens, mais la répression qui s’ensuit, en partie menée par des civils européens est excessif, avec un nombre de victimes officiel de 1 273 morts. V LA GUERRE DE 1956-1958 .
Le thème de « la paix en Algérie » remporte les élections législatives le 2 janvier. Cette année commence donc avec des promesses de paix et de négociations. Robert Lacoste, nommé en février 1956 ministre résidant en Algérie, soumet à FAssemblée nationale un projet de loi ? autorisant le gouvernement à mettre en œuvre en Algérie toutes mesures exceptionnelles en vue du rétablissement de l’ordre, de la protection des personnes et des biens, et de la sauvegarde du territoire Le 12 mars 1956, l’Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux au gouvernement Guy Mollet : la décision de recourir à l’armée marque un tournant dans le dispositif répressif du maintien de l’ordre.
II fait appel au contingent : 450 000 soldats français (contre 25 000 combattants algériens). À partir de 1956, la lutte armée se déro soldats français (contre 25 000 combattants algériens). ? partir de 1956, la lutte armée se déroule sur tout le territoire d’Algérie. En Mai 1956 a lieu le premier envoi des soldats du contingent en Algérie. La France boucle les frontières de l’Algérie, la soumettant ? un quadrillage mêlant opérations militaires, actions sociale (alphabétisation, soins médicaux) et action psychologique pour tenter de gagner la confiance et l’adhésion de la population civile, elle utilise la propagande et la pression pour arriver à ses fins.
Pendant ce temps, les attentats se multiplient et le FLN remporte d’incontestables succès politiques, notamment en réunissant, le 0 août 1956, un important congrès dit « de la Soummam » où le FLN définit le but de sa lutte : une république algérienne, unitaire, sociale et démocratique. Le 22 octobre 1956 1’avion transportant les principaux dirigeants du F. L. N. (Ahmed Ben Bella, Mohamed Khider, Hocine Alt Ahmed, Mohamed Boudiaf et l’écrivain Mostefa Lacheraf) est détourné par l’armée française, pour amener ces dirigeants à Paris. L’armée utilise alors la torture sur les dirigeants du FLN, ce qui indigne l’opinion. Cet enlèvement marque la fin des négociations possibles entre la France et les nationalistes.
Photographie de leur arrestation suite au détournement, de leur avion civile (en direction du Caire) orchestré par l’armée française le 22 octobre 1956. A) La Bataille d’Alger, en 1957 : e quadrillage installé par l’armée française sur territoire algérien reste peu efficace contre le terrorisme urbain. La responsabilité de la sécurité est alors confier au général Massu. Cest ainsi que débute la « bataille d’Al er »le 7 janvier 1 957 qui va durer neuf mois. 6 OF IE Massu. C’est ainsi que débute la « bataille d’Alger »le 7 janvier 1 957 qui va La bataille d’Alger oppose la 10e division parachutiste de l’armée rançaise aux Indépendantistes algériens du Front de libération nationale (FLN).
Les parachutistes du Général Massu brisent la grève menée par le F. L. N. et commencent à pratiquer « les interrogatoires renforcés », c’est-à-dire la torture. Progressivement le F. L. N. perd la partie. La torture est utilisée comme le démontre l’évènement du 23 février 1957, en effet les parachutistes du colonel Bigeard capturent Larbi Ben M’hidi, coordonnateur des actions terroristes à Alger. Soumis à la torture, il sera assassiné quelques jours plus tard sur ordre du commandant Aussaresses, le 5 mars 1957. Le 26 février 1957, L ‘Humanité (quotidien) publie la lettre d’un soldat français qui dénonce l’utilisation de la torture par l’armée française en Algérie.
Un mois plus tard, le général Jacques de La Bollardière contre la torture proteste contre ces méthodes employées en Algérie et demandera à être relevé de son commandement en Algérie et protestera contre la torture. Les parachutistes de général Massu s’efforcent de démanteler le FLN en utilisant les fichiers de la police, l’Armée procède aux arrestations des militants du FLN dont le nombre est évalué à 5 000 à Alger. Des centaines de suspects sont regroupés dans des centres de triage, qui se transforment rapidement en centres de torture. L’annonce du « suicide » de Larbi Ben M’Hidi, un des fondateurs du FLN le 14 mars, puis de celui d’Ali Boumendjel, ce qui suscitent de grandes protestations.
En métropole, la presse, L’Express et Le Monde, lancent alors une campagne de dénonciation des méthodes utilisées p dénonciation des méthodes utilisées par l’Armée française ? Alger. Le président Guy Mollet, est dès lors contraint d’annoncer le 5 avril 1957, la création d’une Commission de sauvegarde des droits et libertés individuelles. Toutefois, cette mesure n’empêche pas la poursuite des arrestations et la pratique de la question. Au total, plusieurs milliers de « disparitions » sont recensées au cours de la bataille d’Alger. Les renseignements obtenus sous la torture et l’infiltration des filières du FLN, permettent à l’Armée française de démanteler le réseau. L’arrestation de Yacef Saadi le 24 septembre, puis la mort d’Ali La Pointe le 8 octobre marquent la fin de la bataille d’Alger.
Militairement, la France l’emporte: l’organisation du FLN est brisée par la » Bataille d’Alger » et sa force militaire est affaiblie. Néanmoins, le prix de cette victoire est lourd. Cusage de la torture provoque de vives protestations à l’étranger et en métropole. Durant la guerre d’Algérie, la torture « la question » est pratiquée sur des milliers d’Algériens. En effet l’article 5 de la Déclaration Universelle des droits de l’homme qui dit que « Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » a été bafouée. A Alger, pour lutter contre le terrorisme urbain, le Général MASSU, chef de la 100 division parachutiste, est chargé de la sécurité.
Les Contrôles, fouilles, arrestations se multiplient, ertains militaires utilisant la torture pour démanteler les réseaux du FLN. VI – La Guerre en 1958 à 1962 . BOF IE Guerre en 1958 à 1962 : a) le bombardement de Sakhiet Sidi Youssef Le 8 février 1958, le groupement aérien de Constantine décide, avec l’accord du général Salan, le bombardement de Sakhiet- Sidi-Youssef, base du FLN. Le gouvernement français n’était pas averti de cette opération. Les conséquences sont lourde en effet cette opération fait 70 morts, dont 21 enfants d’une école. En faisant des victimes civiles, cette opération provoque une vague d’indignation internationale.
Ce bombardement marque dès lors ‘internationalisation du conflit. b) la constitution d’un comité de salut public En France, la IV ème République, instable, elle ne permet pas à ses dirigeants de décider une solution au conflit algérien. L’investiture de Pierre Pflimlin (chef du gouvernement), favorable à des négociations avec le FLN, est désigné par le président du Conseil, ce qui donne lieu à une manifestation à Alger, le 13 mai 1958 ; elle débouchera sur l’instauration d’un pouvoir insurrectionnel. Prise du gouvernement général par les Européens à Alger. Un Comité de salut public est créé sous la présidence du général
Massu, et le président de la République, René Coty fait appel au général de Gaulle, suite à la démission de Pierre Pflimlin c) Le retour du général De Gaulle (président du conseil) La Guerre d’Algérie change son cours avec le retour du général de gaulle au gouvernement le 1er juin 1958 en effet il a été rappelé officiellement au pouvoir par le président de la République René Coty. Le 2 juin, le général De Gaulle reçoit les pleins pouvoirs et obtient, le 3 juin, le droit de réviser la constitution, La guerre d’Algérie est le principal problème polit- affronter le Général de uerre d’Algérie est le principal problème politique que doit affronter le Général de Gaulle à son retour au pouvoir, il se rend donc à Alger, où il prononce son très ambigu « Je vous ai compris » (le 4 juin 1958), qui déchaîne l’enthousiasme des foules.
De Gaulle n’a pas de solutions mais sera amené, face à la lassitude des Français du continent et la pression internationale, ? accorder l’indépendance à l’Algérie. En Septembre 1958 est créé à l’extérieur, un Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), bras politique du FLN, il sera présidé jusqu’en 1961 par Ferhat Abbas. Une série de discours prépare progressivement l’opinion ? l’indépendance algérienne. En Septembre 1958, De Gaulle propose au FLN une reddition (capitulation) honorable, la « Paix des Braves’ , qu’ils refusent. Le 21 Décembre 1958, De Gaulle est élu président de la Vème République. En Septembre 1959, le général de Gaulle franchit une étape décisive en reconnaissant aux algériens le droit ? l’autodétermination.
Puis il évoquera successivement » L’Algérie algérienne », un « Etat algérien souverain ». d) les activistes français et la « semaine des barricades » , le 24 anvier 1960 à Alger. Sestimant trahis par De Gaulle, dont les discours sont de plus en plus favorables à l’indépendance, les Européens d’Algérie ainsi que quelques officiers tirent sur les gendarmes mobiles et érigent des barricade qui font 14 victimes. Ces événements sont tenue pendant une semaine. En Janvier 1961, le général de Gaulle propose un référendum sur l’autodétermination des populations algériennes. Il est organisé simultanément en France et en Algérie. Les Français tout comme les Algériens sont favorables à 70%. Dès lors des tensions 0 6